Paul Guigou né le à Villars (Vaucluse) et mort à Paris le [1] est un peintre français.
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Paul Guigou
Paul Guigou, Autoportrait (1869), Paris, musée d'Orsay.
Paul Camille Guigou naît le à Villars (Vaucluse) dans une famille aisée d’agriculteurs et de notaires. Il va au collège à Apt où ses qualités ne passent pas inaperçues de son professeur de dessin.
Paul Guigou est ensuite clerc de notaire à Marseille de 1854 à 1861. La peinture de Gustave Courbet, qu'il découvre à l'occasion de l'Exposition universelle de 1855, l'influence fortement pendant toute sa période marseillaise.
Il se forme aux Beaux-Arts de Marseille, une des écoles les plus originales et les plus actives en France. Le directeur Émile Loubon, proche des peintres de l'École de Barbizon, stimule chez les élèves le goût du paysage et les incite à aller peindre sur le motif[2]. Loubon, lui donne accès aux salons qu'il organise dans le cadre de la Société des amis des arts de Marseille.
En 1863, à la mort de Loubon, Paul Guigou quitte définitivement Marseille pour Paris. Il habite au 44, rue de la Tour-d'Auvergne[3]. Il y fréquente le café Guerbois, lieu de réunion de nombreux futurs peintres impressionnistes. Il devient l'ami du peintre méridional Frédéric Bazille, d'Alfred Sisley et de Claude Monet. Cependant, ses peintures restent essentiellement des représentations d'une Haute-Provence calme et paisible qu'il retrouve chaque été. Ses paysages, très lumineux, sont fréquemment mis en scène dans des panoramas tout en largeur qui donnent une part importante à un ciel bleu éclatant. Ces sujets de prédilection s'étendent des garrigues du Luberon aux bords de la Durance, du Plan-d'Orgon à Saint-Saturnin-lès-Apt, des collines d’Allauch à l’étang de Berre. Ses peintures sont régulièrement exposées de 1863 à 1870 au Salon de Paris.
Ayant quitté la capitale avant la guerre et la Commune, Paul Guigou y revient, engagé par la baronne de Rothschild comme professeur de dessin, poste qui devait enfin lui assurer un revenu stable. Il meurt subitement le des suites d'une congestion cérébrale. Après sa mort, son œuvre tombe dans l'oubli pendant près de trente ans; c'est l'Exposition centennale de l'art français de 1900, organisée dans le cadre de l'Exposition universelle de 1900 à Paris, qui la fera redécouvrir. Au XXIesiècle, quelques expositions, notamment à Paris (musée Marmottan Monet en 2004, réunissant 118 de ses toiles, aquarelles et dessins) et à Marseille (musée des Beaux-Arts en 2005), permettent de le faire mieux connaître[4].
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