Romain Cazes, pseudonyme de Jean François Étienne Joseph Victor Cazes, né le à Saint-Béat (Haute-Garonne) et mort le à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), est un peintre français.
3ePrix au Salon de Paris (1839)
Médaille de Bronze à l'Exposition des Beaux-Arts en 1855 ( Ière Exposition Universelle française )
Médaille d'Or de Ière Classe. Exposition de Toulouse en 1858
Romain Cazes est le petit-fils du député et accusateur public Jean-Barthélémy Cazes (Montréjeau, 1747-1806) et le fils du poète gascon Victor Cazes (1778-1861), conservateur des basiliques de Saint-Bertrand-de-Comminges et de Valcabrère, qui créa, à Saint-Bertrand-de-Comminges, un musée pyrénéen avec Nérée Boubée[1].
Après une première formation dans l'atelier du peintre toulousain Joseph Roques qui le remarque, Romain Cazes devient en 1829 élève d'Ingres. Peintre d'histoire, il a peint de nombreux décors religieux dans les églises du Sud-Ouest (Bagnères-de-Luchon, Saint-Mamet, Bordeaux, Oloron-Sainte-Marie, etc.) et de Paris (La Trinité, Notre-Dame de Paris, Saint-François-Xavier).
Il serait venu en 1848 en convalescence aux thermes de Bagnères-de-Luchon pour guérir du choléra. Le curé Carrère à qui il aurait offert deux dessins d'anges lui aurait ensuite demandé de faire les fresques de sa nouvelle église du petit village voisin de Saint-Mamet[réf.nécessaire].
Il a également peint les fresques de la nouvelle église Notre-Dame de l'Assomption de Bagnères-de-Luchon, édifiée entre 1852 et 1856 pour remplacer l'ancienne église détruite en 1850. Il en demanda un prix de 15 000 francs, payé pour moitié par la fabrique de Luchon, et pour moitié payé directement par l'État et par Charles de Morny, ministre de l'Intérieur[2].
Il est décoré de la Légion d'honneur en 1870.
Le , le grand quotidien catholique L'Univers fondé en 1833 par l'abbé Jacques-Paul Migne, lui consacre un important article nécrologique à la suite de la disparition à Saint-Gaudens, du peintre d'histoire Romain Cazes.
La Divine liturgie. Ces trois toiles rassemblent un ensemble de 83 personnages dont plusieurs sont des personnalités luchonnaises: deux moines agenouillés sont incarnés par le curé Vidaillet et l'architecte Loupot. Le maire Charles Tronc est un saint près de l'encadrement. Sainte Catherine est Mme Cazes elle-même. L'ange portant des pains bénits était la «Piguette», une fille de bains de l'établissement thermal[2],
La Guérison de l'aveugle et du paralytique, toile donnée par le ministre d'État Achille Fould;
[Où?] dix-sept fresques allégoriques personnifiées par des femmes: La Médecine, La Chimie, L'Hydrologie, L'Architecture, Port de Vénasque, La Vallée du Lis, Le Massif des Monts-Maudits, La Neste d'Oueil, Le Mont Né, Le Lac d'Oô, Le Val d'Esquierry et La Ville de Luchon.
église Saint François d'Assise: Le tympan de l’arcade, les pendentifs de part et d’autre représentant Moïse (tenant les Tables de la Loi) et Aaron (en costume de prêtre des anciens Juifs) ainsi que le Livre des Évangiles tenu par deux anges, 1874;
église de la Sainte-Trinité: fresques;
musée du Louvre: Le Couronnement de la Vierge, reine des cieux;
palais de justice: Charles du Moulin (1500-1566), célèbre jurisconsulte à l'esprit rigoureux, dont les ouvrages furent mis à l'index et lui attirèrent de solides antipathies. Commande de 1876 pour la Cour de cassation.
Groupe de Jésus-Christ, de Marie et du Précurseur;
Les Amis de Dieu, colonnes de l'église, et Les Saints Apôtres. Pour les douze apôtres, de chaque côté, Cazes a ajouté des saints dont le culte est beaucoup plus local: saint Mamet à gauche et saint Bertrand de Comminges à droite. Cazes s'est également plu à donner à ses figures les traits de personnes de son entourage. Certains de ces modèles sont connus: l'abbé Carrère a prêté ses traits à saint André; le docteur Lambron, médecin à Luchon a posé pour saint Pierre; Mlle P. S pour saint Jean; un vieux Luchonnais, soldat du premier Empire pour saint Jacques; M. B… pour saint Paul; Mlle M. T., M. V. et Mlle B. ont respectivement posé pour la Vierge, saint Jean-Baptiste de la coupole et pour saint Simon.
Les Amis de Dieu et les saints Apôtres, église de Saint-Mamet.
La Guérison de l'aveugle et du paralytique, Bagnères-de-Luchon, église Notre-Dame de l'Assomption.
Notes et références
Jean-Marc Chaduc, La vallée et la cité: La Barousse et Saint-Bertrand de Comminges. Deux millénaires d'histoire, Pyrégraph, 2006, (ISBN2-90-8723-70-0).
Henri Pac, Les Églises du pays de Luchon, Éditions Privat, réédition Lorisse, 1997 (ISBN2-84178-143-7).
Raphaël Neuville, «Peindre les eaux», Midi-Pyrénées patrimoine, , p.56-60 (lire en ligne)
Henri Gadeau de Kerville, Bagnères-de-Luchon et son canton (Haute-Garonne), Toulouse, Édouard Privat, 1925; Lorisse, 2003 (ISBN9782843733543).
Georges Vigne, Romain Cazes, 1808-1881, peintre secret du Second Empire, Montauban, musée Ingres, 1995 (ISBN2-901405-24-X); (BNF35832695).
Henri Gadeau de Kerville, Bagnères-de-Luchon et son canton (Haute-Garonne), Toulouse, Édouard Privat, 1925; Lorisse, 2003 (ISBN9782843733543).
Henri Pac, Les Églises du pays de Luchon, Éditions Privat, réédition Lorisse, 1997 (ISBN2-84178-143-7).
Jean-Marc Chaduc, La vallée et la cité: La Barousse et Saint-Bertrand de comminges. Deux millénaires d'histoire Pyrégraph, 2006 (ISBN2-90-8723-70-0).
Raphaël Neuville, «Peindre les eaux [le décor monumental des thermes de Bagnères-de-Luchon par Romain Cazes]», in Midi-Pyrénées patrimoine, n°36, 2013, p. 56-60.
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