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Famille et formation
Vincent Bioulès est le fils de Jean Bioulès, chef de chœur officiant à la chapelle de l'Enclos Saint-François à Montpellier, et de sa femme Suzanne Bioulès, née Schwarz. Il est le premier enfant d'une fratrie qui comptera trois enfants.
En 1957, il entre aux Beaux-Arts de Montpellier et en faculté de lettres.
En 1961, il s'installe à Paris et fréquente l'École nationale supérieure des beaux-arts où, logiste pour le concours du prix de Rome, il rencontre Michel Parmentier et Pierre Buraglio. Au mois d'août de la même année, il épouse Rosa Stahl, avec qui il aura quatre enfants.
Carrière
En 1966, Vincent Bioulès participe à l'exposition « Impact » à Céret (Pyrénées-Orientales).
En 1969, il fonde le groupe ABC Productions avec Tjeerd Alkema, Jean Azemard, Alain Clément et Patrice Vermeille. L'objectif du groupe est de montrer l'incapacité des structures traditionnelles de diffusion de l'art face à l'art contemporain.
Bioulès est l'inventeur de la dénomination du groupe Supports/Surfaces, dont il est un des animateurs principaux. Il participe à la première exposition du groupe en 1970 à l'ARC à Paris. Il y expose un ensemble de quatre tableaux juxtaposés bleus et blancs, obtenus à l'aide d'un simple ruban adhésif. Il rompt avec le groupe en 1972.
Au milieu des années 1970, il abandonne l'abstraction et revient à la peinture figurative par le biais du portrait et du paysage.
En 1982, il devient professeur à l'école des beaux-arts de Nîmes, en 1988 à celle de Montpellier, enfin, en 1991, à aux Beaux-Arts de Paris.
En , il expose à Mende dans le cadre de l'exposition « Bioulès en vacances », qui retrace ses vacances en Lozère au cours de sa vie.
La galerie La Forest Divonne organise depuis plusieurs années des expositions personnelles de l'artiste, mettant en valeur son travail du motif et de la lumière[2].
Le musée Fabre de Montpellier lui consacre une grande rétrospective pendant l’été 2019[3].
Œuvre
Depuis ses débuts, l’artiste n’a de cesse de peindre «sur le motif». Il s’agit pour lui de restituer une vision qui sur le moment est sûre d’elle-même, autant qu’elle est pleine de son vécu. L’artiste puise son inspiration au cœur de lieux autobiographiques ou sites familiers, paysages qu’il qualifie «un tout».
Vincent Bioulès revient à la figuration dès la fin des années 1970, tout en conservant des réminiscences de rigueur dans ses compositions. L’exposition Supports/Surfaces illustre parfaitement ce passage à la figuration: le principe était de mettre en regard des tableaux abstraits datant des années 1970 avec des œuvres figuratives récentes.
Le sud de la France devient le cadre prédominant de son œuvre, notamment grâce à la présence de sa lumière si singulière, s’incarnant en «personnage principal» de sa toile. Une grande partie de son oeuvre est consacrée à la représentation de paysages tels les étangs situés entre Montpellier et la mer ou encore le pic Saint-Loup.
D’autres peintures sont dédiées à la représentation du jardin attenant à la maison de ses grands parents, à Nîmes. Il fait ainsi référence à ce jardin «perdu», chargé de souvenirs et d’émotions, comme si le temps s’était suspendu.
Ainsi, le paysage demeure le sujet de prédilection de Vincent Bioulès. Il se plait lui-même à dire, que «nous nous souvenons d’un ailleurs, d’un autrefois qui hante notre âme et dont le paysage est la métaphore».
Sacré, James, Un pays mal continué (de la Gardiole aux Aresquiers), Vincent Bioulès, peintures, Montpellier, éd. Méridianes, 2018.
Cinéma
Dans le film de Claude Chabrol Au cœur du mensonge, Vincent Bioulès a été la « main » de Jacques Gamblin, qu'il a conseillé, et a réalisé les œuvres qui figurent dans le film[4].
Peintures
Peinture, 1970, diptyque, huile sur toile, 195 × 194 cm (l'ensemble), musée d'Art de Toulon.
L'Île Maïre II, 1994-1995, huile sur toile, 200 × 300,5 cm, musée d'art de Toulon.
1988: galerie Daniel Templon à Paris, galerie Saint Ravy et galerie Hélène Trintignan à Montpellier[1].
1990: « Vincent Bioulès rétrospective de l'œuvre graphique 1957-1990, musée de l'abbaye Sainte-Croix des Sables-d'Olonne[1].
1999: "Vincent Bioulès, Jalons, 40 ans de peinture", rétrospective, CRAC Alsace, Altkirch[5]
2001: "Le paysage à Marseille dans les années 1990", École Supérieure d'Art, Lorrient.[6] Portraits, nus, paysages et mythologies, Musée d'Art Roger-Quilliot, Clérmont-Ferrand[7]
2002: Nus, paysages et mythologies, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer.[8]
1970: « Supports/Surfaces », musée d'Art moderne de la ville de Paris[1].
1974: « Nouvelle peinture en France, pratiques/théories », Saint-Étienne, musée d'Art et d'Industrie; Chambéry, musée d'art et d'histoire; Lucerne, Suisse, Kunstmuseum; Aix-La-Chapelle, Allemagne, Neue Galerie - Sammlung Ludwig.
Philippe Dagen et Evelyne Artaud, Vincent Bioulès: [portraits, nus, paysages et mythologies]: [exposition, Clermont-Ferrand, Musée d'art Roger-Quilliot, 27 novembre 2001 au 20 janvier 2002], La Seyne-sur-Mer, Musée d'Art Roger-Quilliot, , 48p. (ISBN9782912282712, présentation en ligne)
Marie-Christine Audouy, Myriam Comet-Stapert, Sylvie Casanova-Karsenty, Vincent Bioulès, à la rencontre du paysage, Montpellier, Dévédoc, coll.«CRDP académie de Montpellier», (ISBN978-2-86626-441-3), p.27
Didier Ottinger (dir.), Philippe Dagenet al., Vincent Bioulès, rétrospective de l'œuvre graphique 1957-1990 (catalogue d’exposition - 21 avril au 3 juin 1990), Les Sables-d'Olonne, musée de l'abbaye Sainte-Croix des Sables-d'Olonne, coll.«Cahiers de l'abbaye Sainte-Croix» (no66), , 47p. (BNF35530631).
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