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Yvon Taillandier est un peintre, sculpteur et écrivain français, né le à Paris 15e et mort le à Avignon[2],[3],[4],[5].

Yvon Taillandier
Yvon Taillandier en 1995.
Naissance

15e arrondissement de Paris (Paris)
Décès
(à 91 ans)
Avignon
Nom de naissance
Paul Jean Yvon Taillandier
Nationalité
Française
Activités
Peintre, critique d'art, sculpteur, historien de l’art, écrivain
Mouvement
Art brut, Figuration libre
Archives conservées par
Bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art
Institut national d'histoire de l'art (Archives 082)[1]
Site web

Biographie


Yvon Taillandier à Avignon, le 12 juillet 2013.
Yvon Taillandier à Avignon, le 12 juillet 2013.

Jeunesse


Né à Paris, il passe son enfance à Saint-Rambert-L'Île-Barbe, dans la région lyonnaise, au bord de la Saône. En , ses portraits dessinés sont remarqués par Henriette et Jean Couty, qui le présentent à celui qui deviendra son marchand, Renaud Icard[4].


Activité et activisme


Yvon Taillandier présente sa première exposition personnelle à la galerie L'Art français à Lyon en [4].

Après la Seconde Guerre mondiale, il revient à Paris et noue de profondes amitiés avec les grands artistes de son temps, tels qu'Alberto Giacometti, Georges Braque, Pierre Soulages, André Derain ou encore Joan Miró, notamment par l'élaboration d'ouvrages d'art[3],[4].

En , il fait la rencontre de Gaston Diehl, qui le nomme secrétaire du comité du Salon de mai, poste qu'il occupera jusqu'en [3],[4],[6]. Parallèlement, il apporte son soutien à l'Association Robert Debré, notamment aux projets culturels liés à l'hôpital universitaire du même nom[2].

Dans les années , il abandonne la peinture au profit de la littérature (critique d'art, histoire de l'art). En , il entre à la revue Connaissance des arts, pour laquelle il travaillera 15 ans[2], puis en à la revue XXe siècle pour laquelle il travaille 17 ans[4].

Il contribue à de nombreuses unes du journal L'Humanité au style reconnaissable : « J'ai opté pour des couleurs simples, pures et gaies, parce que mes tableaux, si chargés qu'ils semblent parfois, refusent de paraître lourds et se veulent des chants joyeux, voire des hymnes à la joie. » Il réalisera également une fresque intitulée Figures libératrices, exposée dans le hall du journal pour son centenaire en [3].


Postérité


Il décède à Avignon le [2],[3],[4],[5].

Depuis le , trois dessins de l'artiste, réalisés en (feutre et gouache sur papier, 50 × 65 cm), sont en dépôt à la Présidence de la République[5].

En , la municipalité d’Avignon accepte la donation de la collection de l'artiste léguée par sa femme. Pas moins de 500 œuvres ont été inventoriées et seront présentées d'ici au sein de l’Hôtel de Beaumont de Teste, qui prendra le nom d'espace culturel Yvon Taillandier[6],[7]. Outre les tableaux, dessins et meubles peints de l'artiste, la collection contient également sa bibliothèque, ses manuscrits et livres-objets ; on y trouve étalement quelques pièces d’art populaire, œuvres ou lithographies de ses amis artistes : Joan Miró, Alberto Giacometti, Man Ray, Serge Poliakoff ou encore Jean-Pierre Raynaud[5],[6].


Style


Dans son atelier parisien[8], 2006-2008.
Dans son atelier parisien[8], 2006-2008.

« Mes tableaux se veulent des chants joyeux, voire des hymnes à la joie. »[9]

 Yvon Taillandier

Yvon Taillandier devant l'Ambassade du Taillandier Land[8], 8 rue de l'Agent-Bailly, Paris. Décembre 2006.
Yvon Taillandier devant l'Ambassade du Taillandier Land[8], 8 rue de l'Agent-Bailly, Paris. Décembre 2006.

L’œuvre d’Yvon Taillandier est figuratif, hétéroclite, multicolore, constamment narratif et crée un monde imaginaire avec ses personnages, ses événements. Inventeur du « Taillandier Land », le peintre y décrit un monde inventé avec ses habitants, son univers. Mélangeant image et langage, il se réclame plus tard d’une peinture littéraire. Sa peinture possède une proximité esthétique avec l'Art brut[2],[6].


Expositions personnelles



Œuvres monumentales



Bibliographie de l'artiste



Publications



Collaborations



Notes et références


  1. « https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/0056622 » (consulté le )
  2. Vincy Thomas, « L'auteur et plasticien Yvon Taillandier est mort », sur livreshebdo.fr, (consulté le )
  3. Patrick Le Hyaric, « Yvon Taillandier. Un artiste majeur nous a quittés. », L'Humanité, (lire en ligne)
  4. « Biographie », sur yvon-taillandier.com (consulté le )
  5. Fabien Bonnieux, « Avignon : Giacometti, Miró et Man Ray dans le futur musée », La Provence, (lire en ligne)
  6. Delphine Michelangi, « Inventaire en "Taillandier land" », Avignon(s), Avignon, no 46 « Pour une culture vivante », , p. 14 (lire en ligne)
  7. « Bulle(s) », Avignon(s), no 50 « La ville comme on l'aime », , p. 35 (lire en ligne)
  8. Photo Frédéric Elin.
  9. « Yvon Taillandier : le critique et historien d’art », sur /yvon-taillandier.com (consulté le )
  10. « Œuvres », sur yvon-taillandier.com (consulté le )

Liens externes



На других языках


[en] Yvon Taillandier

Yvon Taillandier (28 March 1926 in Paris – 3 March 2018 in Paris) was a French artist, author and critic.[1][2][3]
- [fr] Yvon Taillandier



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