Il a exposé au Salon à partir de 1808[2] ou de 1812[1] jusqu'en 1867, et a remporté des médailles de première classe en 1819 et lors de l'Exposition universelle de 1855[1].
Ami de Théodore Géricault, Jean-Victor Schnetz partagea sa vie entre la France et l'Italie qu'il avait découverte dans sa jeunesse et dont il était tombé amoureux. Il mène une brillante carrière: élu en 1837 à l'Académie des beaux-arts, il est appelé, en 1841, à succéder à Ingres comme directeur de l'Académie de France à Rome et conserve ce poste jusqu'en 1846. Il le retrouve une seconde fois entre 1853 et 1866, date à laquelle lui succède Joseph-Nicolas Robert-Fleury.
Il est l’un des quatre peintres appelés pour célébrer les grandes révolutions parisiennes sur les murs de l'ancienne Salle du Trône de l'Hôtel de ville de Paris.
Il a une influence considérable sur les pensionnaires de la Villa Médicis. En effet, il incite les élèves à peindre d’après nature et non d’après les modèles en plâtre et obtient des autorisations pour aller dessiner dans les quartiers gitans de Rome. Le peintre étudie à Rome les thèmes de foi populaire qui l'inspirent et peint des tableaux d'inspirés de thèmes méditerranéens, très en vue au début de la monarchie de Juillet malgré leur caractère exotique qui font l'objet des sarcasmes de Baudelaire.
Il sait conquérir la gloire en pleine bataille entre néo-classiques et romantiques en inventant une voie moyenne consistant à traiter de manière classique des sujets pittoresques tirés de la vie quotidienne des paysans et brigands.
Deux jeunes filles se baignant dans le lac de Nemi, musée du Louvre, Paris
La Charité d'Amiens, cathédrale Saint-Gatien, Tours
Combat devant l'Hôtel de Ville de Paris le , Petit Palais, Paris
Charlemagne, entouré de ses principaux officiers, reçoit Alcuin, 1830, musée du Louvre, Paris[6].
Le Vœu à la Madone, musée du Louvre, Paris, exposé au Salon Parisien de 1831
Épisode du sac de la ville d’Aquilée par Attila, 1841, Musée de Picardie, Amiens
La Bataille d'Ascalon, 1843, château de Versailles.
Décor mural de la chapelle Saint-André à l'Eglise Saint-Séverin à Paris, 1849[7]
Tête de paysanne romaine, 1866, crayon, 18.9 x 17.3 cm, château-musée de Nemours[8], Nemours, n° inv. 2013.0.232[9].
Moine en prière, L'Effroi, Le Capucin Médecin, Judith, Musée du château de Flers
Femme assassinée (vers 1824, huile sur toile, musée des beaux-arts de Quimper)
Combat devant l'Hôtel de ville () (Petit Palais, Paris)
Christ et les enfants
Charlemagne, entouré de ses principaux officiers, reçoit Alcuin [vue partielle] (1830, musée du Louvre, Paris)
Judith (musée du château de Flers).
Iconographie
Sanson Justin-Chrysostome, Médaillon: V. Schnetz, peintre et directeur de la Villa Médicis[10], plâtre, 14 cm de diamètre, château-musée de Nemours, Nemours.
Notes et références
(en) «Jean-Victor Schnetz», extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN9780199773787).
(en) Grove Art Online, Oxford University Press, (ISBN9781884446054, lire en ligne).
Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p.311
Correspondance de Jean-Victor Schnetz, directeur de l'Académie de France à Rome, de 1841 à 1846 et de 1853 à 1866, édition commentée par Émilie Robbe, thèse de l'École nationale des chartes soutenue en 2001, (édition?) résumé en ligne..
Béatrice Fontanel, Daniel Wolfromm, Quand les artistes peignaient l’histoire de France: de Vercingétorix à 1918, Seuil, Paris, 2002.
François Fossier, Les directeurs de la villa Médicis au XIXe siècle - Correspondance des deuxième et troisième directorats de Jean-Victor Schnetz et directorat de Joseph-Nicolas Robert-Fleury, Éditions L'Harmattan, 2018.
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