Régis Lejonc vit et travaille à Bordeaux[1]. Après un Bac ES, il intègre Sciences Po[2], et au bout d'une année, intègre des études de gestion. Il peint en autodidacte[3] et fait plusieurs expositions, travaille pour la publicité[2] et l'illustration de presse, au début des années 1990. Il commence ses travaux d'illustration pour des livres jeunesse, au milieu des années 1990, à l'époque où il devient père[2], aux éditions du Rouergue après sa rencontre avec Olivier Douzou[2],[4],[5], alors directeur de collection à ces éditions. Le premier ouvrage qu'il illustre est publié en 1995, Tour de manège, et le deuxième l'année suivante, Icare, tous deux écrits par Olivier Douzou. Régis Lejonc déclare vingt ans plus tard, en 2015: «La rencontre avec Olivier Douzou a été déterminante. J’ai découvert mon métier avec ces deux livres[5]».
Il a illustré plusieurs dizaines d'ouvrages, sur des textes de Rascal, Guillaume Guéraud, Franck Prévot, Olivier Ka ou Marcus Malte.
Il écrit également ses propres textes, qu'il illustre: Les deux géants en 2001, Ma voisine est amoureuse en 2003, ou Quelles couleurs! en 2009, ouvrage pour lequel il indique: «Le temps réel de réalisation du livre a représenté environ 3 mois de travail acharné, mais tout le temps en amont, y compris celui passé à faire d’autres livres ou d’autres travaux d’illustration m’a énormément servi à faire mûrir ce livre qui ne quittait jamais mon esprit[6].»
Il est publié par de nombreux éditeurs jeunesse réputés[6], dont les éditions du Rouergue, les éditions Thierry Magnier, Rue du Monde ou Didier jeunesse.
Il déclare en 2010: «Toutes les narrations m’intéressent, que ce soit l’écrit, l’illustration ou la bande dessinée[6].» Il est également scénariste et dessinateur de bandes dessinées. En 2001, aux éditions Delcourt, est publiée l'album Kid Korrigan, sur un scénario de Éric Corbeyran. Il indique: «La bande dessinée est une forme narrative qui découpe le temps du récit. Contrairement à l’illustration qui fige un instant de l’histoire. La BD permet l’étirement du temps ou bien sa précipitation en fonction de ce qu’on raconte[6].»
Parallèlement, il travaille comme graphiste en agence de communication, et pour la publicité[2].
Il devient directeur de collections aux éditions du Rouergue, en 2002, pour la collection «Zig Zag»[2],[7], et aux éditions l’Édune[8], pour la collection « L'ABéCéDaire»[9],[6],[10], et pour la collection «Empreinte»[11],[12],[6]. Il déclare: «Inventer et diriger une collection de livres correspond davantage à mon regard de lecteur en partageant avec d’autres une expérience éditoriale commune et individuelle à la fois[6].»
Il partage un atelier à Bordeaux avec les auteurs et / ou illustrateurs Henri Meunier, Alfred, Olivier Latyk et Richard Guérineau[3], et a publié des collaborations avec les deux premiers.
Régis Lejonc a été récompensé de plusieurs prix[7], dont le Prix Baobab en 2002, et le Grand Prix de l'illustration en 2010. Pour ce Grand Prix, il indique: «Pour moi plus qu’une récompense, je vois ce prix comme une sorte de preuve d’estime, d’encouragement à persévérer encore, une très belle reconnaissance de mon travail d’illustrateur de la part de spécialistes[6].»
En 2015, aux éditions Thierry Magnier, est publiée la première bande dessinée écrite par Thomas Scotto[13], qu'il a dessinée, Kodhja[14],[15]. Thomas Scotto avait écrit le texte il y a plus de 10 ans, et il avait alors été refusé par l'éditeur[13],[14]. L'album est né d'un travail de quatre années entre les deux auteurs[14]. L'ouvrage est «coup de cœur» 2016 du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF), pour qui il est « Une déambulation qui se révèle être un magnifique adieu à l'enfance[16]», et sélectionné par le site de référence jeunesse Ricochet[17], site de l'Institut suisse Jeunesse et Médias.
En 2018, pour son travail d'illustration, il est par deux fois lauréat du Prix Sorcières[18], dans deux catégories différentes, avec les ouvrages Le jardin du dedans-dehors, sur un texte de Chiara Mezzalama, et Cœur de bois, sur un texte de Henri Meunier. Cet album Cœur de bois est leur cinquième collaboration en quinze ans[19]. Pour Régis Lejonc: «Le sujet profond de ce livre est celui de la résilience: comment se construit-on après avoir subi des atrocités. Il ne s'agit surtout pas de pardon, et évidemment pas d'oubli[19].» L'ouvrage est également «coup de cœur» 2017 du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF), qui écrit dans son avis critique: «Dans un langage subtil à décoder, justement parce qu'ils se jouent des codes, les auteurs nous entraînent sur les terres de l'intime. L'illustration est puissante, sombre[20]». Selon l'avis critique du site de référence Ricochet, «Malgré les maltraitances subies, [l'héroïne] a réussi à pardonner l'impardonnable et à construire sa vie. Un magnifique récit, à l'écriture soignée et aux illustrations hyperréalistes, sur la résilience, l'amour et le pardon[21].»
En 2020, il est à nouveau récompensé par le Prix Sorcières[22] dans la Catégorie Carrément Sorcières non-fiction, pour l'ouvrage documentaire Dans tous les sens, écrit par Philippe Nessmann, et qu'il a illustré, avec Célestin.
Œuvres
Années 1990 et 2000
Tour de manège, texte d'Olivier Douzou, illustrations de Régis Lejonc, éditions du Rouergue, 1995
Prix Millepage 1995
Icare, texte d'Olivier Douzou, illustrations de Régis Lejonc, éditions du Rouergue, 1996
Ange, texte de Annie Agopian, ill., Régis Lejonc, Rouergue, 1998
Paroles de taulards, scénarios de Éric Corbeyran, dessins de Étienne Davodeau, Régis Lejonc, Jean-Michel Lemaire et al., Delcourt, 1999
Prix Tournesol 2000
Kid Korrigan, scénario de Éric Corbeyran, dessins de Régis Lejonc, Delcourt, 2001
Le fabuleux fablier, fables réunies par Jean-Marie Henry, ill. de Régis Lejonc, Rue du monde, 2001
Signes d'émotions, Bénédicte Gourdon, Roger Rodriguez, ill. Régis Lejonc, Thierry Magnier, 2001
Les deux géants, Rouergue, 2001
Au bout du compte, coréalisé avec Martin Jarrie, éditions du Rouergue, 2002
Prix Baobab 2002
Marabout d’ficelle, texte de Sébastien Joanniez, ill. Régis Lejonc, éditions du Rouergue, 2002
Prix Tam-Tam 2002
Kontrol 42, texte de Régis Lejonc, illustrations de Thierry Murat, éd. du Rouergue, 2002
Top model, coréalisé avec Monsieur Z., éd. du Rouergue, 2002
Je suis là, René Gouichoux, Régis Lejonc, Casterman, 2002
Hélena, Ivan et les oies, texte de Muriel Bloch, ill. Régis Lejonc, éd. Didier jeunesse, 2002
«Bibliothèque idéale» du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF)[23]
L’arbre qui pense, texte de Raymond Queneau, ill. Régis Lejonc, éd. Rue du Monde, 2002
«Bibliothèque idéale» du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF)[23]
Ma voisine est amoureuse, éditions Thierry Magnier, 2003
La môme aux oiseaux, texte de Henri Meunier, ill. Régis Lejonc, Rouergue, 2003
Prix Octogone 2003
Dans la tête, coréalisé avec Séverine Assous, éd. du Rouergue, 2003
Paroles de parloirs, collectif scénarisé par Éric Corbeyran, éd. Delcourt, 2003
L'oiseau de vérité: un conte musical, texte de Jean-Jacques Fdida, ill. Régis Lejonc, mis en musique par Jean-Marie Machado, Didier Jeunesse, 2004 - album accompagné d'un CD
Prix de l'Académie Charles-Cros 2004
Fait pour ça!, coréalisé avec David Merveille, éd. du Rouergue, 2004
La mer et lui, Henri Meunier et Régis Lejonc, Rouergue, 2004; rééd. é. Notari, 2013
La boîte à joujoux, texte de Rascal, ill. Régis Lejonc, musique de Claude Debussy, récitante Natalie Dessay, éd. Didier jeunesse, 2005 - album accompagné d'un CD
Feu, texte de Rascal, ill. Régis Lejonc, éd. Pastel, 2005
Hans le balourd, texte de Hans Christian Andersen et Alain Serres, ill. Régis Lejonc, éd. Rue du Monde, 2005
Paroles de sourds, collectif de Bénédicte Gourdon et Éric Corbeyran, éd. Delcourt, 2005
L'enfant qui est né deux fois, Gérard Moncomble, Régis Lejonc, Milan, 2005
Les Indiens, texte de Franck Prévot, dessins de Régis Lejonc, Éd. l'Édune, 2009
série Bonzome, scénario de Jeanléon, illustration et conception graphique de Régis Lejonc, Ankama jeunesse, 2009
Les goûts et les couleurs
L'oeuf mystérieux
Les enfants de la balle
Un an, un jour, histoire Régis Lejonc, images Carole Chaix, photographies Aimery Chemin, L'Atelier du poisson soluble, 2009
Années 2010
L'arbre et l'enfant, texte de Jean-Luc Coudray, illustrations de Régis Lejonc, éd. L'édune, 2010
Le golem, texte d’Anne Jonas, ill. Régis Lejonc, éd. Nathan, 2010
Le Petit Chaperon rouge ou La petite fille aux habits de fer-blanc: un conte, écrit par Jean-Jacques Fdida, illustré par Régis Lejonc, préface de Bernadette Bricout, graphisme de Célestin, Didier jeunesse, 2010
La carotte aux étoiles, scénario de Régis Lejonc, dessin de Riff Reb's; d'après une histoire originale de Thierry Murat, Éditions de la Gouttière, 2010
Obstinément chocolat, texte d’Olivier Ka, ill. Régis Lejonc, éd. L’édune, Rêve et ris, 2011
Le dragon d'étoiles: un conte tsigane, écrit par Jean-Jacques Fdida, illustré par Régis Lejonc, Dider jeunesse, 2011
Le grillon plus fort que lion, Albéna Ivanovitch-Lair, illustrations Régis Lejonc, Flammarion, 2011
La rue qui ne se traverse pas, Henri Meunier, Régis Lejonc, Notari, 2011
Thélonius et Lola: théâtre, Serge Kribus, illustrations de Régis Lejonc, Actes sud papiers, 2011
Le lac des cygnes de Piotr Tchaïkovski, comp. [adapté par] Élodie Fondacci, ill. de Régis Lejonc, raconté par Élodie Fondacci, Gautier-Languereau, 2012 - album accompagné d'un CD
L'arbre de paix, texte de Anne Jonas, ill. Régis Lejonc, Père Castor-Flammarion, 2013
Le bestiaire fabuleux, Maxime Derouen, Régis Lejonc, Gautier-Languereau, 2013
Hansel et Gretel, J. et W. Grimm, illustrations de Régis Lejonc , Gautier-Languereau, 2013
Loup?, textes et illustrations collectifs, éd. Mange-Livres, 2013
La promesse de l’ogre, texte de Rascal, ill. Régis Lejonc, éd. L’école des Loisirs, 2015
Lumières: l'"Encyclopédie" revisitée, 1713-2013[24], textes de Franck Prévot, illustrations de onze illustrateurs dont Martin Jarrie, Régis Lejonc, Charles Dutertre, Éd. l'Édune, 2013 - Publié pour le tricentenaire de la naissance de Denis Diderot - Fait l'objet d'une exposition au même nom.
Kodhja[13],[15],[16],[17], scénario de Thomas Scotto, dessins de Régis Lejonc, éd. Thierry Magnier, 2015
Peter Pan de James Matthew Barrie, illustré par Régis Lejonc, traduit de l'anglais par Michel Laporte, Gautier-Languereau, 2015
La poupée de Ting-Ting, texte de Ghislaine Roman, illustrations de Régis Lejonc, Seuil jeunesse, 2015
L’ogre Babborco et autres contes, texte de Muriel Bloch, ill. Régis Lejonc, éd. Seuil Jeunesse, 2015
Bagdan et la louve aux yeux d'or, Ghislaine Roman, Régis Lejonc, Seuil jeunesse, 2016
Le lac des Cygnes, Piotr Tchaïkovski, Elodie Fondacci, ill. Régis Lejonc, Gautier-Languereau, 2016 - album accompagné d'un CD
Qu’ils y restent, texte de Régis Lejonc, avec Pascal Mériaux, illustrations de Riff Reb's, Les éditions de la Gouttière, 2016
Tout ou presque sur les bisous volants, texte Annie Agopian, illustrations Régis Lejonc, musiques Bertrand Bonnefon, Thierry Cestac, Stéphane Erny; Annie Agopian, voix, éd. Benjamins media, 2020 - livre-CD
Je n'ai jamais dit, texte Didier Jean et Zad, illustrations Régis Lejonc, Utopique, 2020
Fechamos, texte Gilles Baum, ill. Régis Lejonc, Éditions des Éléphants, 2020
Comme à la maison: journal graphique d'un illustrateur confiné, Régis Lejonc, éd. Régis Lejonc, 2020
Orphée à la recherche d'Eurydice, texte de Clémentine Beauvais, illustrations de Régis Lejonc, Nathan, 2021
Fortune cookie: un spectacle déambulatoire, textes de Didier Delahais, Aurore Jacob et Gwendoline Soublin, illustrations de Alfred et Régis Lejonc, directrice artistique de Monique Garcia, les Éditions Moires, 2021
Les deux géants, Martin Jarrie et Régis Lejonc, éditions HongFei, 2021
Ça ne tourne pas rond, texte et ill. Régis Lejonc, Nathan, 2021
Le berger et l'assassin, Henri Meunier et Régis Lejonc, Little urban, 2022
Collection «Empreinte»[11],[12],[6], en 2009 et 2010
Collection « L'ABéCéDaire»[9],[10], une collection de 20 imagiers[26],[6], conçue et dirigée par Régis Lejonc, en 2007
Un ouvrage pour chaque lettre de l'alphabet, ou parfois deux, illustré chacun par un illustrateur, dont Rascal, Alfred, Martin Jarrie, Marc Boutavant, Frédérique Bertrand ou Olivier Tallec. Régis Lejonc a réalisé U comme 1, V comme 20.
Quelques expositions
2013: «Lumières: l'"Encyclopédie" revisitée, 1713-2013», d'après l'ouvrage éponyme, textes de Franck Prévot, illustrations de onze illustrateurs dont Martin Jarrie, Régis Lejonc, Charles Dutertre, Éd. l'Édune, 2013 (Publié pour le tricentenaire de la naissance de Denis Diderot), Galerie Michel Lagarde.
2015: Exposition personnelle pour les 20 ans de ses travaux d'illustration[5], Escale du livre, Bordeaux
Prix et distinctions
1995: Prix Millepage[8],[2] pour Tour de manège, texte de Olivier Douzou, qu'il a illustré
2000: Prix Tournesol pour Paroles de taulards, scénarios de Éric Corbeyran, plusieurs dessinateurs
2002: Prix Baobab[2] (meilleur album du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis)) pour Au bout du compte, coréalisé avec Martin Jarrie
2002: Prix Tam-Tam[7],[27] pour Marabout d’ficelle, texte de Sébastien Joanniez, qu'il a illustré
2003: Prix Octogone[8],[7] pour La môme aux oiseaux, texte de Henri Meunier, qu'il a illustré
2004: Prix de l'Académie Charles-Cros[7] pour L'oiseau de vérité: un conte musical, texte de Jean-Jacques Fdida, mis en musique par Jean-Marie Machado, qu'il a illustré
2007: Sélection Deutscher Jugendliteraturpreis[28] , catégorie Livre pour enfant, pour Marabout d’ficelle, texte de Sébastien Joanniez, qu'il a illustré
2008: Prix Chrétien de Troyes[29] pour Le phare des sirènes, texte de Rascal, qu'il a illustré
2010: Grand Prix de l'illustration[6] pour Quelles couleurs!
2018: Prix Saint-Exupéry[25] pour Le jardin du dedans-dehors, texte de Chiara Mezzalama, qu'il a illustré
2018: Prix Sorcières[18] catégorie Carrément Beau - Maxi pour Le jardin du dedans-dehors, texte de Chiara Mezzalama, qu'il a illustré
2018: Prix Sorcières[18] catégorie Carrément Sorcières - Fiction, pour Cœur de bois, texte de Henri Meunier, qu'il a illustré
2020: Prix Sorcières[22] catégorie Carrément Sorcières - Non Fiction, pour Dans tous les sens, texte de Philippe Nessmann, qu'il a illustré, avec Célestin
2021: Mention Prix Libbylit[30] délivré par l' IBBY, catégorie Album, pour Fechamos, avec Gilles Baum
Deux de ses ouvrages illustrés font partie de la «Bibliothèque idéale» du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF)[23]: L'arbre qui pense, sur un texte de Raymond Queneau (2002) et Hélena, Ivan et les oies, sur un texte de Muriel Bloch (2002).
Adaptation de son œuvre
En spectacle
La mélopée du phare: le conte du dernier gardien[31], d'après l'ouvrage Le phare des sirènes, texte de Rascal, illustrations Régis Lejonc, publié en 2007; conception Fabien Bondil; adaptation Brice Berthoud; musique Gabriel Fabing; scénographie Brice Berthoud; marionnettes Yseult Welschinger; coproduction Compagnie la Valise, l'Illiade à Illkirch, l'Hectare de Vendôme... et al.; avec Fabien Bondil; création 2013
«Démarrer l'année 2017... Avec deux auteurs-illustrateurs jeunesse adorés des jeunes! Claudine Desmarteau & Thomas Scotto», émission «Le Temps buissonnier» par Aline Pailler, radio France Culture, 8 janvier 2017.
Nathalie Wyss, «Thomas Scotto: " Continuer de rencontrer, beaucoup, de partager, pareil, trouver les mots, pour dire, longtemps… "», site ricochet-jeunes.org, du 2 août 2016.
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