Guy Viau (né à Montréal le et mort à Paris le ) est un critique d'art, professeur et artiste québécois. Il a notamment été directeur du Musée du Québec (1965-67), directeur adjoint de la Galerie nationale du Canada (1968-69) et premier directeur du Centre culturel canadien à Paris à partir de 1970.
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Directeur de musée |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Artiste, critique d'art, historien de l’art, peintre, écrivain ![]() |
Archives conservées par |
Bibliothèque et Archives nationales du Québec (P171)[1] ![]() |
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Il étudie d'abord au Collège Jean-de-Brébeuf pour ensuite s'inscrire en 1939 à l'École du meuble, où il a pour professeurs Marcel Parizeau, Maurice Gagnon, le père Marie-Alain Couturier et Paul-Émile Borduas. En 1941, il fait partie des premiers jeunes artistes[2], avec Gabriel Filion et Pierre Petel entre autres, à se réunir à l'atelier de Paul-Émile Borduas de manière hebdomadaire pour discuter d'art.
Il fait partie des 23 jeunes peintres regroupés sous le nom des Sagittaires qui exposent leurs œuvres à la Dominion Gallery en mai 1943. C'est à la demande de Guy Viau que Maurice Gagnon organise cette exposition dont les oeuvres sont choisies par un jury composé de Paul-Émile Borduas, de Maurice Gagnon, de François Hertel et d'Alfred Pellan. La même année, Viau participe à l'exposition annuelle de la Société d'art contemporain, dans la section des jeunes qui est nouvellement créée. À la fin de 1943, Guy Viau succède à Jacques de Tonnancour à la fonction de critique d'art au journal étudiant Le Quartier latin. En plus de ses chroniques habituelles, Viau y dirige en décembre 1943 un supplément entièrement consacré à la peinture canadienne qui inclut des articles de Fernand Leduc, de Maurice Gagnon, de Françoise Sullivan, etc[3].
Le fonds d'archives Guy Viau est conservé à BAnQ Québec (Cote P171).