Pierre-Narcisse, baron Guérin, né le à Paris et mort le à Rome, est un peintre néoclassique français.
Membre de l'Institut, il fut directeur de la villa Médicis à Rome.
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Pierre-Narcisse Guérin naît le à Paris[1], de parents thiernois. Son père est quincaillier[2]. Bien que non attiré par les arts, encouragé par ses parents, il est admis en 1785 à l'Académie royale de peinture et de sculpture à Paris. Il y est l’élève d'Hughes Taraval et de Nicolas Guy Brenet puis en est exclu par paresse[2] et n'y est réintégré que lorsque Jean-Baptiste Regnault en prend la direction[2].
Second prix de Rome 1796, en 1797, il obtient le premier grand prix de Rome[2] pour La Mort de Caton d'Utique. Son premier tableau remarquable est Le Retour de Marcus Sextus, qui connaît un succès au Salon de 1799. Peu après, il peint son Orphée au tombeau d'Eurydice et L'Offrande à Esculape. Il est un temps pressenti pour marier Julie Le Brun, fille d'Élisabeth Vigée Le Brun, mais celle-ci tombe amoureuse du secrétaire du directeur du théâtre impérial de Saint-Pétersbourg[3],[4].
Il se rend ensuite en Italie où il passe plusieurs années. De retour à Paris, il reparaît au Salon de 1810 avec trois tableaux: L'Aurore enlevant Céphale—composition froidement accueillie—, Andromaque et Pyrrhus et Bonaparte pardonnant aux révoltés du Caire, toile qui donne lieu à de vives critiques. Cette même année, Guérin ouvre à Paris un atelier bientôt très fréquenté, d'où sont sortis les peintres romantiques les plus notables: Théodore Géricault, Ary Scheffer et son frère Henry Scheffer, Léon Cogniet, Victor Orsel, Paul Huet ou encore Eugène Delacroix. Il n'est pas marié et n'a pas d'enfant et se consacre donc à son atelier et ses élèves dont il est très proche.
Parmi les œuvres représentatives que Guérin produisit ensuite, Clytemnestre et Didon et Énée, dont le sujet fut très vif au Salon de 1817. Professeur à l'École des beaux-arts de Paris, il est institué officiellement le , en remplacement de Claude Dejoux mort la même année. Il sera lui-même remplacé en 1833 par Paul Delaroche[5]. Membre de l'Institut en 1815 (fauteuil 9), il accepte, en 1822, la direction de l'Académie de France à Rome[2], qu'il garde jusqu'en 1828.
Mort de Caton d'Utique, prix de Rome en 1797, huile sur toile, 111 × 144 cm, Beaux-Arts de Paris[11].
Le Retour de Marcus Sextus, proscrit de Sylla, qui retrouve sa femme morte et sa fille au désespoir, 1799, huile sur toile, 217 × 243 cm, Paris, musée du Louvre[12].
Putti, allégorie de l'immortalité, 1800, huile sur toile marouflée, Paris, palais du Louvre, salle des Sévères[14].
La Leçon d'Archimède, vers 1800, huile sur papier collé sur toile, 21,5 × 26,8 cm, musée des Beaux-Arts de Dijon[15].
Scène de l'évangile, vers 1800, huile sur papier collé sur toile, 22 × 27,4 cm, musée des Beaux-Arts de Dijon[16].
Phèdre et Hippolyte, 1802, huile sur toile, 257 × 335 cm, Paris, musée du Louvre[17].
Phèdre et Hippolyte, avant 1802, esquisse, huile, crayon sur papier marouflé sur toile, 33 × 46 cm, Paris, musée du Louvre[18].
L'Offrande à Esculape, 1803, huile sur toile, 291 × 259 cm, musée des Beaux-Arts d'Arras[19].
Les Bergers au tombeau d'Amyntas, 1805, huile sur toile, 131 × 176 cm, Paris, musée du Louvre[20].
Bonaparte fait grâce aux révoltés du Caire, , Salon de 1808, huile sur toile, Commandé par NapoléonIer pour la galerie de Diane au palais des Tuileries, 365 × 500 cm, château de Versailles[21].
L'Aurore enlevant Céphale, Salon de 1810, huile sur toile, 254 × 186 cm, Paris, musée du Louvre[22].
Néoptolème, Hermione et Andromaque, huile sur toile, 1810, Paris, musée du Louvre[réf.nécessaire].
Aurore et Céphale, 1811, huile sur toile, 36 × 26 cm, Saint-Petersbourg, musée de l'Ermitage[23].
Andromaque et Pyrrhus, Salon de 1810, huile sur toile, 342 × 457 cm, Paris, musée du Louvre[24].
Jeune femme en buste, 1812, huile sur toile, 65 × 54 cm, Paris, musée du Louvre[26].
La Mort du général Lannes (duc de Montebello), 1810-1811, inachevée, huile sur toile marouflée sur bois, 320 × 481 cm, musée des Beaux-Arts de Valenciennes[27].
Enée racontant à Didon les malheurs de la ville de Troie (1815), huile sur toile, 292 × 390 cm, musée du Louvre[28]
Énée et Didon, 1815, étude, huile sur toile, 35 × 45 cm, Paris, musée du Louvre[29].
Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, T. 1, Ch. Delagrave, 1878, p.1248
Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun et Geneviève Haroche-Bouzinac, Souvenirs, 1755-1842, Paris, H. Champion, , 852p. (ISBN978-2-7453-1695-0, lire en ligne).
(en) Joseph Baillio et Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun, Élisabeth Louise Vigée Le Brun: 1755-1842, Kimbell Art Museum, , 143p. (ISBN978-0-912804-06-4, lire en ligne).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Bénézit 1924] Emmanuel Bénézit, «Guérin (Pierre-Narcisse, baron)», dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t.2, Paris, Gründ, , 822p. (lire en ligne), p.506-507..
Philippe Bordes, La mort de Brutus de Pierre-Narcisse Guérin, Vizille, musée de la Révolution française, 1996 (ISBN2-909170-06-3).
Josette Bottineau et Élisabeth Foucart-Walter, «L'inventaire après-décès de Pierre-Narcisse Guérin», Société de l'histoire de l'art français, Archives de l'art français, Nouvelle période, Tome XXXVII, La Mothe-Achard, Le Trarit d'union, Florence Hatier, 2004 (ISBN2-9523522-0-8).
«Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833)», Cahiers du Dessin Français, no13, réédition par la Galerie de Bayser, 2006.
Académie de France à Rome, «Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome», Société de l'histoire de l'art français, Archives de l'art français, Nouvelle série, XIXesiècle, Tome IV, «Pierre-Narcisse Guérin 1823-1828», Rome, Librairie le Trait d'union, 2005 (ISBN2-9523522-0-8).
Correspondance publiée par Antoinette Le Normand-Romain, François Fossier et Mehdi Korchane avec la collaboration d'Isabelle Chave.
«Exposition des peintures, sculptures, dessins, architecture et gravures exposés au Salon du Louvre 1799. journal de paris.» Manuscrit, 1799. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10524137s.
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