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Alexej von Jawlensky (en russe : Алексей Георгиевич Явленский, transcription française : Alexeï Gueorguievitch Iavlenski, translittération : Aleksej Georgievič Âvlenskij), né le à Torjok (Russie) et mort le à Wiesbaden (Allemagne), est un peintre russe expressionniste.

Alexej von Jawlensky
Autoportrait d'Alexej von Jawlensky (1905)
Biographie
Naissance

Torjok
Décès
(à 77 ans)
Wiesbaden
Sépulture
Wiesbaden, cimetière russe sur le Neroberg
Nom de naissance
Алексей Георгиевич Явленский
Nationalités
Allemande
Soviétique
Formation
Académie russe des beaux-arts (-)
Jean-Léon Gérôme (-)
École d'art Anton Ažbe (d)
Activités
Peintre, graveur, dessinateur, collectionneur d'œuvres d'art
Conjoints
Helene Nesnakomoff (d) (à partir de )
Marianne von Werefkin
Autres informations
A travaillé pour
Académie russe des beaux-arts ()
Propriétaire de
La Maison du Père Pilon (d) ()
Religion
Église orthodoxe
Membre de
Le Cavalier bleu ()
Die Blaue Vier (d) ()
Mouvement
Expressionnisme
Genres artistiques
Portrait, représentation figurée (d), paysage, paysage urbain, autoportrait, art sacré, nature morte
Site web
Œuvres principales
Tête abstraite (d)
Signature

Biographie


Il est issu d'une famille de la petite noblesse militaire. La famille habite successivement plusieurs villes de la Russie Blanche et de l'actuelle Pologne au gré des affectations du père colonel dans l'armée impériale. Dans une église polonaise, il connaît sa première expérience religieuse significative en découvrant une icône aux vertus miraculeuses.

De 1877 à 1882, il étudie à l'École des Cadets de Moscou et voit pour la première fois une exposition de peinture en 1880 à l'Exposition mondiale, événement qui bouleverse sa vie. Il commence à peindre et visite régulièrement la Galerie Tretiakov.

Son père meurt en 1872. Le jeune Alexej entre à l'École militaire Alexandre et est nommé lieutenant en 1884 en poste à Moscou. Il habite en ville et fréquente les artistes et collectionneurs ; cet environnement stimule son intérêt pour la peinture. Il peint des paysages et la steppe tatare et, en 1898, il obtient son transfert pour Saint-Pétersbourg où se trouve l'Académie impériale des beaux-arts dont il suit les cours.

En 1890, il rencontre Ilia Répine, le grand peintre russe réaliste et romantique de l'époque. L'une des élèves de Répine est Marianne von Werefkin, fille du général commandant la forteresse Pierre-et-Paul et qui a déjà un certain nom comme peintre. En 1895, invité dans la propriété de famille des Werefkin, il rencontre Hélène Neznakomova qui deviendra sa femme en 1922 après lui avoir donné un fils, Andréas, en 1902. Jawlensky quitte l'armée en 1896 avec le grade de capitaine et, accompagné de Werefkin, part pour Munich suivre les cours d'Anton Ažbe, artiste et professeur reconnu à l'époque. Il rencontre Kandinsky qui a quitté la Russie un an auparavant. En 1898, il part pour l'été en Russie en compagnie de Werefkin et d'Hélène, puis visite Venise et quitte l'école d'Azbé peu après son retour à Munich. Sa production picturale d'alors est essentiellement des natures mortes peintes sur tout type de supports comme des chiffons lui servant de toile. Il part en Lituanie et, malade, retrouve Werefkin en 1901, en Crimée, pour sa convalescence. En 1902, Hélène Neznakomova met au monde leur fils unique Andréas.

En 1905, il travaille à Carantec, en Bretagne, et grâce à l'intervention de Diaghilev, Jawlensky envoie six toiles au Salon d'automne qui sont exposées dans la section russe. Il rencontre à cette occasion Henri Matisse.

De retour à Munich, il fait la connaissance du « nabi » et peintre-moine et mystique Jan Verkade[Note 1] et de Paul Sérusier. Il achète en 1908 un tableau de Van Gogh[Note 2] et rencontre le danseur russe Alexandre Sakharoff qui devient son ami intime.

Jawlensky passe ses étés à Murnau, dans le sud de la Bavière, dans la « Maison des Russes », en compagnie de Werefkin, Kandinsky, et Gabriele Münter, tous des peintres qui font partie des fondateurs de la Nouvelle Association des Artistes de Munich (Neue Künstlervereinigung München) ou NKVM, qui tint sa première exposition à la galerie Thannhauser de Munich en décembre[1] et qui donne naissance en 1912 au groupe nommé « Der Blaue Reiter » (Le Cavalier Bleu). À cette époque, Jawlensky rencontre Franz Marc et Emil Nolde. Il participe aux expositions du Sonderbund et à Neue Kunst chez Golz à Munich.

En 1914, première exposition de la Sécession munichoise (Neue Münchner Sezession), puis, après la déclaration de la guerre, Jawlensky se réfugie en Suisse à Saint-Prex avec Hélène et Marianne. Dans un grand isolement, il commence à peindre la vue qu'il a de sa fenêtre : c'est la série des Variations. Le peintre s'engage ainsi sur une voie qui le mène au plus grand dépouillement[Note 3].

À Zurich, qui est devenu un lieu de rencontre pour les artistes et écrivains européens fuyant la guerre, Jawlensky fait la connaissance de Jean Arp, Wilhelm Lehmbruck et Marie Laurencin. Il commence ses séries des Têtes mystiques et des Visions du Messie.

De 1918 à 1921, il s'installe à Ascona et commence la série des Têtes Abstraites. Il rencontre le poète Rainer Maria Rilke et le sculpteur Archipenko. En 1921, il quitte Ascona et s'installe à Wiesbaden.

Après sa séparation d'avec Werefkin, il épouse Hélène Nesnakomoff[Note 4] en 1922. En 1924, Emmy Scheyer crée le groupe des « Quatre bleus », comprenant Jawlensky, Lyonel Feininger, Paul Klee et Kandinsky, pour promouvoir leurs œuvres aux États-Unis sur la Côte Ouest. Il rencontre Lisa Kümmel en 1927 qui va l'aider à classer et cataloguer son œuvre pendant les dernières années de sa vie.

Dès 1929, Jawlensky est de plus en plus affecté par l'arthrite qui l'oblige à peindre avec les deux mains, et finit par le paralyser[Note 5].

Son art a été déclaré "dégénéré" par les nazis en 1937 et 72 de ses œuvres ont été confisquées dans les collections des musées allemands.

En 1938, il cesse de peindre ; il finit de dicter ses mémoires à Lisa Kümmel. Marianne von Werefkin meurt le à Ascona. Jawlensky meurt à Wiesbaden le , à l'âge de soixante-dix-sept ans. Il est inhumé au cimetière russe de Wiesbaden.


Œuvres



Collections publiques


Liste non exhaustive. Les sources indiquées donnent accès à la visualisation des œuvres. Les lieux sont classés par ordres alphabétiques (pays puis ville et noms).

Le musée Ludwig de Cologne ainsi que la Lenbachhaus de Munich ont des collections particulièrement importantes. Grâce à la Fondation Im Obersteg, le musée d'Art de Bâle (Kunstmuseum Basel) est également devenu, en 2004, un lieu présentant une collection représentative de l'œuvre du peintre, couvrant une très grande partie de sa carrière[2].


Allemagne

Brême, Kunsthalle

Cologne, Museum Ludwig,

Cologne, Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud

Düsseldorf, Kunstpalast

Essen, Museum Folkwang

Francfort sur le Main, Staedel Museum

Hambourg, Hamburger Kunsthalle

Karlsruhe, Kunsthalle

Kochel am See, Franz Marc Museum

Munich, Lenbachhaus

Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen - Sammlung Moderne Kunst in der Pinakothek der Moderne

Münster, LWL-Museum für Kunst und Kultur

Remagen, Arp Museum Bahnhof Rolandseck

Stuttgart, Staatgalerie

Wuppertal, Von der Heydt Museum


Autriche

Vienne, Albertina Museum

Vienne, Österreichische Galerie Belvedere


Canada

Hamilton, McMaster University Museum of Art


Espagne

Madrid, Museo Nacional Thyssen-Bornemisza


États-Unis

Buffalo, Albright-Knox Art Gallery

Cambridge, Harvard Art Museums

Chicago,Art Institute

Cincinnati Art Museum

Columbus Museum of Art

Dallas, Museum of Art

Des Moines Art Center

Houston, Museum of Fines Arts

Louisville, Speed Art Museum

Milwaukee Art Museum

Minneapolis, Walker Art Center

New York, Museum of Modern Art

New York, Solomon R.Guggenheim Museum

Norfolk, Chrysler Museum of Art

Oberlin, Allen Memorial Art Museum

Philadelphia Museum of Art

Raleigh, North Carolina Museum of Art

Saint Petersburg Museum of Fine Arts

San Francisco Museum of Modern Art

Seattle Art Museum

Stanford University, Cantor Art Center

Washington, National Gallery of Art


France

Lyon, musée des Beaux-Arts

Paris, musée national d'Art Moderne - Centre Georges-Pompidou


Israel

Jerusalem, musée d'Israel

Tel Aviv, musée d'Art


Liechtenstein

Vaduz, Kunstmuseum Liechtenstein


Pays-Bas

La Haye, Kunstmuseum


Royaume-Uni

Cardiff, National Museum

Edimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art


Russie

Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage


Suisse

Bâle, Kunstmuseum


Galerie



Marché de l'art


Une famille bayonnaise a vécu pendant plusieurs dizaines d’années avec un précieux tableau accroché chez elle. Le juif en prière, le tableau en question, a été peint en 1893. La toile avait été achetée dans les années 1950 par un médecin juif d'origine polonaise et collectionneur d'art, émigré en France dans les années 1920. Le tableau ayant été authentifié le par la fondation Jawlensky, les héritiers du collectionneur ont décidé de mettre le tableau en vente aux enchères[126]. Le tableau a été vendu le pour un montant de 180 000 [127].


Sources et bibliographie



Notes et références



Notes


  1. Surnommé le « nabi obéliscal » en raison de sa stature, Jan Verkade se retire dans la communauté des moines de Beuron et est ordonné prêtre en 1897 sous le nom de Dom Willibrod Verkade.
  2. Dans une exposition à Munich, La Maison du père Pilon, de la période d'Auvers-sur-Oise. Oublié à Munich à la déclaration de la guerre, c'est Cuno Amiet qui lui rapportera le VanGogh en Suisse où il s'est réfugié, ainsi qu'un tableau de Robert Delaunay (probablement La Ville de Paris no 3).
  3. Le point de départ de cette série est Le Chemin (1914), toile qui offre la représentation figurative d'une vue par la fenêtre. Mais bientôt, le paysage devient beaucoup plus stylisé, et certaines parties du tableau sont très proches d'un traitement abstrait.
  4. Que Werefkin, dans Lettres à un inconnu, appelle invariablement « la servante », « la cuisinière », et que Jawlensky finalement préfèrera à la « baronne ».
  5. Hanna Bekker vom Rath, collectionneuse et mécène, crée une « Association Jawlensky » qui verse à l'artiste une allocation mensuelle modeste en échange de quelques tableaux.

Références


  1. Braque, Vlaminck, Derain, Kees van Dongen et Georges Rouault feront partie de la seconde exposition de la NKVM
  2. « La Fondation Im Oberteg »
  3. (de) Kunsthalle Bremen, « Stillleben » (consulté le )
  4. « Olivenhain »
  5. « Stillleben mit blauer Kanne und Figur »
  6. « Stillleben mit Äpfeln und blauer Tasse »
  7. « Stillleben mit Vase und Krug »
  8. « Stillleben mit braunem Krug »
  9. « Rote Giebel »
  10. « Frauenkopf mit Blumen im Haar »
  11. « Haus in Bäumen »
  12. « Märchenprinzessin mit Fächer »
  13. « Palmen in Bordighera »
  14. « Variation »
  15. « Frauenkopf »
  16. « Kopf »
  17. « Konstruktiver Kopf »
  18. « Stillleben mit Äpfeln »
  19. « Straße in Oberbayern »
  20. (de) Stadt Duesseldorf, « Mädchenbildnis » (consulté le )
  21. (de) Stadt Duesseldorf, « Kopf (rot) » (consulté le )
  22. (de) Stadt Duesseldorf, « Kopf (gelb grün blau schwarz) » (consulté le )
  23. (de) Stadt Duesseldorf, « Christuskopf » (consulté le )
  24. (en) Google Art and Culture, « Abstract Head: Final Light » (consulté le )
  25. « Stillleben mit violetter Schale »
  26. « Abstrakter Kopf: Sinfonie in Rosa »
  27. « Stillleben mit Figur, Früchten und Landschaft »
  28. « Gebirgsdorf »
  29. « Stillleben mit Begonie »
  30. « Das Oy-Tal bei Oberstdorf »
  31. « Oberstdorfer Landschaft »
  32. Google Art and Culture, « Murnau » (consulté le )
  33. « Hyazinthe »
  34. « Füssen »
  35. « Der Bucklige »
  36. « Porträt Hedwig Kubin »
  37. « Skizze aus Murnau »
  38. « Sommerabend in Murnau »
  39. « Murnauer Landschaft »
  40. « Bildnis des Tänzers Alexander Sacharoff »
  41. « Sitzender weiblicher Akt »
  42. « Stillleben mit Früchten »
  43. « Reife »
  44. « Spanierin »
  45. « Nacht in St. Prex »
  46. « Mystischer Kopf: Meditation »
  47. « Meditation 'Das Gebet' »
  48. « Liebe »
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  64. « Damenbildnis »
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  77. « Abstrakter Kopf: Inneres Schauen-Grau-Blau-Rosa »
  78. « Meditation 68 »
  79. « Portrait of a Woman »
  80. « Abstract Head: Autumn and Dying »
  81. « Stilleben mit Vase und golden Hyazinthen »
  82. « Schlafende »
  83. « Le Jardinier »
  84. « Landscape »
  85. « Neopolitan Girl »
  86. « Blasses Mädchen mit Roten Haaren »
  87. « Akt (Nude) »
  88. « Tête »
  89. « Grosse Meditation »
  90. « Helene with Colored Turban »
  91. « Sicilian Girl in Blue Shawl »
  92. (en) Allen Memorial Art Museum, « Head of a Woman » (consulté le )
  93. « Purple Lips »
  94. « Abstract Head: Inner Vision-Night »
  95. « Abstract Head: Inner Vision-Rosy Light »
  96. « Nature morte »
  97. « Tête »
  98. « Wasserburg on the Inn »
  99. « Frauenkopf »
  100. « Kopf: Rotes Licht »
  101. « Mondlicht »
  102. « Warmes Licht »
  103. « Head Meditation »
  104. « Still Life with Bottles and Fruit »
  105. « Murnau »
  106. « Frosty Day »
  107. « Red Path, St. Prex »
  108. « Easter Sunday »
  109. musée des Beaux-Arts de Lyon, « Tête de femme "Méduse", Ombre et Lumière » (consulté le )
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  118. (en) Kunstmuseum Den Haag, « Tête de femme, musée de La Haye » (consulté le )
  119. (en) Kunstmuseum Den Haag, « Paysage vers Oberstdorf » (consulté le )
  120. « Scène côtière à la colline rouge »
  121. « Fleurs dans un vase »
  122. « Frauenkopf »
  123. « Tête de femme »
  124. « Landschaft mit roten Dach »
  125. (de) Kunstmuseum Basel, « Collection en ligne du Kunstmuseum de Bâle » (consulté le )
  126. Philippe Dufour, « Redécouverte d’une toile perdue d’Alexej von Jawlensky, le Juif en prière… », sur gazette-drouot.com, (consulté le ).
  127. Sophie Serhani, « Pays basque : perdue depuis 130 ans, une œuvre majeure retrouvée chez une famille bayonnaise », sur sudouest.fr, (consulté le ).

Voir aussi



Liens externes


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На других языках


[de] Alexej von Jawlensky

Alexej von Jawlensky (ursprünglich Alexei Georgijewitsch Jawlenski; russisch Алексей Георгиевич Явленский, wiss. Transliteration Alexej Georgievič Javlenskij; * 13. Märzjul. / 25. März 1865greg.[1][2] oder 1864[3] in der Nähe von Torschok, Russisches Kaiserreich; † 15. März 1941 in Wiesbaden) war ein russisch-deutscher[4] Maler, der auch in der Schweiz und in Deutschland wirkte. Jawlensky zählt als Maler des Expressionismus zum Umfeld der von Wassily Kandinsky und Franz Marc initiierten Künstlergemeinschaft Der Blaue Reiter.

[en] Alexej von Jawlensky

Alexej Georgewitsch von Jawlensky (Russian: Алексе́й Гео́ргиевич Явле́нский, romanized: Alekséy Geórgiyevich Yavlénskiy) (13 March 1864 – 15 March 1941), surname also spelt as Yavlensky,[1] was a Russian expressionist painter active in Germany. He was a key member of the New Munich Artist's Association (Neue Künstlervereinigung München), Der Blaue Reiter (The Blue Rider) group and later the Die Blaue Vier (The Blue Four).

[es] Alekséi von Jawlensky

Alexej von Jawlensky (en ruso, Алексей Георгиевич Явленский, Alekséi Gueórguievich Yavlenski; Torzhok, Imperio ruso, 13 de marzo de 1864 - Wiesbaden, Alemania, 15 de marzo de 1941) fue un pintor expresionista ruso que desarrolló su carrera en Alemania. Fue miembro del grupo Der Blaue Reiter (El jinete azul) y de Der Blaue Vier (Los cuatro azules). Es padre del también pintor Andreas Jawlensky.
- [fr] Alexej von Jawlensky

[it] Alexej von Jawlensky

Alexej von Jawlensky, alla nascita Aleksej Georgievič Javlenskij (in russo: Алексей Георгиевич Явленский?; Toržok, 25 marzo 1864 – Wiesbaden, 15 marzo 1941), è stato un pittore russo naturalizzato tedesco, rappresentante dell'espressionismo tedesco, esponente del gruppo Der Blaue Reiter (Il cavaliere azzurro) e uno dei maggiori interpreti delle avanguardie artistiche del '900.

[ru] Явленский, Алексей Георгиевич фон

Алексе́й Гео́ргиевич Явле́нский (Алексей фон Явленский; нем. Alexej von Jawlensky; 13 (25) марта 1864, Торжок[4] — 15 марта 1941, Висбаден) — русско-немецкий художник-экспрессионист. Входил в группу художников «Синий всадник». На протяжении 30 лет состоял в гражданском браке с Марианной Верёвкиной.



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