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Charles Estienne est un critique d'art et écrivain français né à Brest le et mort à Neuilly-sur-Seine le [2].

Charles Estienne
Biographie
Naissance

Brest
Décès
(à 58 ans)
Neuilly-sur-Seine
Nationalité
Française
Activités
Écrivain, critique d'art
Autres informations
Archives conservées par
Bibliothèque Kandinsky (EST)[1]

Biographie


Son père, Charles Louis Estienne, né à Toulon en 1864, est officier de marine à Brest. Sa mère, Mary Élisa Moisson, est bretonne. Charles étudie chez les Jésuites puis obtient une licence d’histoire et de géographie à la faculté catholique de Lille. En 1937, il enseigne brièvement l'histoire dans un collège de Brest. Il fréquente le couple Chevallier-Kervern et Marie-Renée Chevallier-Kervern fait un portrait de lui[3]. Il se marie avec Odile Vacherot, professeur de dessin, qui le présente au peintre Jean Deyrolle. De cette amitié naîtra la passion de Charles Estienne pour la peinture. Deyrolle lui présente Nicolas de Staël et, par la suite, sera le complice de nombreuses expositions organisées entre 1947 et 1955.

Considéré comme figure majeure de l'art des années 1950 et 1960[4], Charles Estienne est tôt marqué par l’œuvre de Paul Sérusier. Sous l'influence de la pensée de Kandinsky, il s'intéresse dès 1945, lors de son arrivée à la capitale, aux peintres abstraits issus de la nouvelle École de Paris comme Serge Poliakoff ou Charles Lapicque. En 1950, il publie le manifeste L'art abstrait est-il un académisme ?, réagissant contre les tenants d'une abstraction froide aux visées codificatrices voire dogmatiques, position qui devait le mener à promouvoir l'abstraction lyrique dès 1954 dans des articles retentissants publiés dans Combat-Art. André Breton se ralliera un temps à cette mouvance, permettant de rapprocher du surréalisme certains abstraits lyriques. La galerie parisienne « À l’étoile scellée » expose par la suite des peintres proches d'Estienne et souvent présentés par Breton, parmi lesquels on peut citer Jean Degottex, René Duvillier ou Marcelle Loubchansky. En 1955, au Musée pédagogique de Paris, Estienne présente Pérennité de l'art gaulois, une exposition qui sensibilise Breton à l'art celtique.

En 1960, il signe le Manifeste des 121, déclaration sur le « droit à l'insoumission » dans le contexte de la guerre d'Algérie.


Bibliographie



Poèmes



Chansons



Roman



Livres d'artiste



Volume de lithographies



Archives



Articles connexes



Liens externes



Référence


  1. « https://archivesetdocumentation.centrepompidou.fr/ead.html?id=FRM5050-X0031_0000193 » (consulté le )
  2. Relevé généalogique sur Geneanet
  3. « Lettre info musée - page 6 », sur musee.brest.fr,
  4. L’Aventure de l’art abstrait : Charles Estienne, critique d’art des années 50, exposition, musée des beaux-arts de Brest, du 13 juillet au 7 novembre 2011. (Dossier de presse. Consulté le 24 décembre 2011.)



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