Pâturage en Normandie (1852), Art Institute of Chicago.
Constant Troyon est le fils de Jean-Marie-Dominique Troyon (1780-1817), peintre d'ornement et doreur à la Manufacture de Sèvres, et de son épouse Jeanne Pracht, ouvrière plumassière.
Formation et Débuts
Après avoir étudié les bases de son art avec Denis Désiré Riocreux (1791-1872), peintre, conservateur du musée de Sèvres, et Camille Roqueplan, il rencontre en 1830 le peintre Paul Huet avec qui il travaille.
Dès ses débuts, il s'intéresse à la peinture de paysage et multiplie les études dans les bois de Meudon, de Compiègne ou de Saint-Cloud.
Il présente ses premières oeuvres, encore imprégnées de l'enseignement néo-classique, au Salon de 1833.
Sa rencontre avec le peintre Jules Dupré est décisive. Ce dernier l'encourage à travailler en plein air et lui apprend à voir et à apprécier les sites chaotiques de la forêt de Fontainebleau ainsi que l'esthétique des Théodore Rousseau, Camille Corot ou Narcisse Diaz de la Peña.
Peintre animalier
Tout en restant fidèle à ses amis, il s'oriente cependant de plus en plus vers la peinture animalière grâce à laquelle il rencontre un vif succès. Il aime peindre les chiens et met en œuvre dans ses tableaux de chasse un talent de coloriste exceptionnel[2].
En 1845, il habite au no30 rue Fontaine-Saint-Georges à Paris, il a son atelier au no1 chemin de ronde de la barrière de Rochechouart, près du cirque Fernando[réf.nécessaire].
En 1846-1847, il découvre les peintres paysagistes du siècle d'or néerlandais comme Paulus Potter ou Aelbert Cuyp. Troyon fait alors des animaux domestiques le sujet principal de ses tableaux. Il est d'un talent réaliste convaincu. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur après le Salon de 1849 et commence enfin à recevoir des commandes[3]. Comme ses amis de l'école de Barbizon, il ne connaît la consécration qu'au Salon de 1855. Théophile Gautier vanta son style large et ample.
En 1863, il entreprend un voyage à travers le Berry, le Limousin (École de Crozant) et la Bretagne avec les peintres Jules Dupré et Louis Cabat.
Atteint par la folie, il peint, durant ses derniers mois, des vaches dans des arbres[4], dont aucun tableau ne semble avoir été conservé. Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre.
Postérité: le prix Constant Troyon
En juin 1867, l'Institut de France met en place le prix Constant Troyon récompensant chaque année un peintre de moins de trente ans par une dotation d'un montant de 600 francs[5].
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии