Constant Le Breton né le à Saint-Germain-des-Prés (Maine-et-Loire) et mort le à Paris est un peintre, graveur et illustrateur français.
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Constant Le Breton
Naissance
Saint-Germain-des-Prés
Décès
(à 89 ans) 6e arrondissement de Paris
Nationalité
Française
Activité
Peintre
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6557, 1 pièce, -)[1]
Maison natale de Constant Le Breton à Saint-Germain-des-Prés.Plaque au 21, rue Visconti à Paris, où Le Breton vécut de 1926 à 1985.
Né d'une famille de mariniers de la Loire, Constant Le Breton est admis en apprentissage à Nantes, puis au Mans. Il est reçu à l'École des arts décoratifs de Paris, mais ne peut en suivre les cours faute de bourse. Ses parents le firent alors entrer chez un peintre spécialisé en devantures de magasin, puis il travaille au Mans chez un décorateur[2].
Mobilisé en 1915, il fait la guerre aux Dardanelles et en Orient. Après l'armistice, il s'installe à Paris et entre chez les frères Amoroso, décorateurs de théâtre, puis il va se consacrer à la gravure sur bois. Il acquiert une bonne réputation comme illustrateur de livres.
Il obtient une bourse de 12 000 francs de la Fondation Blumenthal en récompense de ses dessins de guerre[3] et s'impose rapidement dans la peinture. Il se lie d'amitié avec ses aînés Maximilien Luce (1858-1941), André Derain (1880-1954), André Dunoyer de Segonzac (1884-1974), ou ses contemporains Robert Antral (1895-1939), Paul Belmondo (1898-1982) et Yves Brayer (1907-1990).
Il peint les portraits d'Alphonse de Chateaubriant, Charles Dullin, Ingrid Bergman, Béatrice Bretty, Maurice Genevoix, Henri Mondor, la comtesse de Chabrignac[4] et de nombreux autres, comme ses amis Maximilien Luce et André Derain. Il pratique aussi le paysage, la nature morte et les scènes d'intérieur.
En 1926, il s'installe avec son épouse au 21, rue Visconti à Paris[5], dans une petite maison à gauche au fond de la cour ou il restera jusqu'à sa mort. En 1927, son premier enfant y voit le jour. Ce n'est qu'en 1937 que son ami Cassandre lui propose de louer son atelier au 19 de la même rue, ce qu'il accepta[6].
Il se dégage de cette œuvre importante, solidement construite, peinte avec sensibilité et nuances, une belle sérénité et l'expression d'une grande joie de vivre.[réf.nécessaire]
Constant Le Breton meurt à Paris le .
Postérité
L'Association des amis du peintre Constant Le Breton perpétue sa mémoire. André Jeanjean (1929-2017), ancien élève et professeur à l'école des hautes études commerciales, en fut le secrétaire général en 1998.
Œuvres
Œuvres dans les collections publiques
Angers, musée des Beaux-Arts: Portrait d'un vieux marinier, 1971, huile sur toile.
Boulogne-Billancourt:
musée des Années Trente: Sous l'ombrelle à la plage.
Charles Maurras, Les amants de Venise, George Sand et Alfred de Musset, Paris, Éditions G. Crès, 1924. 387 p.
Joseph Kessel, L'équipage, Paris, Éditions Gallimard, éditions de la Nouvelle Revue française, 1925.
Paul Bourget , Gérard d'Houville ,Henri Duvernois , Pierre Benoit, Micheline et L'amour (Le Roman Des Quatre) , avec 52 bois originaux, Paris, Éditions Fayard, Collection Le Livre de demain, n° 68, 1928, 128 p.
Colette, La Fin de Chéri, Éditions Arthème Fayard et Cie, Collection « Le Livre de Demain », 1929, 110 p.
Gœthe, Faust suivi du Second Faust, Éditions de la Pléiade, coll. « Les chefs-d'œuvre illustrés », n° 6, 1930, 274 p.
Alphonse de Châteaubriant, La réponse du seigneur, couverture, Éditions Bernard Grasset, 1933.
Georges Duhamel, Vue de la Terre Promise, avec 34 bois originaux, Paris, Éditions Fayard Collection « Le Livre de demain », n° 117, 1948.
Salons
Salon des peintres témoins de leur temps de 1957: Portrait d'Henri Mondor.
Expositions
Paris, musée Marmottan Monet, Exposition pour le centenaire de la naissance du peintre Constant Le Breton, 1995.
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