Pierre Carrier-Belleuse est le fils du sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse et de Louise Anne Adnot. D’abord élève de son père, puis d'Alexandre Cabanel à l’École des beaux-arts de Paris, il expose pour la première fois au Salon de 1875. Il y reçoit une mention honorable en 1887. À l’instar de son père, son œuvre porte essentiellement sur la femme. Ses dessins de danseuses furent fréquemment reproduits dans Le Figaro illustré.
Pierre Carrier-Belleuse participe à l'Exposition universelle de 1889 et y remporte une médaille d'argent qui le met hors-concours. Il entre en 1890 à la Société nationale des beaux-arts et y est nommé sociétaire en 1893. Il y expose tous les ans des pastels qui font son succès. En 1895, Carrier-Belleuse est nommé président de la Société internationale de peinture et de sculpture.
À partir de 1885, il ne travaille pratiquement plus qu’au pastel. Cette même année, il épouse Thérèse Duhamel-Surville, petite nièce d'Honoré de Balzac. De ce mariage naît une fille, Pierrette.
Il enseigne à l'Académie Julian à Paris dans les années 1890[2].
Pierre Carrier-Belleuse a beaucoup peint sur la Côte d’Opale. Il possédait une villa sur le sommet d’une falaise, à Wissant. Les dunes avoisinantes lui ont fourni le cadre de plusieurs de ses œuvres. Il a participé à l’école de Wissant, fondée par ses amis les peintres Adrien Demont et Virginie Demont-Breton.
De 1885 à 1932, il vit au 31, boulevard Berthier dans le 17earrondissement de Paris, où une plaque commémorative lui rend hommage. Il est inhumé à Suresnes au cimetière Carnot[5].
Œuvres
Les panoramas
Pierre Carrier-Belleuse est l'auteur de trois panoramas:
le Panorama de Notre Dame de Lourdes (1881);
le Panorama de Jeanne d’Arc (1889), se composant de huit tableaux représentant chacun une scène de l’épopée de la sainte. Y figurait Jeanne d’Arc dans son jardin écoutant ses voix, le roi Charles VII et ses seigneurs à Chinon, le siège d’Orléans, la bataille de Patay, le sacre de Reims, la tentative sur Paris, la capture de Jeanne d’Arc, la place de Rouen, et Jeanne d’Arc sur le bûcher;
le Panthéon de la guerre (entre 1914 et 1916), réalisé en collaboration avec Auguste François-Marie Gorguet et avec l'assistance d'une vingtaine d'artistes. Il était alors le plus grand tableau du monde (45 402m), contenant près de 5 000 portraits de notables de la guerre français et alliés. L'œuvre était exposée dans un bâtiment spécialement édifié pour l'abriter, à côté de l'hôtel des Invalides à Paris.
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