Saint Sébastien (1876), marbre, Compiègne, église Saint-Antoine.
Né au cœur du Morvan dans une famille paysanne, Jean Gautherin commence à sculpter avec son couteau des morceaux de bois dans sa jeunesse[1].
Sa mère, nourrice morvandelle sur place à Paris, travaille pour un directeur de l'hôpital de la Salpêtrière. À l'occasion d'un voyage à Paris, le père de Jean Gautherin donne une des œuvres de son fils au patron de sa femme. Impressionné, celui-ci lui offre son voyage à la capitale[1].
Illettré, Gautherin arrive à Paris et commence par faire ses humanités puis, après quelques années, travaille dans le faubourg Saint-Antoine[1].
Le , il est admis à l'École des beaux-arts de Paris[2] dans les ateliers de Charles Gumery et d'Auguste Dumont. Il débute au Salon de 1865.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878.
En 1879, il participe au concours pour l'édification du Monument à la République destiné à la place de la République à Paris. Son projet est sélectionné pour le premier tour parmi près de 80 autres[3], mais lors du concours de second degré, restant en lice avec le projet des frères Charles et Léopold Morice, ce sont ces derniers que le jury choisit[4],[5]. Il habite à cette époque au 84, rue d'Assas à Paris.
Le Paradis perdu (1881), marbre, Paris, mairie du 5earrondissement.
En 1885, il effectue un séjour de plusieurs semaines à Copenhague, le collectionneur et mécène Carl Jacobsen le mandatant de sculpter un portrait de la princesse Dagmar, future tsarine Maria Feodorovna[6]. Un important fonds d'œuvres de Gautherin est conservé à Copenhague à la Ny Carlsberg Glyptotek, fondée par Jacobsen.
Il est membre[Quand?] du comité des «Quatre-vingt-dix[Quoi ?]» et est élu membre du comité de sculpture[Où?].[réf.nécessaire]
Certaines de ses torchères ont été fondues par le Val d'Osne[7] et ornent des édifices ou des jardins publics à Rio de Janeiro. Les fonderies de Tusey et Barbedienne ont également édité ses œuvres.
Jean Gautherin meurt le à son domicile au 2, passage Stanislas dans le 6earrondissement de Paris[8]. Ses obsèques religieuses ont lieu dans sa paroisse Notre-Dame-des-Champs le et il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse[9] (28edivision)[10].
Il est décrit[Par qui ?] comme un sculpteur talentueux, artiste consciencieux et modeste[réf.nécessaire].
Aliette Robbé, «Jean Gautherin (1840-1890)», in Vents du Morvan, no4.
AJ/52/235, Archives nationales.
Collectif, Quand Paris dansait avec Marianne. 1879-1889, Éditions Paris-Musées, 1989, p.12.
Quand Paris dansait avec Marianne. 1879-1889, op. cit., p.30. Jean-François Soitoux, le troisième candidat sélectionné, n'avait pas présenté sa maquette pour raison de santé.
Henri Chapu étant dans le même temps chargé du portrait de la sœur de celle-ci, Alexandra, princesse de Galles (cf. Octave Fidière, Chapu, sa vie, son œuvre, E. Plon, Nourrit et Cie, 1894).
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