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Le Catalogue des œuvres d'Hyacinthe Rigaud est la liste des tableaux actuellement connus du portraitiste Hyacinthe Rigaud (1659-1743) ; lequel a acquis sa principale notoriété grâce à son célèbre portrait de Louis XIV en grand costume royal, peint en 1701[1].

Autoportrait d'Hyacinthe Rigaud dit « au manteau rouge » (1692), gravure de Pierre Drevet.
Autoportrait d'Hyacinthe Rigaud dit « au manteau rouge » (1692), gravure de Pierre Drevet.
Signature autographe d'Hyacinthe Rigaud d'après l'un de ses testaments.
Signature autographe d'Hyacinthe Rigaud d'après l'un de ses testaments.
Signature de l'atelier d'Hyacinthe Rigaud (non autographe) et valant pour identification de l'auteur.
Signature de l'atelier d'Hyacinthe Rigaud (non autographe) et valant pour identification de l'auteur.

Présentation


Cette liste a été établie grâce à plusieurs sources primaires telles le Livre de raison de l'artiste publié en 1919 par Joseph Roman, lui-même établi d'après les manuscrits originaux des comptes de l'artiste. Les œuvres sont classées par genre puis par année de production, lorsque celle-ci est connue, d'après ces livres de comptes publiés en 1919. Il s'agit de la seule liste publiée officiellement à ce jour[2], laquelle reprend celle d'Eudel, faite neuf ans plus tôt[3]. Pour des raisons de lisibilité, il a été mis en gras, les œuvres identifiées avec certitude. Les autres sont ceux soumis à caution dont aucune source directe n'atteste l'identification certaine. Leur intitulé est reporté à l'identique des corrections faites par le transcripteur le plus récent des livres de comptes.

Deux versions manuscrites des livres de comptes du peintre Hyacinthe Rigaud sont conservées à Paris, l'une à la bibliothèque de l'École nationale supérieure des beaux-arts et l'autre à la bibliothèque de l'Institut de France.

Le manuscrit de l’Institut est composé de deux volumes ayant appartenu à Antoine Moriau, avocat, procureur du roi et de la ville de Paris, célèbre bibliophile et porte d’ailleurs sa marque : « Ex bibliotheca Antonii Moriau procuratoris et advocati regis et urbis ». Ces volumes passèrent ensuite à la bibliothèque de la ville de Paris puis, au début du Second Empire, furent légués à celle de l’Institut (nos 624 et 625). Le premier propose, année par année, la liste des portraits originaux peints entre 1681 et 1743 ainsi que les copies réalisées. Les annotations rajoutées d’une autre main que l’on y trouve çà et là et qui deviennent presque exclusifs à partir de 1736 sont sans doute de la main d’Hendrick van Hulst (1685-1754), ami et biographe de Rigaud, historien de l’Académie, sans doute le premier possesseur des volumes à la mort de l’artiste. Quant au second, il porte le titre de Mémoire de l’argent que j’ai donné des copies que j’ay fait faire entre 1694 et 1726.

Le manuscrit de l’École nationale supérieure des beaux-arts, quant à lui, semble être de la main même de Hulst. Incomplet (il ne couvre que les années 1681 à 1698), il est d’une écriture très soignée et contient un certain nombre de précisions que l'on peut recouper avec les précédents manuscrits. C'est ainsi qu'a procédé le premier Joseph Roman, en 1919[4], suivi par le professeur George Ven Derveer Gallenkamp pour sa thèse soutenue à l'Harvard University en 1956[5]. Ariane James-Sarazin a également soutenu une thèse non publiée sur le peintre[réf. nécessaire].


Portraits



Années 1680



1681

Charles Simonneau.
Charles Simonneau.

1682

Charles de La Fosse, localisation inconnue[N 1],[8].
Charles de La Fosse, localisation inconnue[N 1],[8].

1683

Martin Desjardins (1683), château de Versailles.
Martin Desjardins (1683), château de Versailles.

1684

Marie Cadenne (1684), musée des beaux-arts de Caen.
Marie Cadenne (1684), musée des beaux-arts de Caen.

1685

Monsieur Sarrazin (1685), localisation inconnue.
Monsieur Sarrazin (1685), localisation inconnue.

1686

Suzanne de Boubers de Bernâtre (1686), Kunsthaus de Zurich.
Suzanne de Boubers de Bernâtre (1686), Kunsthaus de Zurich.

1687

Jean de Brunenc, gravure, Perpignan, musée Hyacinthe-Rigaud.
Jean de Brunenc, gravure, Perpignan, musée Hyacinthe-Rigaud.

1688

Jean-Baptiste de Montginot (1688), localisation inconnue.
Jean-Baptiste de Montginot (1688), localisation inconnue.

1689

La Duchesse de Montpensier, gravure d’après Hyacinthe Rigaud.
La Duchesse de Montpensier, gravure d’après Hyacinthe Rigaud.
François Girardon, sculpteur, Milan, Museo d'arte antica (it).
François Girardon, sculpteur, Milan, Museo d'arte antica (it).

Années 1690



1690

Jean-Baptiste Boyer d’Éguilles, gravure d'après Rigaud.
Jean-Baptiste Boyer d’Éguilles, gravure d'après Rigaud.
Charles-Amédée de Broglie, comte de Revel, gravure d'après Rigaud.
Charles-Amédée de Broglie, comte de Revel, gravure d'après Rigaud.

1691

Pierre Mignard, dessin, localisation inconnue.
Pierre Mignard, dessin, localisation inconnue.
Charles-René d'Hozier (1691), localisation inconnue.
Charles-René d'Hozier (1691), localisation inconnue.

1692

Étude pour le portrait de la marquise Madeleine Thérèse Euphrasie de Marillac, marquise d’Ecquevilly et de ses trois enfants (1692), craie noire et blanche sur papier bleu, localisation inconnue[37].
Étude pour le portrait de la marquise Madeleine Thérèse Euphrasie de Marillac, marquise d’Ecquevilly et de ses trois enfants (1692), craie noire et blanche sur papier bleu, localisation inconnue[37].
La Famille Léonard (1692), Paris, musée du Louvre.
La Famille Léonard (1692), Paris, musée du Louvre.

1693

Pierre Clément d’Affincourt, gravure de Jean Audran d'après Rigaud.
Pierre Clément d’Affincourt, gravure de Jean Audran d'après Rigaud.
François-Henri de Montmorency Bouteville, maréchal de France, gravure d'après Rigaud.
François-Henri de Montmorency Bouteville, maréchal de France, gravure d'après Rigaud.

1694

Guy-Crescent Fagon, gravure d'après Rigaud.
Guy-Crescent Fagon, gravure d'après Rigaud.
Louis XIV (1694), localisation inconnue.
Louis XIV (1694), localisation inconnue.

1695

François Agésilas de Grossoles, marquis de Flamarens (1695), localisation inconnue.
François Agésilas de Grossoles, marquis de Flamarens (1695), localisation inconnue.
Léonard de Lamet, gravure d'après Rigaud.
Léonard de Lamet, gravure d'après Rigaud.
Jean de Souza, 6e comte de Prado (1695), localisation inconnue.
Jean de Souza, 6e comte de Prado (1695), localisation inconnue.

1696

La comtesse de Lignières, château de Parentignat.
La comtesse de Lignières, château de Parentignat.
François-Robert Secousse, gravure d'après Rigaud.
François-Robert Secousse, gravure d'après Rigaud.

1697

Louis-Antoine de Noailles, gravure d'après Rigaud.
Louis-Antoine de Noailles, gravure d'après Rigaud.
Charles-Joachim Colbert de Croissy (1697), localisation inconnue.
Charles-Joachim Colbert de Croissy (1697), localisation inconnue.

1698

Jacques-Bénigne Bossuet, Florence, Galerie des Offices.
Jacques-Bénigne Bossuet, Florence, Galerie des Offices.
Matthias-Johann von der Schulenburg (1698), Brunswick musée Herzog Anton Ulrich.
Matthias-Johann von der Schulenburg (1698), Brunswick musée Herzog Anton Ulrich.
Anne-Catherine de Labriffe (1698), localisation inconnue.
Anne-Catherine de Labriffe (1698), localisation inconnue.

1699


Années 1700



1700


1701


1702


1703


1704


1705


1706


1707


1708


1709


Années 1710



1710


1711


1712


1713


1714


1715


1716


1717


1718


1719


Années 1720



1720


1721


1722


1723


1724


1725


1726


1727


1728


1729


Années 1730



1730

Autoportrait - Musée des Beaux-Arts de Narbonne 1730
Autoportrait - Musée des Beaux-Arts de Narbonne 1730

1731


1732


1733


1734


1735


1736[N 64]


1737


1738


1739


Années 1740



1740


1741


1742


1743


Portraits non datés


Sainte Madeleine pénitente (vers 1710), localisation inconnue.
Sainte Madeleine pénitente (vers 1710), localisation inconnue.

Tableaux d'histoire ou de genre



Notes et références



Notes


  1. Huile sur toile ovale, 83,2 × 66,2 cm.
  2. C’est grâce aux récits de Hulst et de Dezallier d'Argenville que nous pouvons supposer la production du portrait du joaillier Matheron. Le second rapporte l’anecdote ainsi : « Quelques portraits commencèrent sa réputation ; son premier morceau fut le portrait d'un nommé Materon, joaillier, qu'il fit au premier coup dans le goût de VanDyck. Ce portrait passa successivement au fils et au petit-fils du joailier. Ce dernier, voulant s'assurer s'il était de Rigaud, le fit porter chez lui. Sur le nom de Materon, Rigaud reconnu son ouvrage : La tête, dit-il, pourraît être de Van Dyck, mais la draperie n'est pas digne de Rigaud, et je la veux repeindre gratuitement […] ». Huslt fait sans doute référence à l’édition de d’Argenville lorsqu’il tente de corriger « le trait du portrait de Materon qu’on trouve placé dans une vie imprimée de Rigaud, quoique d’une façon un peu défigurée […] ». En gage de sa bonne foi, il précise : « En restituant ce trait dans toute sa simplicité, tel que je le tiens de M. Rigaud même, cette indication n’en recevra que plus d’éclat. » Si l’on suit le second, Materon fils était persuadé que le portrait de son grand-père avait été fait par Van Dyck et c’est ainsi qu’il le présenta au catalan : « Rigaud crut d’abord qu’il le vouloit plaisanter, et lui dit : J’en suis bien aise. L’autre, d’un air sérieux, reprit : « Quoi ! Monsieur, il me semble que vous ne le croyez pas de Van Dyck ! Non répliqua Rigaud, car il est de moi, et même je ne suis pas trop content de l’habillement, et y veux retoucher pour le mettre plus d’accord avec la tête qu’il ne l’est ». Dorbec, s’inspirant sans doute de d’Argenville et de Hulst, confirme l’existence de ce tableau : « En 1732, le peintre était réapparu avec un des plus beaux morceaux que, paraît-il, on eût pu voir, une grande figuration d’un sieur Matheron, joaillier, qu’il avait peinte quarante-neuf ans auparavant et qui devait lui être une de ses productions préférés ». Ceci mènerait à l’année 1683.
  3. Roman ne faisait aucune proposition, mais il s'agit probablement de l’abbé Fayolle de La Ferrière qui remplaça l’abbé Thé du Châtellier, principal du collège de Rennes, alors démissionnaire (voir Titres concernant le collège de la ville de Rennes, série GG288, Archives de Rennes.
  4. Huile sur toile collection privée. Ancienne collection Sarasin, banque Suisse. Daté et signé au dos de la toile.
  5. Roman identifiait ce modèle comme étant Marguerite-Marie de Harlay qu’il dit épouse d’Adrien-Alexandre de Hannivel (1660 – Crèvecœur, 3 novembre 1701), comte de Mannevilette et marquis de Crèvecœur. Or ce dernier, dont le patronyme se trouve parfois orthographié Hanivel, Hanyvel, Hennivel ou de Hangvel, s’était marié le 28 avril 1690 à Claude Élisabeth de Harlay (1676 – Paris, 28 août 1758), fille de Françoise Louise Marie Boucherat (mort en 1731) et de Nicolas Auguste de Harlay (qui meurt le 2 octobre 1704), seigneur et comte de Bonneuil et de Cléry. Il semble donc qu'il faille plutôt voir la mère de Adrien-Alexandre, Marie Le Camus (1628-1726)
  6. Milan, Civico Museo d’Arte Antica, Castello Sforzesco. Inv. 452. Au dos de la toile : « Portrait du fameux François Girardon, sculpteur du roi Louis XIIII, Chancelier de son académie de peinture et de sculpture célébré par les excellents ouvrages qu’il a faict à Versailles et par le superbe mausolée du cardinal de Richelieu qui est à la Sorbonne peint par son ami Hyacinthe Rigaud, en 1689 à Paris. » On reconnaît le sculpteur Girardon et son gros grain de beauté près du nez.
  7. Roman interprétait ce modèle comme « Frangois de Caillabot de la Salle, aumônier du roi : il fut évêque de Tournay de 1693 a 1705 »
  8. Le marquis de Saint-Ange possédait une belle collection d’œuvres d’art dans son hôtel de la rue Saint-Avoye : « Il aimoit, lui aussi, les tableaux modernes, surtout ceux de Rigaud, qui lui fit deux fois son portrait, et peignit aussi celui de sa femme. » (Du Pradel, op. cit.).
  9. Paiement inscrit aux livres de comptes en 1693 pour 128 livres et 10 sols (« M. de Louan [Louans] »). Roman restait hésitant en mentionnant sans trancher plusieurs membres de la famille Loüan de Coursays, originaire du Cher. La présence, deux ans plus tard, d’un portrait de l’épouse du présent modèle, tendrait cependant à choisir Pierre-Gilbert de Louan plutôt que son cousin, Jean de Louan Coursays (1685-1751). Ce dernier, en effet, ne se mariera que vers 1705. Fils de Pierre de Louan, écuyer, seigneur de Persat et de Geneviève de Heulhard (Martial-Alphonse Chazaud, Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 […] Allier, Tome I, Archives civiles de l’Allier, 1883, série A et B, p. 217. Leur fils, Pierre de Louan de Persat, seigneur de Monfan, le Plaix et La Jolivette, épousa, le 16 juin 1727, Louis Prisye de Curty, fille de Philippe, élu en l’élection de Nevers et de Claude Moquot. Voir Chazaud, op. cit. p. 229). Pierre-Gilbert était titré seigneur du Plaix, Persat et La Jolivette. C’est le 25 février 1692 qu’il épousa Anne-Antoinette Aumaître, fille de Pierre Aumaistre, seigneur de Chirat, et de Marie Rapine.
  10. « M. Delaloire le cadet » fut également entrepreneur des charrois de l’artillerie, mort entre 1714 et 1720. En 1684, Rigaud avait peint les portraits de ses parents, Antoine de La Loëre, échevin de Paris, procureur puis doyen des procureurs en la Chambre des comptes et Marguerite Boisseau pour 132 livres.
  11. Paiement inscrit aux livres de comptes en 1693 pour 120 livres (« M. Rouillé du Coudray »)
  12. Son époux, Louis Hindret de Frenneval, passera chez Rigaud l’année suivante.
  13. Roman interprétait ce modèle comme étant Renée-Élisabeth Pucelle, fille de Pierre Pucelle et d’Anne Roujault qui n’épousa pourtant que le 4 février 1704, sur la paroisse Saint-André-des-Arts à Paris, Nicolas II de Frémont (1666-1749). Il ne peut donc s'agir d'elle ici mais plutôt de sa future belle-mère, Geneviève Damon (v. 1625-1703).
  14. Il se fait portraiturer arborant sa récente décoration de chevalier de Saint-Louis (D’Hozier, 1817, I, p. 158-159).
  15. Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle. Inv. 2580. Voir Marcheteau de Quincay, 2006, p. 8-9, repr. fig. 5. Imitant l’attitude du maréchal de Luxembourg fixée par Rigaud en 1694.
  16. Il fut fait, justement en octobre 1695, brigadier des armées du Roi.
  17. Bien que Roman identifie ce portrait comme étant François de Monestay, il semble plus logique d’y voir son fils, François-Amable de Monestay (mort le 28 décembre 1719), marquis de Chazeron (1697) à la mort de son père, et qui fut chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis depuis 1695.
  18. Paiement inscrit aux livres de comptes en 1696 pour 300 livres (« M. le président Duré, de Lion »). L’interprétation de Roman était fautive. En effet, Jean-Baptiste-François Durey de Bourneville-Mesnières (1705-1785), qu’il proposait, époux en 1733 de Louise-Marie Pouynet de La Blinière (1732-1741), ne correspond pas à la date de confection du présent portrait. Il faudra plutôt y voir son père, Jean-Baptiste Durey de Vieuxcourt (1665-1747).
  19. Collection privée. Signée et datée au dos. Roman proposait l’épouse du médecin Jean Dervilliers.
  20. Roman proposait les effigies de Jacques de La Noue (1641-1711), Comte du Vair, Baron de Crenolles, Seigneur de Crazelles, Colonel, maître de camp d’un régiment de cavalerie, Brigadier des armées du Roi, Chevalier de Saint Louis époux depuis 1679 de Catherine de Vieuxpont, fille d’Alexandre, Marquis de Vieuxpont et sœur unique de Guillaume, Marquis de Vieuxpont, Lieutenant général des Armées du Roi, Gouverneur de Charlemont et Commandant au pays d’Aunis. Mais sans conviction. Rigaud étant souvent sollicité pour commémorer des événements marquants, il dut plus probablement peintre les portraits de deux jeunes épousés depuis le  : François de La Noue (1672-1716), était écuyer valet de garde robe du roi (1695), Contrôleur général des restes du pays Lyonnais Forest Beaujolais Roussillon et Languedoc et de Jeanne-Françoise de Fontaine Péan (1678-1760), fille de Jean de Fontaine-Péan, sieur de Vauchevrier, écuyer gentilhomme de Touraine, conseiller du Roi, contrôleur général des postes de France, maître d’hôtel de la duchesse de Guise, capitaine de cavalerie, gentilhomme de vénerie du roi et de Françoise de Sainte-Marie sa seconde femme. François de La Noue fils unique de Jacques de La Noue (1640-1695), garde de la prévôté de l’hôtel de la compagnie Villeroy, chef de la paneterie de Monsieur (1671), valet de la garde robe (1681, démission en 1687 en faveur de son fils) et de Marie Duprez, femme de chambre de Françoise de Neufville-Villeroy, fille de Jacques Duprez, écuyer chevaux légers de la garde du roi Louis XIII (1634), capitaine du régiment Condé Cavalerie (1643) et de Joséphine Desmoulins. Ces personnages étaient donc très liés à la famille royale qu’ils servaient avec zèle. Sans doute eurent-ils l’occasion d’assister à quelque séance de pose du Grand Dauphin par exemple et, séduits pas l’artiste, ont-ils décidé d’user de ses services. D'ailleurs, Madame de La Noue, veuve, se remaria en 1724 avec Marc-Antoine Robinot de Saint-Marc (v.1682-1760), trésorier de France à Soissons, qui venait d’acheter le fief de Vaufourcher à Bucy-le-Long. De prestigieux témoins à sa première union signèrent le registre tel un frère du « sieur Ribeyre Conseiller d’État », le roi lui-même, son fils le Dauphin, le futur Louis XV, Monsieur frère du roi et le duc de Chartres, futur régent ; tous modèles de Rigaud. Les dates de décès des deux éventuels modèles sont connues. Elle décède à Bucy le Long (02) 28 janvier 1760, sans Inventaire comme le laisse entendre les actes de partage de son mari M.A. Robinot (MC/ET/LII/411, 412 et 413). Lui est mort 44 ans plus tôt, le 17 décembre 1716 (sources : relevés des registres de Saint Jean en Grèves à la BN, registres de Jossigny et demande de sa veuve pour toucher l'ensemble des gages de valet de la garde robe pour 1716 en série O1). Malgré la présence d'un enfant mineur, l'inventaire après décès n'a pas été identifié à ma connaissance. Il y a donc là une piste pour tracer notre tableau. Il faut néanmoins signaler le peu d'aisance matérielle des de la Noüe. Elle conduit leurs supérieurs à proposer au Roi une augmentation de gages pour qu'il puisse servir décemment (La Maison du Roi, M.Newton). Il est vrai que cette situation est probablement due à la faillite personnelle prononcée après le décès de Jacques de la Noüe en 1696, 1697 (sentence au Chatelet du 1/06/1696, transaction du 8/08/1696 (MC/ET/LXXXVIII/311, transaction avec les créanciers). (paragraphe par E.Clause)
  21. Stéphan Perreau, « Rigaud particulier », L’Estampille-L’objet d’art, no 451, novembre 2009, p. 64, ill.
  22. Paiement inscrit aux livres de comptes en 1698 pour 140 livres (« Monsr Cornet »). Roman n’était pas assuré de son interprétation et signalait simplement l’existence à cette époque de Jacques Cornet, marchand (mort avant 1722) et d’Adrien Cornet, avocat au parlement et aux conseils du roi. À ce jeu, nous pourrions tout autant citer François Cornet, « conseiller du Roy, lieutenant au bailliage royale de Versailles, bailly de Marly-le-Chastel, prevost bailly juge royale de la prevosté de Noisy demeurant à Noisy, Conseiller de son altesse serenissine monsieur le Prince de Condé (1676) ». Il épouse, vers 1679, Catherine de Brévy. Mais plus vraisemblablement s'agit-il de Jacques-Charles Cornet, « contrôleur de la maison de Monsieur frère unique du roi, duc d’Orléans, habile à se porter héritier de defunt Charles Cornet, son père, de son vivant trésorier des écuries de duc d’Orléans » dont le bénéfice d’inventaire apparaît le 29 décembre 1698 dans les archives des Yvelines (Y4076). Son père, Charles, officiait également comme avocat au parlement et conseiller du roi. Il avait épousé, en 1676, Anne-Marie Des Essarts (morte av. 1679), fille de Martin, marchand de draps de soye demeurant rue Saint-Honoré, Paroisse Saint-Eustache et d’Anne Liénard.
  23. Roman y voyait initialement le portrait du père de Maximilian-Ulrich, ce que dément une lettre écrit par le fils à son père le 27 octobre 1698 (Archives du château de Bar-le-Duc, III/107)
  24. Collection Rougé
  25. L’hypothèse de Roman, qui voyait ici un portrait de Charlotte Raisin, épouse de Gérard Michel de La Jonchère (1675-v.1750), seigneur de Vaucresson, trésorier général de l’ordinaire, de l’extraordinaire des guerres, des gendarmes et de l’ordre de Saint-Louis de 1704 à 1729, ne peut être retenue. En effet, on sait que La Jonchère n’épousa qu’aux alentours de 1714, Charlotte de Fleury (1697-vers 1750), dite Charlotte Raisin. Il ne peut donc s’agir d’elle ici.
  26. Huile sur toile ovale, 81,3 × 64 cm, Brünswick, Herzog Anton Ulrich museum. Inv. GG 528.
  27. Portrait mentionné au titre des copies de 1702 : Un buste de Mlle Castillon » par Fontaine pour 12 livres. Roman pensait pour ce numéro à une demoiselle de Castillon, fille de Jean de Castillon, seigneur de Mauvezin et de Carboste, morte sans s’être mariée vers 1730. Mais n’oublions pas que le avant midi, est passé devant notaire un contrat de mariage entre « Hyacinthe Rigaud, demeurant rue Neuve des Petits Champs, paroisse Saint-Eustache et Damoiselle Catherine de Chastillon, fille de Sieur Charles de Chastillon procureur en la Cour de Parlement et de defunte Marie Dubuisson, rue des Prouvaires, même paroisse, […] avec l’agrément d’Anne, duc de Noailles, pair et maréchal de France, de Jean-Baptiste Colbert, marquis de Torcy, Ministre et Secrétaire d’État et de Mansart, Surintendant et Ordonnateur Général des bâtiments, jardins, arts et manufactures » (Arch. Nat., Minutier Central, ET/XCV/31).
  28. Roman identifiait ce personnage comme étant Charles-Augustin de Ferriol (1692-1737), trésorier receveur général alternatif de Dauphiné, conseiller, puis président au parlement de Metz (1718), comte du Pont de Veyle. Mais ce modèle n'aurait eu que onze ans en 1703, ce qui dément cette hypothèse. Il s'agit plus probablement d'Augustin-Antoine de Ferriol (Saint-Chamond, 18 mars 1653 – Paris, 2 février 1736), comte d'Argental, receveur général des finances du Dauphiné, trésorier général du Dauphiné, président à mortier du tribunal de Metz en 1720.
  29. Roman proposait comme modèle Jean-Baptiste-François-Joseph de Solre (1686-1737), cinquième duc d’Havré et de Croy, grand d’Espagne, mais, initialement destiné à l’état ecclésiastique, Jean-Baptiste était à cette époque chanoine à Cologne et n’entra au service du roi de France qu’à la mort de son jeune frère, Charles-Antoine-Joseph, tué à Saragosse.
  30. Mentionné dès 1703 dans la collection d'Hyacinthe Rigaud (estimé 200 livres) ; exposé au Salon de 1704.
  31. Toile exposée au Salon de 1704
  32. Huile sur toile, 91,5 × 73,4 cm. Signé, daté et localisé : « Hyacinthe Rigaud f. à Paris 1704 ». D. Sanguinetti, « Giovanni Maria delle piane, il Mulinatetto: ‘tavole . storiate’ e ritratti di ‘indicibil grazia’ e ‘giusta naturalezza’ », Studi di Storia dell’ Arte, no 12, 2001, p. 42-43, repr. p. 43, fig. 28 ; D. Sanguinetti, « Il Ritratto di Anton Giulio II Brignole Sale du Hyacinthe Rigaud : un ritrovamento inaspettato », Prospettiva, Rivista di Storia dell’arte antica e moderna, no 105, janvier 2002, p. 81-85, repr. p. 83, fig. 4.
  33. Exposé au Salon de 1704.
  34. L’interprétation de Roman comme étant le portrait d’Edme Ravau de Vielbourg, marquis de Myennes (1665-1720), lieutenant général au gouvernement du Nivernais (1697) ne repose que sur le travestissement du mot Vieubourg en Vielbourg. Cependant, le modèle que nous proposons à sa place semble plus volontiers correspondre à la mention des comptes (« M. de Vieubourg »). Il pourrait ainsi s'agit d'un portrait en buste de Joseph-Marie de Rosily, seigneur de Vieuxbourg, lieutenant général des armées du roi, Infanterie, Chevalier de l’ordre de Saint-Lazare et venait tout juste d'épouser, en 1698, Françoise Geneviève Le Pape.
  35. Rappelons qu’en 1682, Rigaud avait déjà peint un portrait de l’abbé Joly pour 44 livres. Roman l’interprétait alors comme Edme Joly (1673-1697), prêtre religieux, supérieur des missions de Saint-Lazare à Rome de 1691 à 1694. En cette année 1704, Roman s’orientait cette fois vers Michel Jolly, bachelier en Sorbonne (1677), sous-diacre, prévôt d’Ingré et prieur de Carembier (1701).
  36. Exposé au Salon de 1704.
  37. Perpignan, musée Rigaud. Inv. 92-2-1
  38. Modèle déjà peint en 1688.
  39. Nous voyons ici le portrait en buste de Michel II Ancel Desgranges (1687-1780) fils de Michel I Ancel Desgranges (1649-1731) et de Marie-Anne des Nots (ou Desnotzs), fille du médecin du duc d'Orléans. Le grand-père paternel de Michel II, Charles Ancel, était docteur en médecine de la Faculté de Montpellier. Michel II eut comme frère Charles (né en 1697), qui fut aide des cérémonies, et plusieurs sœurs. En cette année 1705, le portrait qu’il commande à Rigaud devait sans doute le représenter en habit de militaire. En effet, bien que son père ait choisi une carrière administrative en devenant secrétaire du roi (1681), commis du ministre Colbert de Seignelay (1693), secrétaire des deux Pontchartrain, et qu’il racheta à Michel II Sainctot en 1691 sa charge de maître des cérémonies, notre modèle fit d’abord une carrière militaire : mousquetaire du Roi (1704), commandant du régiment Roussillon-cavalerie (1701) puis du régiment de Guyenne-Dragons (1707), c’est le 3 octobre 1716, et sur démission de son père, qu’il devient lui-même maître des cérémonies. Avant d’exercer réellement cette charge, conjointement avec M. de Giseux d’ailleurs qui était de santé fragile, il poursuivra ses hauts faits militaires lors de la Guerre de Succession de Pologne. Maître de camp à la suite du régiment de dragons d’Armenonville, il sert en Italie, sous les ordres de Villars, et est promu brigadier de cavalerie, maréchal de camp (1734), lieutenant général (1743), puis Gouverneur de Fort-Brescou (1758).
  40. Second portrait du modèle
  41. Mentionné au titre des copies de 1706 : « La belle-mère de M. de Roménil ». Ce portrait renvoie à celui d’Emmanuel-Jean d’Hallencourt (1668-1745), marquis de Dromesnil, peints en 1694, 1703, puis en 1706. Rappelons que le marquis avait épousé, en 1669, sa cousine germaine, Madeleine-Anne-Louise de Proisy, dame de Marfontaine en Thiérache, fille d’Emmanuel, seigneur de Proisy, marquis de Marfontaines et de Louise-Catherine de Conflans, dame de Vézilly. Il s’agirait logiquement d’un portrait de cette dernière.
  42. Mentionné au titre des copies de 1706 : « Une teste de la femme de l’envoyé de Danemark ». Il n’est pas étonnant de trouver en cette année 1706 un portrait, vraisemblablement en buste, de Christina Schrøder (morte en 1738), fille du bourgmestre Erman Schrøder (1615-1665) et d’Eva Motzfeld. Elle fut en effet l’épouse de l’ambassadeur du Dannemack, Henning Meyercroon (1685-1706), dont Rigaud peint le portrait en 1691. Amie et confidente de la princesse Palatine, elle donna même son avis sur le portrait de William Bentinck dans une abondante correspondance avec le comte entre 1697 et 1703, connue de tous les historiens.
  43. « M. Ithier, figure jusqu’aux genoux toute originale, pour servir de patron des attitudes reposées. Ce M. Ithier étoit un joueur de luth de la musique du Roy, ancien amy de M. Rigaud, à qui ce portrait est resté. A fait partie du legs de M. Collin de Vertmont »
  44. Il faut probablement comprendre « la fille de Madame de Franconville »
  45. Paiement inscrit aux livres de comptes en 1706 pour 500 livres (« M. d’Imécour, lieutenant général. H. r. »). Jean de Vassinhac, marquis d’Imécourt (mort en mars 1745) obtint le titre de Lieutenant général des armées du Roi en octobre 1704 date à laquelle il fait faire son portrait par Rigaud, jusqu'aux genoux, en habit de militaire devant un fond de bataille (Huile sur toile. H. 135 ; L. 105 cm. France, collection particulière. Il fut successivement Lieutenant réformé au régiment de Turenne (1672), Cornette au régiment de Vins (depuis Cornas et Ruvigny), capitaine à la mort de son oncle, Capitaine au régiment de la Valette (septembre 1682), Lieutenant-colonel au régiment de cavalerie d’Imécourt (août 1688), Colonel au même (1689) sur la démission de son père, Brigadier (mars 1693), chevalier de l’ordre de Saint-Louis (8 février 1694 ; D’Hozier, 1817, I, p. 101), Gouverneur de Montmédy à la mort de son père (juin 1697), Maréchal de camp (janvier 1702), Premier lieutenant de la compagnie des Chevau-légers de la garde (18 juillet 1718).
  46. Il s'agit du portrait en buste de Fleury, alors évêque de Fréjus
  47. Commencé à l'hiver 1707, acompte reçu en 1708, achevé en 1740
  48. Paris, musée du Louvre. Inv. 20341
  49. Voir Ariane James-Sarazin, « Proposition pour une identification : le portrait présumé de Pierre Gruyn par Hyacinthe Rigaud », Revue du Louvre, 2011-3, p. 33-42
  50. « M. le baron d'Esparre, de Spaar, pour une coppie du roy de Suède, son maître, Hab. rep. ». Il s'agit du portrait de Charles XII fait par Rigaud pour le compte de Spaar et copié d'après une attitude antérieure et d'après un portrait familial pour la tête.
  51. « […] la tête seulement, le reste n'a point été achevé » (sans prix)
  52. « jusqu'aux genoux ; l'habillement répété d'après celui du maréchal de Montrevel ». Cette identification a été faite d'après A. James-Sarazin, « Nouvel éclairage sur Hyacinthe Rigaud dessinateur », L’estampille l’objet d’art, février 2011, n°465, p. 57 et Stéphan Perreau, « Conrad Detlev, comte de Dehn », Hyacinthe Rigaud, toute l'actualité, édition numérique, 18 mars 2011, ill. (tableau et dessin) et note. 13. Ces propositions remettent en question celle de Roman qui y voyait Lancelot Turpin (16 mai 1669 – 19 août 1720), comte de Sansay, marquis d’Assigny, chevalier, comte de Crissé et de Sansay, colonel d’un régiment d’infanterie et brigadier des armées du roi. On retrouve en maints endroits la confusion possible entre « d'Assigny » et « d'Acigné ». Voir notamment les Historiettes de Tallemant des Réaux.
  53. « jusqu'aux genoux ; l'habillement répété d'après celui de Mad. Le Bret représentée en Cérès ». Pour l'identification, voir note 51. Perreau précise à propos de l'époux : « lors fraichement marié depuis le 30 janvier 1719. [...] La production de ce type de portrait, jusqu'au genoux découlait en effet d'un évènement singulier, comme, ici, une union ».
  54. « Le Roy en pied pour le roi d'Espagne »
  55. Apparemment deux portraits pour un total de 700 livres : « M. de Monteuil [sic], brigadier des armées du roi » ; « Autre portrait de M. de Monteil »
  56. « Un buste [sic] de Me la comtesse de Platen, habillée à l'allemande ; entièrement original. Pr M. le chevalier Seaube, c'est Schaub. »
  57. Le portrait de sa femme fut peint par Nicolas de Largillierre la même année : Huile sur toile. H. 137,5 ; L. 104. « Peint. Par./N. de. Largilliere/1725 ». Brodsworth Hall, The English Heritage (Brodsworth Hall). Inv. 90006927. Commandé par Isaac de Thellusson ; par héritage à Peter Thellusson en 1761-69; par héritage à Charles Sabine Augustus Thellusson avant 1885 ; par héritage à Pamela Williams ; acquis par la National Heritage Memorial Fund en 1990. Voir Dars, C., Catalogue of Paintings in British Collections: English Heritage etc., London, 1993, cat. no. 59, p. 29. Le fils cadet d’Isaac et de Sarah, Peter (1737-1797), vint en Angleterre en 1761, année où il fut naturalisé par acte du Parlement. Il fit construire le palais Brodsworth. Le portrait de Sarah est mentionné à Brodsworth Hall dans l’inventaire après décès de Charles Sabine Augustus (« Portrait of a lady by Largillierre [sic] »). Il demeura dans la bibliothèque jusqu’à l’inventaire de 1931 (« [Oil painting] Portrait of Lady, by Largilliere ») et celui de 1952 (« 1 Portrait of a lady by Largillierre [sic] gilt frame »).
  58. Peint pour la réception de Le gros à l'Académie. Versailles, musée National du château, MV 5935 ; INV 6163 BIS ; B 740. La collaboration est attestée par une note du premier biographe de Rigaud, évoquée par Stéphan Perreau dans un article intitulé « Jean le Gros (1671-1745), à l'image de Rigaud », Hyacinthe Rigaud, toute l'actualité, édition numérique, juillet 2011
  59. Peint pour la réception de Le gros à l'Académie. Versailles, musée National du château, MV 3679. Même remarque de précédemment pour la collaboration.
  60. Grand portrait valant 3000 livres, extrapolé d'après le buste de 1706.
  61. « Le Roi en pié et debout ; la tête fait en 1727 »
  62. Grenoble, musée des Beaux-arts. MG 206 ; Voir la gravure correspondante et augmentée par Daullé en 1733
  63. « Commencé sur toile de 4 francs, il n'y a jamais eu que la tête d'achevée » nus disent les manuscrits.
  64. « À partir de cette année 1736, le manuscrit du Livre de raison est d'une autre main, de la même qui a fait au manuscrit primitif les additions, corrections et annotations imprimées en italique » nous dit Roman en note.
  65. A. Dezallier d'Argenville, dans sa Vie des plus fameux peintres nous dit : « En 1682, il gagna le premier prix de peinture ; le sujet du tableau qu’il composa était le bâtissement de la ville d’Enoch. » (1745, III, p. 311)
  66. Mentionnée dans l'inventaire après décès, sous le no 401 du chapitre des « Tableaux estants dans le Petit Cabinet ayant veuë sur la ruë de Louis le Grand », la Madeleine pénitente de Rigaud semble avoir occupé une place de choix dans l'intérieur de l'artiste (« Item un tableau peint sur toile représentant une madeleine Pénitente dans sa bordure dorée numéroté cent quarante trois prisé la somme de vingt livres, cy »). Vente Paris, hôtel Drouot (Drouot Estimations), 4 mars 2008,lot 164 ; acquis à cette date par la Galerie Ratton-Ladrière ; acquis par l'actuel collectionneur dans la galerie, en janvier 2010.
  67. Inv. m.r.a.103
  68. Inv. 96-1-1.
  69. Inv. J. 1720 ; daté et signé : « Hyacinthe Rigaud fecit 1720 ».
  70. Inv. 975-4-5521.
  71. Inv. 49-6-1
  72. Inv. 1998.9.11

Références


  1. « La Vie de M. Rigaud par Henri Hulst lue à l’Académie », s.d., pub. dans Mémoires inédits…, 1854, II, p. 126-133. ; Antoine-Joseph Dezallier d’Argenville (1680-1765), Abrégé de la Vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille-douce, les indications de leurs principaux ouvrages, Quelques Réflexions sur leurs Caractères, et la manière de connoître les dessins des grands maîtres, Paris, De Bure, 1745, p. 310.
  2. Joseph Roman, Le livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, Henri Laurens, 1919
  3. Paul Eudel, Les livres de comptes du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, Le Soudier, 1910, in-8°.
  4. Qui servit de modèle pour le présent article.
  5. Également la source directe de cet article.
  6. Joseph Roman 1919, p. 1
  7. Joseph Roman 1919, p. 2
  8. Brême, 2000, p. 66, partie du no 39
  9. Joseph Roman 1919, p. 3
  10. Joseph Roman 1919, p. 4
  11. Hulst/1, p. 132-133 ; Dezallier d’Argenville, 1745, p. 310 ; Dorbec, 1905, p. 459-460
  12. Joseph Roman 1919, p. 5
  13. Joseph Roman 1919, p. 6
  14. Joseph Roman 1919, p. 7
  15. Joseph Roman 1919, p. 8
  16. Joseph Roman 1919, p. 9
  17. Joseph Roman 1919, p. 10
  18. Son époux René II de Maupeou, vicomte de Bruyères-sur-Oise, était le frère de Louis de Maupeou qui hérita du marquisat de Noisy-sur-Oise . La note du livre semble incorrecte.
  19. Joseph Roman 1919, p. 11
  20. Ribeton, 1999, p. 76-77, 81.
  21. Joseph Roman 1919, p. 12
  22. Joseph Roman 1919, p. 13
  23. Joseph Roman 1919, p. 16
  24. Joseph Roman 1919, p. 15
  25. Joseph Roman 1919, p. 20
  26. Joseph Roman 1919, p. 18
  27. D’Aigrefeuille, 1737, II, p. 739-740
  28. Joseph Roman 1919, p. 19
  29. Joseph Roman 1919, p. 21
  30. Joseph Roman 1919, p. 22
  31. Joseph Roman 1919, p. 23
  32. Joseph Roman 1919, p. 24
  33. Joseph Roman 1919, p. 25
  34. Joseph Roman 1919, p. 26
  35. Joseph Roman 1919, p. 27
  36. Joseph Roman 1919, p. 28
  37. S. Perreau, « Les portraits féminins d'Hyacinthe Rigaud », L’Estampille-l’Objet d’art, no 399, février 2005, p. 44-51.
  38. Joseph Roman 1919, p. 29
  39. Joseph Roman 1919, p. 30
  40. Joseph Roman 1919, p. 31
  41. Joseph Roman 1919, p. 32
  42. Joseph Roman 1919, p. 33
  43. Joseph Roman 1919, p. 34
  44. Du Pradel, 1692, I, p. 219
  45. Roman voyait par erreur Charles Le Fulzelier, seigneur de Cormeray près Bourges. De nombreux chercheurs ont attesté qu'il s'agissait en fait du riche fermier général Bauyn de Cormery, collectionneur illustre. Cf. Daniel Wildenstein, Inventaires après décès d'artistes et de collectionneurs français du XVIIIe siècle, Paris, 1967, p. II.
  46. Joseph Roman 1919, p. 35
  47. Joseph Roman 1919, p. 36
  48. Joseph Roman 1919, p. 37
  49. Joseph Roman 1919, p. 38
  50. Joseph Roman 1919, p. 39
  51. Joseph Roman 1919, p. 40
  52. Joseph Roman 1919, p. 43
  53. Sanguinetti, 2001, p. 41, 74.
  54. Joseph Roman 1919, p. 44
  55. Maria Serra, Louvre (site Rigaud)
  56. Joseph Roman 1919, p. 45
  57. Joseph Roman 1919, p. 46
  58. Joseph Roman 1919, p. 47
  59. Hourticq, 1913, II, p. 103-111 ; Colomer, 1973, p. 55-57, 133 ; Valaison, 1993, p. 287, repr. fig. 6 ; Perreau, 2004, p. 26, repr. p. 27, fig. 10 ; Perreau, 2005, p. 48, repr.
  60. Joseph Roman 1919, p. 49
  61. Joseph Roman 1919, p. 50
  62. Joseph Roman 1919, p. 51
  63. Joseph Roman 1919, p. 52
  64. Joseph Roman 1919, p. 53
  65. Joseph Roman 1919, p. 54
  66. Joseph Roman 1919, p. 56
  67. Joseph Roman 1919, p. 57
  68. Joseph Roman 1919, p. 58
  69. Joseph Roman 1919, p. 59
  70. Jeune nègre, Dunkerque (musée)
  71. Joseph Roman 1919, p. 62
  72. Joseph Roman 1919, p. 63
  73. Bossuet, Offices (site Rigaud)
  74. Joseph Roman 1919, p. 64
  75. Joseph Roman 1919, p. 65
  76. Joseph Roman 1919, p. 66
  77. Joseph Roman 1919, p. 67
  78. Joseph Roman 1919, p. 70
  79. Joseph Roman 1919, p. 71
  80. Joseph Roman 1919, p. 72
  81. La Borde, 1989, A.D.L. (Br Gd 4o 313).
  82. Joseph Roman 1919, p. 73
  83. Joseph Roman 1919, p. 74
  84. Épouse d'Alexandre Milon.
  85. Son frère.
  86. Stéphan Perreau 2004, p. 64-67.
  87. Joseph Roman 1919, p. 77
  88. Joseph Roman 1919, p. 78
  89. Joseph Roman 1919, p. 79
  90. Joseph Roman 1919, p. 80
  91. Joseph Roman 1919, p. 84
  92. Louis XIV, Louvre (notice)
  93. Joseph Roman 1919, p. 83
  94. Joseph Roman 1919, p. 86
  95. Joseph Roman 1919, p. 87
  96. Joseph Roman 1919, p. 88
  97. Joseph Roman 1919, p. 92
  98. Rosenberg & Mandrella, 2005, no 954, p. 164, repr. p. 165.
  99. Rosenberg [Luckhardt], 2005, p. 77.
  100. Rosenberg [Luckhardt], 2005, p. 77 ; Rosenberg & Mandrella, 2005, no 968, p. 166-167, repr.
  101. Joseph Roman 1919, p. 93
  102. Joseph Roman 1919, p. 94
  103. Joseph Roman 1919, p. 95
  104. Joseph Roman 1919, p. 96
  105. Joseph Roman 1919, p. 99
  106. Joseph Roman 1919, p. 98
  107. Joseph Roman 1919, p. 97
  108. Bossuet, Louvre (atlas)
  109. Joseph Roman 1919, p. 100
  110. Joseph Roman 1919, p. 101
  111. Joseph Roman 1919, p. 102
  112. Joseph Roman 1919, p. 103
  113. Joseph Roman 1919, p. 104
  114. Joseph Roman 1919, p. 105
  115. Joseph Roman 1919, p. 107
  116. Joseph Roman 1919, p. 108
  117. Joseph Roman 1919, p. 109
  118. Joseph Roman 1919, p. 110
  119. Joseph Roman 1919, p. 111
  120. Joseph Roman 1919, p. 115
  121. Joseph Roman 1919, p. 120
  122. Joseph Roman 1919, p. 118
  123. Joseph Roman 1919, p. 114
  124. Joseph Roman 1919, p. 140
  125. Joseph Roman 1919, p. 117
  126. En pied : commencé en 1701 et payé en 1705.
  127. Joseph Roman 1919, p. 116.
  128. Stéphan Perreau, « Rigaud particulier », L’Estampille-L’objet d’art, no 451, novembre 2009, p. 63, ill.
  129. Joseph Roman 1919, p. 122
  130. Joseph Roman 1919, p. 123
  131. Joseph Roman 1919, p. 129
  132. Joseph Roman 1919, p. 126
  133. Joseph Roman 1919, p. 128
  134. Joseph Roman 1919, p. 125
  135. Joseph Roman 1919, p. 124
  136. Joseph Roman 1919, p. 121
  137. Joseph Roman 1919, p. 137
  138. Joseph Roman 1919, p. 136
  139. Joseph Roman 1919, p. 134
  140. Joseph Roman 1919, p. 133
  141. Joseph Roman 1919, p. 132
  142. Joseph Roman 1919, p. 131
  143. Joseph Roman 1919, p. 135
  144. Joseph Roman 1919, p. 141
  145. Joseph Roman 1919, p. 143
  146. Joseph Roman 1919, p. 139
  147. Joseph Roman 1919, p. 138
  148. Joseph Roman 1919, p. 148
  149. Joseph Roman 1919, p. 149
  150. Joseph Roman 1919, p. 147
  151. Joseph Roman 1919, p. 146
  152. Joseph Roman 1919, p. 145
  153. Joseph Roman 1919, p. 144
  154. Joseph Roman 1919, p. 153
  155. Joseph Roman 1919, p. 155
  156. Joseph Roman 1919, p. 150
  157. Joseph Roman 1919, p. 154
  158. Joseph Roman 1919, p. 152
  159. Joseph Roman 1919, p. 151
  160. Joseph Roman 1919, p. 168
  161. Joseph Roman 1919, p. 169
  162. Joseph Roman 1919, p. 171
  163. Joseph Roman 1919, p. 174
  164. Joseph Roman 1919, p. 172
  165. Joseph Roman 1919, p. 178
  166. Joseph Roman 1919, p. 177
  167. Joseph Roman 1919, p. 180
  168. Joseph Roman 1919, p. 176
  169. Joseph Roman 1919, p. 175
  170. Joseph Roman 1919, p. 182
  171. Joseph Roman 1919, p. 181
  172. Joseph Roman 1919, p. 187
  173. Joseph Roman 1919, p. 185
  174. Joseph Roman 1919, p. 188
  175. Stéphan Perreau, « Rigaud... particulier » dans L'Estampille-L'Objet d'art, ed. Faton, Dijon, 2009, ill. p. 65.
  176. Joseph Roman 1919, p. 189
  177. Joseph Roman 1919, p. 191
  178. Joseph Roman 1919, p. 192
  179. Joseph Roman 1919, p. 193
  180. Joseph Roman 1919, p. 195
  181. Joseph Roman 1919, p. 197
  182. Joseph Roman 1919, p. 196
  183. Joseph Roman 1919, p. 198
  184. Joseph Roman 1919, p. 200
  185. Joseph Roman 1919, p. 201
  186. Joseph Roman 1919, p. 202
  187. Joseph Roman 1919, p. 203
  188. Bratislava, musée municipal. Daté et signé au dos : « il conte Giulio Visconti Arese duc Re di Napoli Hyac. Rigaud pinx. 1728. »
  189. Perreau, 2004, p. 182, repr. fig. 158.
  190. Comte Sinzendorf, Vienne (musée)
  191. Joseph Roman 1919, p. 205[
  192. Joseph Roman 1919, p. 206
  193. Double portrait, Louvre (atlas)
  194. https://webmuseo.com/ws/musees-narbonne/app/collection/record/406
  195. Joseph Roman 1919, p. 207
  196. Joseph Roman 1919, p. 208
  197. Joseph Roman 1919, p. 210
  198. Joseph Roman 1919, p. 209
  199. Joseph Roman 1919, p. 211
  200. Joseph Roman 1919, p. 212
  201. Gaspard de Gueidan, Aix (site Rigaud)
  202. Joseph Roman 1919, p. 214
  203. Joseph Roman 1919, p. 215
  204. Joseph Roman 1919, p. 216
  205. Joseph Roman 1919, p. 217
  206. Joseph Roman 1919, p. 218
  207. Joseph Roman 1919, p. 219
  208. Joseph Roman 1919, p. 220
  209. Joseph Roman 1919, p. 221
  210. Joseph Roman 1919, p. 222
  211. Stéphan Perreau, « Rigaud particulier », L’Estampille-L’objet d’art, no 451, novembre 2009, p. 64, ill.
  212. Présentation, Louvre (atlas)

Voir aussi



Bibliographie



Article connexe



На других языках


- [fr] Catalogue des œuvres de Hyacinthe Rigaud

[it] Dipinti di Hyacinthe Rigaud

Elenco delle opere di Hyacinthe Rigaud in ordine cronologico.



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