Werner Spies, né le à Tübingen (alors partie de l'État populaire libre de Wurtemberg) en Allemagne, est un journaliste, historien d'art, critique d'art et un essayiste allemand, reconnu en particulier pour son travail sur le surréalisme et le cubisme. Il a également été le directeur du musée national d'Art moderne à Paris de 1997 à 2000.
Journaliste et critique d'art Historien d'art et essayiste
Autres informations
A travaillé pour
Musée national d'Art moderne de Paris (1997-2000) Académie des beaux-arts de Düsseldorf (-2002)
Membre de
Académie des sciences et des arts de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Académie européenne des sciences et des arts Académie allemande pour la langue et la littérature
Distinctions
Liste détaillée
Prix Johann-Heinrich-Merck () Ordre du Mérite de Bade-Wurtemberg () Médaille Goethe () Ordre du Mérite de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie () Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Docteur honoris causa de l'université libre de Berlin Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeur de la Légion d'honneur
Bien qu'Allemand, Werner Spies apprend très tôt la langue, la littérature et l'histoire de l'art de la France. Tout en suivant des études de journalisme, il écrit alors des pièces de théâtre et traduit les auteurs français où de langue française. Werner Spies rencontre Daniel-Henry Kahnweiler qui l'introduit auprès de Max Ernst et de Pablo Picasso durant les années 1960. Il consacre dès lors son travail à l'histoire de l'art et plus particulièrement les périodes du surréalisme et du cubisme. À ce titre il réalise la publication du catalogue raisonné des œuvres de Max Ernst, et des sculptures de Picasso, avec l'aide de ce dernier. Toutefois, il a attribué dans les années 1990 à Max Ernst sept tableaux qui se sont ensuite révélés être des faux tableaux peints par le faussaire allemand Wolfgang Beltracchi[1].
Sur proposition de Jean-Jacques Aillagon, alors président du Centre Georges-Pompidou, il devient le directeur du musée national d'Art moderne à Paris de 1997 à 2000 au moment de sa réouverture après trois années de travaux et de restructuration. Il présente à cette époque deux grandes expositions: Picasso sculpteur et La Révolution surréaliste.
En 2008-2009, il organise une série d'expositions dans différentes villes d'Europe autour des collages originaux d'Une semaine de bonté de Max Ernst, qui figuraient dans la collection de Daniel Filipacchi et n'avaient plus été présentés au public depuis 1936[2].
Il enseigne à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf jusqu'en 2002[3].
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