Le père de Pierre Alechinsky est russe, avec des origines juives, et sa mère est belge, d'origine wallonne. Tous deux sont médecins. Dans les années 1930, Alechinsky étudie à l'école Decroly à Bruxelles. On oblige l’enfant gaucher à écrire de la main droite. La gauche, sa meilleure main, les éducateurs la lui laisseront pour les travaux «de moindre importance»: le dessin[2].
De 1944 à 1948, il étudie l'illustration du livre, la typographie, les techniques de l'imprimerie et la photographie à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles. C'est pendant cette période qu'il découvre l'œuvre d'Henri Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. Il rencontre et se lie d'amitié avec le critique d'art Jacques Putman, qui consacrera de nombreux écrits à son œuvre. Il commence à peindre en 1947 et fait alors partie du groupe Jeune Peinture belge, qui réunit notamment Louis Van Lint, Jan Cox, et Marc Mendelson.
Cobra
Pierre Alechinsky devient très rapidement l'un des acteurs majeurs du monde artistique belge de l'après-guerre. Il fonde avec Olivier Strebelle et Michel Olyff dans une maison communautaire, les Ateliers du Marais. Après sa rencontre avec le poète Christian Dotremont, l'un des fondateurs du groupe Cobra[3], il adhère en 1949 à ce mouvement d'avant-garde artistique, rejoignant Karel Appel, Constant,Corneille, Jan Nieuwenhuys et Asger Jorn. Il participe aussitôt à la première exposition internationale de Cobra au Stedelijk Museum.
Pendant la brève existence du groupe, il s'y implique très fortement, organisant des expositions, comme la deuxième exposition internationale d'art expérimental Cobra au palais des beaux-arts de Bruxelles en 1951 et contribuant à la réalisation de la revue Cobra. Le rôle capital que joue pour lui le mouvement Cobra tient autant aux personnes qu'aux idées défendues: spontanéité sans frein dans l'art, d'où rejet de l'abstraction pure et du «réalisme socialiste», refus de la spécialisation.
Après la dissolution du groupe Cobra, dont il perpétuera l'esprit («CoBrA, c'est mon école», a-t-il pu dire[réf.nécessaire]), Pierre Alechinsky s'installe à Paris, où il va côtoyer les surréalistes. Il va compléter sa formation de graveur et s'initier à de nouvelles techniques à l'Atelier 17, dirigé par Stanley Hayter. C'est l'époque, à partir de 1952, où il se lie d'amitié avec Alberto Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et où il commence une correspondance régulière avec le calligraphe japonais Morita Shiryū(en) de Kyōto.
La consécration
[Titre?] (1978), lithographie en couleur, Apeldoorn, musée CODA.
En 1954, il fait la connaissance du peintre chinois Walasse Ting, qui aura une grande influence dans l'évolution de son œuvre.
Alechinsky présente, cette même année, sa première exposition personnelle à la galerie Nina Dausset, à Paris. Sa première grande exposition est organisée en 1955 au palais des beaux-arts de Bruxelles. En 1958, l’Institute of Contemporary Arts de Londres accueille ses œuvres (Alechinsky: encres). En 1960, lors de la 30eBiennale de Venise , il expose au pavillon belge.
Il abandonne progressivement l'huile pour des matériaux plus rapides et plus souples comme l'encre, qui lui permet de donner libre cours à un style fluide et sensible. Fasciné par la calligraphie orientale, dont la spontanéité l'attire, il effectue plusieurs voyages en Extrême-Orient et tourne en 1955 à Kyōto un film documentaire sur la calligraphie japonaise. Même si La Nuit (1952, Kurashiki, Ohara Museum of art) contient déjà cette inspiration de l'Extrême-Orient par la rencontre entre signe et écriture hors du champ de la couleur, le film Calligraphie japonaise, monté en 1958, témoigne de l'impact de cette découverte sur sa propre technique. Christian Dotremont en a écrit le commentaire et André Souris la musique.
Soutenu par la galerie de France, il effectue, à partir des années 1960, de fréquents séjours à New York, où il découvre en 1965 une technique qui lui conviendra bien, la peinture acrylique, à laquelle l'initie Walasse Ting. Cette même année, il crée son œuvre la plus célèbre Central Park, avec laquelle il inaugure la peinture «à remarques marginales», inspirée de la bande dessinée[4], où l'image centrale est entourée, sur les quatre côtés, d'une série de vignettes destinées à compléter le sens du tableau. L'interaction entre les deux zones est à la fois énigmatique et fascinante.
Toujours en 1965, André Breton, un an avant sa mort, invite Pierre Alechinsky à participer à la 21eExposition internationale du Surréalisme, L'Écart Absolu.
Il illustre le Traité des excitants modernes d'Honoré de Balzac en 1989. Le livre, accompagné d'une postface de Michel Butor est publié par Yves Rivière.
En 1975, le ministère de la Culture lui commande un service de table qu'il a réalisé en collaboration avec la Manufacture de Sèvres. Il sera complété l'année suivante par un service à café au chiffre de Michel Guy. Entre 2000 et 2004, il revient régulièrement dans les ateliers de la manufacture pour peindre des décors sur le service Diane, une forme de service de table issue du répertoire de Sèvres - Cité de la céramique.
En 1998, dans le cadre d'une commande publique, il a réalisé pour la Chalcographie du Louvre une gravure à l'eau-forte et à l'aquatinte intitulée Le Pinceau voyageur[5].
En 1992, on lui confie la décoration de la rotonde d'accès de l'hôtel de Lassay à l'Assemblée nationale[6].
En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
En 2006, dans la revue Trou no16, paraît le travail «Main courante» qu'il a créé spécialement pour cette revue et dont l'édition de tête contient une eau-forte intitulée Temps passé tirée sur des feuilles d'un ancien registre des douanes françaises.
De à , à l'occasion des 80 ans d'Alechinsky, les Musées royaux des beaux-arts de Belgique de Bruxelles lui rendent hommage à travers une exposition rétrospective de l'ensemble de la carrière de l'artiste et c'est à cette occasion qu'il déclara que l'art actuel n'est qu'une question de relation[réf.souhaitée].
La galerie Lelong à Paris représente et expose régulièrement l'œuvre de Pierre Alechinsky depuis 1979.
Il a fait partie du jury du prix Godecharle.
Œuvres
1965: Central Park, acrylique sur marouflé sur toile, 162 × 193 cm, collection de l'artiste[7].
1968: Coupe sombre, acrylique, parchemin sur toile, 100 × 244 cm, Cologne, musée Ludwig.
1970: Loup, encre sur papier (manuscrit d'archive), signée et datée à l'encre rouge en bas au centre, 39 × 23 cm, musée d'Évreux.
1976: Action privilégiée, aquarelle et dessin sur papier, signée et datée à l'encre rouge en haut à gauche, 34 × 24 cm. musée d'Évreux.
1980-1983: Al alimón, série d'aquarelles, dessins et acrylique, peinture acrylique, encre de Chine, 12 œuvres réalisées en collaboration avec le peintre mexicain Alberto Gironella(en), format moyen entre 59-95 × 63–98 cm, collection particulière[réf.nécessaire].
1981: Le Passé inaperçu, acrylique et encre de Chine, musée national d'Art moderne à Paris.
1985: Album et bleu, 48 dalles de lave émaillées sur un socle en béton, au musée en plein air du Sart Tilman (université de Liège)[8].
Paysage calciné, huile sur toile, 114 × 146 cm[9].
1992: les fresques de la rotonde reliant le Palais- Bourbon et la galerie des Fêtes à l'Assemblée nationale, s’articulant autour du thème défini par l’inscription du poète Jean Tardieu: Les hommes cherchent la lumière dans un jardin fragile où frissonnent les couleurs.
1991: Petite falaise illustrée, plaques de lave émaillée. Décor mural extérieur réalisé pour le musée Pierre-André-Benoit à Alès, qui conserve une vingtaine d'œuvres de l'artiste.
Non daté:
Votre dévoué serviteur, aquarelle sur vélin, 392 × 235 cm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts[10];
Rendez-vous, encre de Chine sur vergé, 25 × 20,5 cm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts[11];
Par Porteur, encre de Chine sur papier vergé, 20,8 × 12,9 cm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts[12].
Ces trois dessins ont été exécutés sur des courriers adressés à un monsieur Stock, au 15 du quai Malaquais à Paris, où il résidait comme secrétaire personnel du duc Prosper Louis d’Arenberg, jusqu’à la vente de son hôtel en 1823. Mettant en œuvre cette dialectique de l’écrit et du dessin, Alechinsky conçoit avec son pinceau une figure masculine fortement structurée, représentée à mi-corps ou réduite à une tête monumentale. Il utilise les caractéristiques de la lettre, l’adresse, les mots, les cachets, les chiffres qui couvrent le papier pour leur donner un rôle et une place dans la composition qu’il invente[13].
Expositions
Alechinsky, musée d'Art moderne de la ville de Paris, -. Catalogue, texte Jacques Lassaigne.
Alechinsky, Paris, musée national de la Marine, du au .
Genève, galerie Sonia Zannettacci, Alechinsky — Au fil de l’encre, -. Catalogue, texte de Daniel Abadie.
Cobra & Cie… dans les collections du Centre de la Gravure, exposition produite par le Centre de la gravure et de l'image imprimée à La Louvière, du au .
Alechinsky. Sorties de presse, au Botanique à Bruxelles, du au , exposition produite par le Centre de la gravure et de l'image imprimée.
Pierre Alechinsky. Flora Danica, Silkeborg, Museum Jorn, -.
Bédarieux, espace d'art contemporain, Alechinsky – les affiches. –.
Peter et Pierre. Alechinsky, 40 ans de lithographies avec Peter Bramsen, musée de la Cohue, Vannes, du au [15].
Alechinsky: ronds, Galerie Lelong, Paris, du au [16].
Jean-Jacques Levêque, Pierre Alechinsky (ill.), L'Espace d'un doute, Éditions PAB, 1967
Joyce Mansour, Pierre Alechinsky (ill.), Le Bleu des fonds, Éditions Le Soleil Noir, 1968
Jean-Clarence Lambert et Pierre Alechinsky, Laborinthe: Code 2 (Bibliopus), Éditions G. Fall, 1973
Roger Caillois et Pierre Alechinsky, Un Mannequin sur le trottoir, Éditions Y. Rivière, 1974
Michel Butor et Pierre Alechinsky, Le Rêve de l'ammonite, Éditions Fata Morgana, 1975
Emil Cioran et Pierre Alechinsky, Essai sur la pensée réactionnaire: à propos de Joseph de Maistre, Éditions Fata Morgana, 1977
Odysseas Elytis, Jacques Lacarrière, et Pierre Alechinsky, Les Clepsydres de l'inconnu: Poèmes (Dioscures), Éditions Fata Morgana, 1980
Jean Frémon: Pierre Alechinsky, Notes et remarques sur le motif, derrière le Miroir N 247, Galerie Maeght, 1981
Jorge Luis Borges et Pierre Alechinsky (ill.), Treize poèmes Dioscures, Éditions Fata Morgana, 1983 (ISBN978-2-85194-712-3)
Pierre Alechinsky et Gilbert Lascault, Arrondissements: Avec, pas à pas, leurs légendes, Éditions D. Lelong, 1983
Michel Butor et Pierre Alechinsky, Le Chien roi, Éditions D. Lelong, 1984
Roger Caillois et Pierre Alechinsky, La Lumière des songes, Éditions Fata Morgana, 1984
Jacques Dupin et Pierre Alechinsky (ill.), De singes et de mouches, Éditions Fata Morgana, 1983 (ISBN978-2-85194-367-5)
Christian Dotremont et Pierre Alechinsky, Commencements lapons, Éditions Fata Morgana, 1985
Pierre Alechinsky et Françoise Armengaud, Titres, Éditions Méridiens-Klincksieck, 1988 (ISBN978-2-86563-203-9)
Pierre Alechinsky et Christian Dotremont, Dotremont et Cobra-forêt, Éditions Galilée, 1988 (ISBN978-2-7186-0342-1)
André Pieyre de Mandiargues et Pierre Alechinsky, Les portes de craie, RLD, 1989
Pierre Alechinsky et Michel Sicard, Extraits pour traits, Éditions Galilée, 1989 (ISBN978-2-7186-0320-9)
Jean Frémon: Eclipses, gravures de Pierre Alechinsky, Fourbis, 1990
Michel Sicard, Pierre Alechinsky, et Uffe Harder, Flore danoise, Ateliers Dutrou, 1991
Pierre Alechinsky, Roger Caillois et Amos Kenan, Alechinsky, travaux d'impression, Éditions Galilée, 1992 (ISBN978-2-7186-0355-1)
Gérard Macé et Pierre Alechinsky, Choses rapportées du Japon, Éditions Fata Morgana, 1993 (ISBN978-2-85194-078-0)
Daniel Abadie, Toiles, grès et porcelaines, Ed. Galerie Lelong, Paris, 1994, (ISBN2 85587-205-7)
Jean-Yves Bosseur et Pierre Alechinsky, La plume: Pour orchestre d'harmonie, Éditions Actes Sud, 1995
Pierre Alechinsky et Jean Tardieu, Le jardin fragile, Éditions Gallimard, 1995 (ISBN978-2-07-011524-2)
Pierre Bettencourt et Pierre Alechinsky, La planète Aréthuse, Ateliers Dutrou, 1996
Luc de Heusch, Pierre Alechinsky et Adolphe Nysenholc, Cobra en Afrique, Éditions de l'Université de Bruxelles, 1997 (ISBN978-2-8004-1046-3)
Salah Stétié et Pierre Alechinsky, 5 dans ton œil, Atelier Dutrou, 1998
Jean Clair, Alechinsky, Sur le vif, Ed. Galerie Lelong, Paris, 1999, (ISBN2 86882-034-4)
James Ensor, Pierre Alechinsky, Gisèle Ollinger-Zinque, Ensor, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 1999 (ISBN978-90-76704-06-7)
Pierre Daix et Pierre Alechinsky, Pierre Alechinsky, Éditions Ides et Calendes, 1999 (ISBN978-2-8258-0152-9)
Pierre Alechinsky et Gérard Mans, Hors cadre: Choix de textes, Labor, 2000 (ISBN978-2-8040-1091-1)
Pierre Bettencourt et Pierre Alechinsky, Les nonnes grises, Atelier Dutrou, 2002
Pierre Dumayet et Juan Manuel Bonet, Alechinsky, Le pinceau même, Ed. Galerie Lelong, Paris, 2001, (ISBN2 86882-048-4)
Erik Satie et Pierre Alechinsky, Indications de jeu, La Pierre d'Alun, 2003 (ISBN978-2-87429-041-1)
Dominique Radrizzani et Pierre Alechinsky, Carnets en deux temps, Les Cahiers dessinés, 2004
Georges Bataille et Pierre Alechinsky, Lettre à René Char sur les incompatibilités de l'écrivain, Éditions Fata Morgana, 2005 (ISBN978-2-85194-665-2)
René de Obaldia et Pierre Alechinsky, Terrils, Paris: Galerie Lelong, 2006 (ISBN2 86882-078-6)
Pierre Alechinsky et Charles Fourier, Harmonie aromale des astres, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN978-2-85194-666-9)
Julien Gracq et Pierre Alechinsky, Plénièrement suivi de Une journée chez Eliza, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN978-2-85194-672-0)
Marcel Proust, Pierre Alechinsky (ill.), Journées de lecture, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN978-2-85194-684-3)
Blaise Cendrars, Pierre Alechinsky (ill.), La Légende de Novgorode, Éditions Fata Morgana, 1996 (ISBN978-2-85194-428-3)
Ivan Alechine, Christian Dotremont, et Pierre Alechinsky (ill.), Tapis et caries, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN978-2-85194-668-3)
Daniel Abadie et Pierre Alechinsky, Alechinsky, Éditions de Campredon-Maison René Char, 2006 (ISBN978-2-7541-0121-9)
Pierre Dumayet et Pierre Alechinsky, À la recherche du féminin: Abécédaire, Éditions L'Échoppe, 2007 (ISBN978-2-84068-199-1)
René de Obaldia et Pierre Alechinsky, Terrils, Galerie Lelong, 2007 (ISBN978-2-86882-078-5)
Pierre Alechinsky et Frédéric Charron, Alechinsky: les affiches, Catalogue raisonné des affiches, Éditions Ides et Calendes, collection «Catalogues raisonnés», 2007 (ISBN978-2-8258-0225-0)
Hélène Cixous et Pierre Alechinsky, Ciguë: Vieilles femmes en fleurs, Éditions Galilée, 2008 (ISBN978-2-7186-0773-3)
Jean-Clarence Lambert et Pierre Alechinsky, Cobra, un art libre: Précédé de Cobra dans le rétroviseur, Éditions Galilée, 2008 (ISBN978-2-7186-0779-5)
Pierre André Benoit et Pierre Alechinsky, Immobile mobile, Les éditions de Rivières, 2009
Daniel Abadie, Ronds, Ed.Galerie Lelong, Paris, 2010, (ISBN978-2-86882-089-1)
Pierre Alechinsky et Dominique Radrizzani, Enfance de la majuscule, Fontfroide, Éditions Fata Morgana, 2010
Dominique Radrizzani, Alechinsky: Flora Danica, Paris, Les Cahiers dessinés, 2011
Pierre Alechinsky, André Jacqmain, Philippe Roberts-Jones, Salah Stétié et Danièle de Temmerman, Urvater, histoire d'une collection, Stichting Kunstboek, , Joseph-Berthold Urvater, (ISBN978-90-5856-451-1)
Récompenses et distinctions
1994: docteur honoris causa de l'Université libre de Bruxelles[23]
2010: docteur honoris causa de l'université de Liège
2018: Praemium Imperiale, Association japonaise des beaux-arts[24]
Mouvement créé en 1948, regroupant des artistes issus de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam (d'où son acronyme), qui préconise un retour à un art plus provocant, agressif et audacieux.
Ou des polyptyques de la Renaissance, des icônes byzantines…
Roger Pierre Turine, «Pierre Alechinsky honoré par une distinction exceptionnelle du Japon» dans La Libre.be, site web du quotidien belge La Libre Belgique, 11 juillet 2018, consulté le 11/07/2018.
(de) Müller-Yao, Marguerite Hui, Der Einfluß der Kunst der chinesischen Kalligraphie auf die westliche informelle Malerei, Diss. Bonn, Köln 1985 (ISBN3-88375-051-4).
(de) Müller-Yao, Marguerite, «Informelle Malerei und chinesische Kalligrafie», in Begegnung und Wandel, (hrsg von Heinz Althöfer, Schriftenreihe des Museums am Ostwall; Bd. 2), Dortmund 2002 (ISBN3-611-01062-6).
(de) Rolf Wedewer, Die Malerei des Informel. Weltverlust und Ich-Behauptung, Deutscher Kunstverlag, Munich, 2007 (ISBN978-3-422-06560-4).
Filmographie
Luc de Heusch, Alechinsky d'après nature, 1970, 20 minutes; Alechinsky le grand, 1972.
Jean Antoine, Pierre Alechinsky, 50 minutes, RTBF, Magazine «Styles», 1974 (en ligne).
Intervention de Pierre Alechinsky dans le film Les Ensortilèges de James Ensor de Nora Philippe, 60 minutes, prod. Abacaris Films, 2010, diffusion ARTE et RTBF, 2011 (en ligne).
Pierre Alechinsky est coscénariste de Perséphone (1951), le seul film du groupe CoBrA.
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