Renée de Vériane, née à Paris en 1865 et morte à Paris en 1947, est une sculptrice française, qui fut aussi créatrice de jouets, illustratrice et journaliste.
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Naissance | Paris |
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Décès | |
Nationalité |
Française |
Activités |
Sculptrice, illustratrice |
Autres activités |
Journaliste |
Formation |
École des beaux-arts de Paris |
Maître |
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À partir de 1885, Renée de Vériane suit les cours des sculpteurs Antonin Mercié et Laurent Marqueste, membres du « groupe des Toulousains », et d'Émile Peynot, lesquels ont ouvert des classes réservées aux jeunes filles à l'École des beaux-arts de Paris. Elle réalise des bustes et des compositions en terre cuite, parfois éditées en bronze comme la statuette intitulée Boxeur (1891), travail remarqué à l'époque.
Elle expose au Salon où elle obtient une mention honorable pour sa statue de Jean Goujon (1896). Elle est aussi l'auteur de vases et de nombreuses poupées artistiques en terre cuite émaillée. Ces dernières lui valent une certaine réputation. En 1905, elle rejoint la toute nouvelle Société des amateurs de jouets artistiques[1] aux côtés de Lafitte-Désirat. En 1913 sort un ouvrage, La Mode par les poupées, qui donne lieu à une exposition au musée Galliéra à Paris, où des figurines sont habillées par des modèles en réduction de grands couturiers[2]. Elle fait partie des artistes qui ont permis la naissance d'une nouvelle gamme de jouets français : ce mouvement naît quelques années avant la Première Guerre mondiale[3] et vise à concurrencer l'industrie allemande, dominante en Europe. Côté poupée, ce fut à Antonin Mercié que furent commandés les premiers moules ; Vériane y fut associée dès le départ et remporta le premier prix en 1904 au concours du jouet[4]. On compte aussi les travaux d'André Hellé[5].
Renée de Vériane est également journaliste et illustratrice de presse. Avant 1896, elle effectue un voyage aux États-Unis, et collabore au World et au New York Recorder sous forme de dessins et chroniques[6]. En 1904, elle adhère à la Société des dessinateurs humoristiques, seule femme membre du comité d'honneur[7]. Elle écrit également pour Le Stéphanois (1899) et pour Marguerite Durand, dans La Fronde, notamment des « sporting notes »[8], à une époque où les femmes commencent à participer à des compétitions vélocipédiques, d'escrime, de tennis, etc.