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Assadour Bezdikian (dit Assadour) est un peintre-graveur né le à Beyrouth au Liban. Il vit et travaille à Paris depuis 1964.

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Assadour
Biographie
Naissance
(79 ans)
Beyrouth
Nationalité
Française
Domicile
Paris (depuis )
Formation

Académie Pietro Vannucci, Pérouse, Italie (1962-63)

Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, France (1964-70)
Activité
Peintre-graveur

Œuvre


C'est un artiste connu pour sa rigueur et sa recherche de matières. Assadour a inventé de nouvelles techniques de gravure qui ont par la suite nourri son œuvre picturale. Le caractère dynamique de son travail provient de sa vision du mouvement comme un élément de composition. L’emploi du collage ou du trompe l’œil comptent également parmi les techniques qu'il utilise[1],[2],[3],[4],[5].

« Ses compositions détaillées dépeignent des corps transformés, transfigurés et métamorphosés avec des objets architecturaux et cosmologiques. [...] Dans les années 1980, le travail d'Assadour a commencé à se concentrer sur le paysage abstrait, où les formes et les couleurs géométriques créent des visions de villes changeantes, apparemment déchirées et réarrangées selon un récit magistral. Puis à partir des années 1990 il revient à l'étude de la figure humaine dans l'espace. S'appuyant sur des influences allant de l'iconographie bouddhiste et des masques tribaux africains aux peintures de la Renaissance, le travail d'Assadour nous interroge sur notre place dans le monde, la construction de l'identité et le rôle du destin, du temps et de l'histoire. »[6]

Assadour parle de sa démarche en ces termes:

« Il existe deux dangers dans le monde, dans la vie et dans la peinture: l'extrême ordre et l'extrême désordre. Je cherche toujours à contrôler l'ordre et le désordre : si je vois que dans une oeuvre il y a trop d'ordre, j'y insère une secousse, un tremblement de terre; au contraire, s'il y a trop de désordre, je dois rétablir une règle. [...] Dans mes oeuvres il y a le monde d'aujourd'hui: ces mannequins anonymes, ces nombres qui ne veulent rien dire, ces non-lieux. C'est la vie d'aujourd'hui qui est anonyme, avec des personnes seules apparemment heureuses, qui semblent accepter leur condition, mais qui ne sont pas pleinement conscientes de ces conditions et de la réalité. Une réalité parfois horrible - peut être suis-je trop pessimiste ... Par chance il y a la peinture! La peinture est tout pour moi, j'en ai besoin physiquement : quand je commence à peindre, la vie est plus intense, je ne suis plus pris par la spirale du désespoir » [7]


Biographie


Très tôt éveillé au dessin, la sensibilité plastique d'Assadour est déjà remarquée à Beyrouth où il arrive premier au concours de l'Institut culturel italien dont la récompense est un voyage d'étude en Italie. C'est à cette occasion qu'il trouve les matériaux et les aspirations picturales qu'il recherchait. En 1962 et 63 il suit donc des cours à l'Académie Pietro Vannucci à Pérouse et découvre la gravure grâce à l'enseignement du Père Diego, tout en s'imprégnant de l'art de la Renaissance. De retour à Beyrouth, grâce à l'attribution d'une bourse d'études dont il est le lauréat en 1964, il s'inscrit à l’École des Beaux-Arts de Paris à l'atelier de Lucien Coutaud. C'est sous son égide qu'il apprend la gravure à l'eau-forte et commence des expérimentations techniques. Il approfondit aussi plus particulièrement l'aquarelle, le dessin et la peinture. Le constructivisme, l’abstraction, ou l’expressionnisme alimentent son imaginaire et guident ses recherches[7].

En 1969, il s'installe pour de nombreuses années dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés où il fréquente architectes, poètes, artistes, collectionneurs, galeristes et amateurs d’art. Dès sa première exposition personnelle à la Galerie La Pochade boulevard Saint-Germain en , son travail est remarqué pour ses aquarelles et ses eaux-fortes dont la minutie et l'onirisme inspirent les mots de Philippe Soupault[8]. Il expose ensuite en 1977 et 1983 à la galerie Sagot-le-Garrec. Max Clarac-Sérou lui consacre également deux expositions à la Galerie du Dragon en 1982 et 1986. C'est à l'occasion de cette dernière que des poètes tels qu'Edouard Glissant[9], Krikor Beledian[10], Jean Daive[11] ou Luigi Mormino[12] participent à l'évènement sous forme de poèmes en prose sur sa peinture.

Il collabore régulièrement avec des poètes et des écrivains pour accompagner de ses gravures des livres de bibliophilie aux tirages limités[7].

Assadour est également acteur de nombreuses manifestations : au Salon de Mai dont il a été membre du Comité de 1974 à 1977, à La Jeune Gravure Contemporaine à Paris dont il a également été un membre actif de 1975 à 1979 et est depuis 1975 membre sociétaire des Peintres Graveurs Français[13].

Rapidement après sa première exposition parisienne sa notoriété s'est étendue à l'échelle internationale. Le critique italien Giuseppe Appella apprécie son travail et en 1974 son œuvre est présentée à Rome, son retentissement l'amène par ricochet au Luxembourg, à Amsterdam, en Allemagne et dans toute l'Europe. Assadour expose de nouveau à Beyrouth en 1975 , mais la guerre du Liban éclate[14],[15].

Son travail continue de se diffuser à travers le monde : à partir de 1980 c'est l'Asie qui le découvre avec une première exposition personnelle au Japon, Assadour explore le pays, plus tard ce sera Taïwan puis Séoul... il reste charmé par ce continent. En 1983 à l'occasion d'un vernissage à Lima au Pérou, il visite le Machu Pichu et est inspiré par la puissance de l'Art Inca.

Au cours des années 80, il fait évoluer sa peinture et c'est pour sa participation à la FIAC de 1986 que la galerie Faris présente entre autres des huiles sur toile qui marquent les esprits. En 1997, 2004 et 2005 c'est à la Galerie Cahiers d’Art dirigée par Yves de Fontbrune à Paris que ses huiles et acryliques sont affichées[14],[15].

Assadour a fait l’objet de plus de 120 expositions monographiques et rétrospectives comme notamment au musée Bochum (Allemagne) en 1991, au musée Pericle Fazzini à Assise (Italie) en 2008 ainsi qu’à l’occasion de la réouverture du musée Sursock de Beyrouth en 2016[16]. Il a par ailleurs participé à environ 175 biennales ou expositions collectives à travers le monde et obtenu de nombreux prix dont le Grand Prix des Arts de la Ville de Paris qu'il reçoit des mains de Jacques Chirac en 1984[13].

Ses œuvres ont pris place entre autres dans les collections du Cabinet des Dessins et Estampes du Musée des Offices de Florence, de la Bibliothèque Nationale de France, du Fonds national d'art contemporain de Paris, de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, de la Collection Samsung de Séoul, ou du British Museum de Londres[13].


Principales expositions personnelles



années 1960 et 70


1971 : Galerie La Pochade, Paris

1974 : Studio Internazionale d’Arte Grafica “L’Arco”, Rome

1975 : Alex Manoogian Art Center, Beyrouth

1977 : Galerie Sagot-Le-Garrec, Paris


années 1980


1982 : Galerie du Dragon, Paris

1983 : Galerie El Puente, Lima

1984 : Galerie Vivant, Tokyo

1984 : New Aspect Gallery, Taipei, Taiwan

1986 : FIAC Galerie Faris, Exposition personnelle, Paris

1989 : FIAC-SAGA Galerie du Luxembourg, Luxembourg


années 1990


1991 : Museum Bochum, Bochum (Rétrospective)

1992 : Galleria Della Pergola, Pesaro

1993 : Galerie Cegrac, La Corogne

1993 : Théâtre de Beyrouth, Beyrouth

1995 : Keum San Gallery, Séoul

1997 : Cahiers d'Art, Paris


années 2000


2001 : AMAC (Association Mouvement d’Art Contemporain), Chamalières

2008: Galleria Saletta Galaverni, Reggio Emilia

2008 : Museo Pericle Fazzini, Assise (Rétrospective)


années 2010


2013 : Fondation Tito Balestra, Longiano (Rétrospective)

2014 : MIG. Museo Internazionale di Grafica, Castronuovo di Sant'Andrea (Rétrospective)

2016 : Musée Sursock, Beyrouth (Rétrospective)

2016 : MUA. Musei di Aliano, Palazzo Di Leo, Aliano (Rétrospective)

2019 : Fondazione - Museo Leonardo Sinisgalli, Montemurro (Rétrospective)


Principales expositions collectives, biennales et salons



Publications de bibliophilie



Livres illustrés



En collaboration avec d'autres artistes



Prix



Collections


- Cabinet des dessins et gravures du Musée des Offices, Florence, 1975

- Bibliothèque Nationale de France, Paris, 1981

- Musée, Château d’Annecy, Annecy

- Fonds national d'art contemporain, Paris, 1983

- Fonds régional d'art contemporain de Normandie-Caen (anciennement Frac Basse-Normandie),1984

- Musée d’Art contemporain, Skopje

- Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne

- Centre de la Gravure et de l’Image imprimée, La Louvière

- Collection Paribas, Paris

- National Museum of Warshaw, 1986

- National Museum of Silesia, 1986

- Collection Samsung, Seoul

- Musée Sursock, Beyrouth, 1996 (donation collection Pierre Cardahi)

- CCCPL, Reggio Emilia

- Cremona Civic Museum, A.D.A.F.A. Prints & Drawings cabinet, Cremona, 2007

- MIG. Museo Internazionale della Grafica, Castronuovo Sant’Andrea (PZ), Italie, 2011- 2015

- Moonshin Museum, Séoul, 2012

- Victoria & Albert Museum, Londres 2016

- British Museum, Londres, 2017

- Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea, Roma, 2019


Articles de presse choisis



Principales monographies



Ouvrage de référence



Notes et références


  1. (it) Giuseppe Appella, , Milano, Editions Scheiwiller, 1977, «Assadour è uno di questi giovani che, nati con una vocazione, ricchi di talento e di mestiere (oggi è padrone di una tecnica che si fa essa stessa invenzione), con un lavoro paziente e l’assoluto dominio del mezzo usato sempre in economia, sta mettendo insieme un’opera complessa che, smontando le macchine costruite sui resti ancora fumanti del folklore, smitizza l’equivoco della civiltà tecnologica.»
  2. Etel Adnan, « Assadour: Faire et défaire les mondes »,L’Orient le jour, 1975 « Assadour est avant tout un graveur : « Quand je grave, dit-il j'exprime un côté analytique de mon tempérament, je dissèque l'image et, avec elle, la pensée. Je suis comme un chirurgien. J'aime ce côté presque sadique de la gravure ». Ce parfait artisan ne part pas d'idées générales, heureusement, mais d'une démarche abstraite. Quand il intitule une gravure La Voie lactée, et bien qu'il aboutisse à un personnage féminin mécanisé et participant de la mécanique céleste, ce n'est pas parce qu'il est parti d'une image globale, mais plutôt d'une dynamique de formes essentielles dont le jeu, sur la surface plane de la plaque de cuivre, a donné naissance à une géométrie du ciel. Il part d'un triangle, d'un carré, de rapports mathématiques dépouillés, il crée un environnement purement géométrique... Quand il dessine un triangle, il ne pense pas à la Pyramide égyptienne, mais à celle des classes élémentaires de notre enfance. Seulement, il y a comme une magie qui se faufile, un champ magnétique qui se développe à partir de ces figures, et c'est là où nous avons affaire à un véritable artiste : ses figures malgré elles pour ainsi dire, s'aimantent et se repoussent, vivent de la vie planétaire. Assadour se place peut être à son insu, à ce moment de l'histoire de la pensée qui est parti du dix-huitième siècle : une croyance presque maçonnique dans les vertus des mathématiques fait de lui une sorte de magicien. Il croit encore qu'on peut expliquer les choses par leurs mécanismes. Il démonte, il dissèque, il catalogue ses découvertes qui deviennent son vocabulaire.»
  3. (pl) Grzegorz Sztabinski, La nature et la géométrie dans les travaux d ‘Assadour, Lodz, BWA Galeria Balucka, , « Dans les réalisations de l'artiste se manifestent des éléments connus et pris en considération depuis les temps d'Euclide, comme le cercle, le carré, le triangle, le cône, la sphère. (...) D'autre part, la nature. Certains travaux ressemblent à la terre vue d'une grande hauteur, d'un avion ou d'un hélicoptère.(...)Il est curieux que, malgré la double inspiration mentionnée plus haut, du point de vue formel les travaux eux-mêmes ne semblent pas doubles, composées de deux couches. Au contraire, ils produisent une impression d'unité, de cohésion. Certainement cela est dû à la gamme homogène des couleurs propre aux réalisations d'Assadour. Toutefois, le problème ne se ramène pas aux couleurs. Les formes sont elles aussi à ce point liées les unes aux autres qu'elles constituent un tout géométrique et naturel. Mais l'analyse sémantique oblige à rejeter l'idée d'un tout. Un examen minutieux des détails en convainc. On peut alors remarquer que dans les travaux apparaissent de petites silhouettes humaines disposées conformément aux lois de la perspective à vol d'oiseau. Elles se tiennent donc sur ce que nous interprétons comme étant la terre, un paysage, parfois elles lèvent un bras comme pour saluer l'observateur regardant d'un hélicoptère. La remarque de ces petites figures renforcent la conviction de la justesse d'une interprétation réaliste, mimétique des travaux d'Assadour. Cette conviction devient cependant rapidement douteuse. A côté on découvre en effet des chiffres ou des signes tracés hâtivement, faisant penser à des notes sur des cartes, des plans, etc. L'illusion de réalisme disparaît pour faire à une interprétation fondée sur un code mathématique et cartographique.Quelle est la cause du caractère trompeur des réalisations d'Assadour ? »
  4. Joseph Paul Schneider, Assadour 1993, Beyrouth, Théâtre de Beyrouth, , « Assadour, comme l’abeille, ne cesse de secréter des images qui nourrissent papier et toile de ses jeux de masques, de miroirs et de symboles dans des “décors-paysages” aux rouages soigneusement étudiés qui sont (souvent) autant de pièges. Il nous fait prendre conscience, à travers les périls ourdis sur ses chemins dessinés, gravés et peints, de cette tension permanente de l’impulsion créative à travers les accumulations de signes écrits, inscrits dansés dans les architectures de cités et d’univers, de nos antériorités obscures ou encore de ces visions de planètes (encore) inconnues.»
  5. Gerard Xuriguera, Assadour – Gravures, Aquarelles, Peintures, Paris, Editions F.V.W.,  Le jeu interactif entre le chromatisme et l'encre de la gravure, sous-tend l'incessant balancement entre son souhait de croire à un espoir possible, et ce qui demeure scellé dans sa mémoire, car l'imagination est somme toute un art de l'hybridation". (...) Dans cet univers simultanément construit et déconstruit, mais au plus intime de la loi et de l'équilibre, dans cette broderie aux contours martelés et aux parentés déconnectées, s'interposent de légers reliefs texturiels et de courts rubans qui déconcertent notre lecture en simulant le trompe l'oeil, alors qu'avant tout, la peinture en commande les pouvoirs. (...)Avec l'eau-forte, technique où il a peu de rivaux, Assadour n'accepte pas l'approximatif. Obsessionnellement minutieux, il pousse à l'extrême son objectivité sensible, en travaillant ses plaques en acier ou en cuivre, gommant les plages lisses au profit d'un réseau de sillons et de gaufrages, de préférence, qui forment des tensions et des fusions inespérées. A l'huile, à l'acrylique, il laisse respirer ses motifs, mais les architectures avec autant de rigueur et de puissance contenue. A l'aquarelle, où il excelle, si le papier ne lui sied pas, il s'applique à en modifier le grain par des piquetages, de lentes érosions ou de volontaires oppositions chromatiques, en misant sur une approche souple et légère, sans repentir, lui qui n'apprécie la spontanéité que par intermittence. Ce faisant, en reprenant la même thématique flottante, Assadour conçoit un monde déstabilisé, qui en évitant les ornières mimétiques de l'idéologie, nous renvoie inéluctablement aux dérèglements du nôtre. En cela, il adhère à la modernité de son époque, tout en restant lui-même, à l'écart des élucubrations post-modernistes et des redondances conceptuelles. Basées sur la trace, et plus spécifiquement l'empreinte, ses images exhalent un parfum d'entre-deux, d'atmosphère suspendue en continuelle métamorphose, ou « rien n'est innocent et où rien n'est vrai et où tout peut l'être », comme écrivait Pirandello. »)
  6. (en) Nabû Production, « Assour »,
  7. (it) Sandro Parmiggiani, « Assadour: incidere e dipingere contro l'inarrestabile frammentazione del mondo », Colophon n°13, , p. 4 à 11
  8. Philippe Soupault, Assadour, Paris, Catalogue de l’exposition Galerie La Pochade,
  9. Édouard Glissant, Assadour – Tempéras & Aquarelles, Paris, Editions du Dragon,
  10. Krikor Beledian, Assadour – Tempéras & Aquarelles, Paris, Editions du Dragon,
  11. Jean Daive, Assadour – Tempéras & Aquarelles, Paris, Editions du Dragon,
  12. Luigi Mormino, Assadour – Tempéras & Aquarelles, Paris, Editions du Dragon,
  13. (en + fr + ar) Zeina Arida et Nora Razian, Assadour Landscape in Motion, Beyrouth, Sursock Museum,
  14. (de) Sepp Hiekisch-Picard, Joseph Paul Schneider, Krikor Beledian, Christoph Kauffmann, Brigitte Heublein, Assadour – Peinture, Aquarelles, gravures1966-1991, Bochum, Editions Museum Bochum
  15. Gerard Xuriguera, Assadour – Gravures, Aquarelles, Peintures, Paris, Editions F.V.W.,
  16. Sursock Museum, « An exhibition in the making | Assadour: Landscape in Motion »,



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