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Alexandre Hollan (Sándor Hollán en hongrois) né en 1933 à Budapest, est un peintre, graphiste, illustrateur français d'origine hongroise. Il travaille principalement deux sujets ; celui de l'arbre et celui des natures mortes qu’il préfère nommer « vies silencieuses ».

Biographie

En 1952, la famille Hollán est déclarée ennemie par les occupants communistes. Après son service militaire, le jeune Sándor souhaite faire des études d'art, mais cela ne lui est pas permis, il commence alors à travailler au département des décors du théâtre d'Eger à Budapest. Lors de la révolution hongroise de 1956, il décide de fuir le pays, il rejoint d'abord Vienne, puis Paris où il s'inscrit aux Beaux-Arts dans l'atelier de Roger Chapelain-Midy. Puis il se tourne vers l'école des arts décoratifs et obtient un diplôme de concepteur graphique en 1962[1]^,[2]. Il se familiarise avec la peinture contemporaine, dont il n'avait pas entendu parler en Hongrie et qui a fondamentalement changé sa conception de l'art : celle de Bram van Velde, Franz Kline, Mark Rothko et surtout Giorgio Morandi[3].

Il parcourt la France et l'Europe, vivant et travaillant dans sa voiture transformée en atelier roulant[4]^,[2].

En 1984, il achète une ferme à Gignac, dans le Languedoc. Depuis lors, il partage son temps entre Paris ou Ivry, où il travaille sur ses natures mortes dans ses ateliers en hiver, et sa maison dans le sud de la France, où il dessine des arbres à l'extérieur en été. L'arbre est son motif principal qu'il crée souvent au pinceau à l'encre de Chine, au fusain ou à la peinture (acrylique ou gouache en lavis)[3].

Il a fallu beaucoup de temps pour que l'importance de Hollan soit reconnue. Il a pu exposer régulièrement dans les galeries parisiennes, mais ce n'est qu'au tournant du millénaire que des institutions plus connues l'ont remarqué. Des expositions ont eu lieu au Musée Jenisch à Vevey (2001), au Musée d'art de Joliette (2006), au Musée Morandi à Bologne (2011)[5], au Musée des Beaux-Arts de Budapest (2011)[6], au Musée Fabre de Montpellier (2012)[7], au Musée Granet[8], au Château de Chambord[9], entre autres.

Expositions personnelles avant l'année 2000

• Munich (1976, 1984)[10]^,[3].
• Hanovre (1980–1997)[10]^,[3].
• Paris (1983-1991, 1999)[10]
• Genève (1989)[10]
• Budapest (1993)[10].

Peintures sélectionnées

• Grand Arbre dans le Lot (1965)
• Causses des Gramat (1975)
• Chêne d'un jour (1994)
• Örökzöld tölgy
• Comme éj sznei (2006)
• Féktelen, nagy tölgy (2006)

Publications (sélection)

• Je suis ce que je vois, Le temps qu'il fait (1997) (ISBN 978-2749248028), réed. sous le titre Alexandre Hollan, Je suis ce que je vois. Notes sur la peinture et le dessin 1975-2015, préface de Jean-Yves Pouilloux, Érès, « Po & psy a parte », 2015.
• La danse de la nature – Illustré, Pagine d'Arte, 2018, (ISBN 978-8896529980).
• Au Pont du diable: Croquis 1995-2010, L'Atelier Contemporain, 2019, (ISBN 979-1092444766).
• L' Arbre au-delà des images, avec Yves Bonnefoy, William Blake & Co, 2003, (ISBN 978-2841031313).

Bibliographie critique

• Audrey Bazin, Galerie Vieille du Temple (Paris), Yves Bonnefoy, Jean-Pascal Léger, Alexandre Hollan : vies silencieuses, arbres: sur le motif, grands arbres: travaux en atelier, suivi de: notes d'atelier : exposition, Galerie Vieille du temple, Paris, 2 décembre 2010 - 29 janvier 2011, 2010 (ISBN 9788896529096, présentation en ligne).
• (en) Michael Bishop, « Seeing Being : Alexandre Hollan », dans Contemporary French Art1 : Eleven studies, Rodopi, 2008 (lire en ligne), p. 65-75.
• Yves Bonnefoy, Alexandre Hollan: Trente Annnées de Réflexions 1985-2015, Temps il Fait, 1998 (ISBN 978-2868532213).
• Yves Bonnefoy, Alain Madeleine-Perdrillat, Mercoyrol, Alexandre Hollan- L´expérience de voir, Somogy, 2013 (ISBN 9782757205228).
• (en) Michael Bropi, « Dans un lieu où la nuit descend : Allexander Hollan et Yves Bonnefoy », dans Michael Bishop and Christopher Elson, L’art français et francophone depuis 1980, Contemporary French and francophone Art, Rodopi, 2005 (lire en ligne), p. 111- 116.
• Michel Hilaire, Florence Hudowicz, Musée Fabre, L'invisible est le visible : donation Alexandre Hollan, musée Fabre, Snoeck, 2019 (ISBN 9789461615343).
• (de) Péter Nádas, « Arbor mundi - Die mythopoetischen Formen in der Malerei Alexandre Hollan : Essays », dans Leni weint, Rowohlt verlag, 2018 (ISBN 9783644001367), p. 375–422.
• Florian Rodari : Alexandre Hollan, une monographie, Ed. de Corvaloup, Bruxelles, 2014.
• Louise Warren, Le livre des branches : Dans l’atelier d’Alexandre Hollan, Le Pli, 2005 (ISBN 9782914932073).

Références

Liens externes

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  • Centre Pompidou
  • Delarge
  • (de + en) Artists of the World Online
  • (en) Bénézit
  • (en) MutualArt
  • (en) Union List of Artist Names
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  • Isidore
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• Triptyque Jésus Marie et Jean, œuvre au fusain d'Alexandre Hollan conservée au Musée du Hiéron sur la Base Joconde.

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На других языках

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[de] Alexandre Hollan

Alexandre Hollan (* 29. Dezember 1933 in Budapest als Sándor Hollán) ist ein ungarisch-französischer Maler und Zeichner.

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- [fr] Alexandre Hollan

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[ru] Голлан, Александр

Александр Голлан (венг. Hollán Sándor, фр. d'Alexandre Hollan; род. 1933, Будапешт) — французский художник и график венгерского происхождения.

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