Ary Scheffer, La Mort de Géricault (1824), Paris, musée du Louvre.
Dorcy a étudié quelque temps dans l’atelier de Guérin. Ses peintures sont proches du style de Greuze, comme Bajazet et le Berger, conservée au musée des beaux-arts de Bordeaux. On lui doit de nombreux portraits, dont celui de François III d'Aubusson [2], Stendhal[3], le général Debelle[4], le général de Moncey[5], Ferdinand IV des deux Siciles[6], le maréchal Hautemer de Grancey[7], Joséphine de Beauharnais[8], l’impératrice Marie-Louise[9].
Il a aussi peint avec Géricault, qui était l’un des amis les plus proches[α 2][α 3], une Baigneuse.
Cette entente entre Géricault et Dedreux a duré jusqu’à la mort du premier et s’est prolongée chez le second par un total dévouement à l’œuvre de son ami trop tôt disparu[α 4]. En effet, lorsque celui-ci est tombé malade après une chute de cheval, Dorcy est resté avec lui pendant plus d’un an, étant l’un de ses rares amis présents à son chevet à sa mort[14]. Ary Scheffer a peint, en 1824, la scène de cette mort, avec le colonel Bro de Comères, où il est représenté assis.
Il était le frère cadet de l’architecte Pierre-Anne Dedreux(d)[α 5], et l'oncle du peintre Alfred de Dreux[16]. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise[α 6], à Paris.
Œuvres dans les collections publiques
En Belgique
Bruxelles, ambassade de France: François d'Aubusson, duc de la Feuillade, maréchal de France.
En France
Bayeux, musée Baron-Gérard: Étude, Tête de jeune femme[17].
Son nom de famille était Dedreux, mais on l’appelait généralement Dorcy[1].
Ils s’étaient rencontrés dans l’atelier de Guérin[10],[11]:21.
Géricault le nomme le «fidèle Dorcy» dans ses lettres[12].
Après la mort de Géricault, Dorcy a fait l’acquisition de son chef-d’œuvre le Radeau de la Méduse pour 6 000francs, tandis que le gouvernement français, soumissionnaire pour le Louvre, n’était pas disposé à enchérir plus de 5 000francs. Il a ensuite décliné l’offre d’un Américain de le revendre pour le triple de son prix d’achat, pour le vendre, une semaine plus tard, au gouvernement français pour les mêmes 6 000francs, à condition qu’il soit placé au Louvre.[13],[11]:180-1.
Bruno Chenique, La vie romantique: hommage à Loïc Chotard, Paris, Presses Paris Sorbonne, , 592p., 22 cm (ISBN978-2-84050-197-8, OCLC638932267).
Charles Clément, Géricault: étude biographique et critique, avec le Catalogue raisonné de l’œuvre du maitre, Paris, Didier et Cie, , 3eéd., xv, 472, 23 cm (ISBN978-0-88383-002-4, OCLC899100181, lire en ligne), p.21.
Dominique Morel, La Nouvelle Athènes: le quartier Saint-Georges de Louis XV à Napoléon III, Paris, Musées de la ville de Paris, , 54p., 24 cm (ISBN978-2-90141-408-7, OCLC715443266, lire en ligne), p.54.
«Géricault», The Illustrated Magazine of Art, Alexander Montgomery, vol.2, , p.283.
Charles Blanc, Georges Lafenestre, Paul Mantz et Auguste Demmin, Histoire des peintres de toutes les écoles: école française; 3, vol.2-3, Renouard, (lire en ligne), p.102.
Gérard Conton (ill.Julie Conton), Henri de Toulouse-Lautrec ou les labyrinthes du Temps: art et géométrie temporelle, Cordes-sur-Ciel, Mémoires du Monde, , 424p., 24 cm (ISBN978-2-95323-727-6, OCLC936207478, lire en ligne), p.38.
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