Statue du Sacré-Cœur de Jésus (d), statue du Sacré-Cœur de Jésus (d), statue du statue du Sacré-Cœur de Jésus (d), statue équestre de Jeanne d'Arc (d) (), statue du Maire André (d)
Signature sur le monument aux morts de Saint-Just.
Jules Ildephonse Déchin, frère aîné de Géry Déchin, débuta ses études à l'École des beaux-arts de sa ville natale de Lille, puis est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jules Cavelier et d'Henri Chapu.
En 1898, il devient lauréat du prix Jean-Baptiste Wicar —équivalent du prix de Rome pour la ville de Lille— qui lui permet de résider pendant quatre ans à la via del Vantaggio à Rome. À l'issue de sa formation, il exécute de nombreux œuvres dans toute la France ainsi qu'en Italie, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Canada, États-Unis et Russie. Au début des années 1920, certaines de ses œuvres ont été éditées en fonte par la fonderie Durenne, notamment ses modèles de statues du Poilu mourant[2] et de la France victorieuse[3] qui ornent nombre de monuments aux morts de la Première Guerre mondiale.
En 1899, il devient gendre du sculpteur Louis Noël. Il obtient une médaille de 3eclasse au Salon des artistes français de 1900, puis une médaille de 2eclasse en 1904 et une médaille de 1reclasse en 1907, année où il est placé en hors-concours[4].
Il meurt le à son domicile parisien, au no114 bis de la rue de Vaugirard dans le 6earrondissement de Paris[5]. Il est enterré au cimetière de Montrouge aux côtés de son beau-père.
Œuvres dans les collections publiques
Canada
Québec, parc de Sillery, à l'intersection du chemin Saint-Louis et de l'avenue du Maire Beaulieu: Monument à Jeanne d'Arc, 1931, statue pour la congrégation des Sœurs de Sainte Jeanne d'Arc au Canada, œuvre réalisée avec l'architecte Georges Dehaudt pour le 500eanniversaire de son martyre. Le bas-relief représente le cortège des découvreurs et des apôtres de la Nouvelle-France comme Jacques Cartier, Samuel de Champlain et Louis Hébert[6].
États-Unis
Washington: Goff Memorial(en), 1922, bronze, à la mémoire de Thomas Trueman Goff.
Arras (Pas-de-Calais), église Saint-Jean-Baptiste: Chemin de croix, 1930.
Aumont-Aubrac (Lozère): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1919.
Bapaume (Pas-de-Calais): Monument au général Faidherbe, 1929, d'après la maquette de Louis Noël dont le monument original avait été détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Belfort (Territoire de Belfort): Monument des Trois sièges de Belfort, 1913, d'Auguste Bartholdi, achevé par Jules Déchin avec Louis Noël.
Bordeaux (Gironde) , cours Xavier-Arnauzan: Monument à Jeanne d'Arc, 1950[7].
Chaulnes (Somme): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1924, statues en fonte du Poilu mourant et de la France victorieuse[8].
Framerville-Rainecourt (Somme): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1926.
Guemps (Pas-de-Calais): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1920.
Gueudecourt (Somme): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1929.
Lezennes (Nord): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1920, composé de statues en fonte bronzée.
place du Concert: Monument au maire André, 1908. La statue en bronze est enlevée par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale, elle est remplacée à l'identique en 1922[9].
Merlimont (Pas-de-Calais): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1922.
Montbard (Côte-d'Or): Monument du statuaire Eugène Guillaume, 1911, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy[10].
Ploumagoar (Côtes-d'Armor): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1923, statues en fonte du Poilu mourant et de la France victorieuse[11].
Roye (Somme): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1927.
Saint-Just (Dordogne): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1920, statue en fonte du Poilu mourant.
Souchez (Pas-de-Calais): Monument à la Gloire de la Division Barbot, 1937, réalisé avec son fils, l'architecte Pierre Déchin. Cette statue a été inaugurée devant plus de 50 000 personnes dont une grande partie d'anciens combattants.
Vieux-Vy-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine): Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1921, statue en fonte du Soldat blessé[13].
Italie
Rome, Accademia di San Luca: Jean-Baptiste Wicar, vers 1900, buste en plâtre.
Pays-Bas
Oploo: Le Sacré-Cœur de Jésus, 1930, statue en fonte, fonderie Denonvilliers.
Œuvres d'édition
Ces œuvres reproduites en série, ornent de nombreux monuments aux morts. Elles ont parfois été badigeonnées d'une polychromie postérieure à l'érection.
Poilu mourant
La statue représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme. Il est couché, tête nue, tient son fusil dans sa main droite, sa main gauche sur la poitrine. Il regarde en l'air. Sa jambe droite est fléchie.
Elle orne les monuments aux morts de Athies, Aumont-Aubrac, Béthencourt (dans le cimetière), Bief-du-Fourg, Boisleux-au-Mont, Chaulnes, Corcieux, Elven, Jouey, Juvigny-sous-Andaine, Lézardrieux, Ligny-en-Cambrésis, Les Vans, Mercatel, Ohain, Origny-en-Thiérache, Pleines-Œuvres, Ploumagoar, Pont-Farcy, Saint-Just, Saint-Romain-de-Colbosc, Tannois, Thiembronne et Urcel.
Également appelé Soldat agonisant ou Soldat blessé. La statue représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme. Il est debout, tête nue, sa main gauche sur la poitrine. Son bras droit et sa jambe droite fléchie en appui sur un muret lui permettent de se maintenir debout.
Elle orne les monuments aux morts de Béthencourt, Biffontaine, Boujailles, Casson, Courvières, Écoust-Saint-Mein, La Chapelle-Bouëxic, La Ferté-Chevresis, Lépine, Senan et Vieux-Vy-sur-Couesnon.
La statue de La France Victorieuse orne les monuments aux morts de Betchat, Béthencourt (dans le cimetière), Brieulles-sur-Bar, Chaulnes, Courvières, Granges-sur-Vologne, Gueugnon, Lezennes, Ploumagoar, Pont-Farcy et Saint-Romain-de-Colbosc.
Également appelé Poilu Armistice, . La statue représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme. Il est debout les pieds joints, casque sur la tête, tient dans sa main gauche son fusil dont la crosse repose à terre. Il regarde en l'air, son bras droit levé, la main ouverte. Le texte «11 novembre 1918» est écrit en creux sur le piédestal.
Elle orne les monuments aux morts de Bancourt, Beaurains, Braye-en-Laonnois, Colombier, Esquiule, Flines-lez-Raches, Germinon, Guer, Gueudecourt, Le Tiercent, Nontron, Pianottoli-Caldarello, Rouvroy-sur-Marne, Rozières et Villeneuve-la-Guyard. Elle porte le même titre que la statue Le Poilu victorieux réalisée par Eugène Bénet, ornant également de nombreux monuments aux morts en France.
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