Il expose au Salon des artistes français à partir de 1875 où ses œuvres sont régulièrement primées. Il obtient une médaille d'honneur de 3eclasse en 1880, une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris de 1889 et une autre médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900. Ses objets d'art et de décoration académiques ou Art nouveau, souvent signés avec son frère François «L & F Moreau», seront largement tirés en régule.
Biographie
Louis Auguste Moreau, Giotto (1880), plâtre, Bagnères-de-Bigorre, musée Salies.D'après Louis Auguste et François Moreau, Le Printemps (vers 1890-1900), biscuit de Sèvres, localisation inconnue.
Louis Auguste Moreau appartient à la famille Moreau, une dynastie de sculpteurs réputés originaires de Dijon[1] et installés à Paris. Il est le fils d'Auguste Moreau (1834-1917)[2].
Les sujets de ses sculptures sont des groupes allégoriques et classiques ainsi que des personnages célèbres[3]. Il produit également des sculptures dans le style Art nouveau[5] représentant principalement des jeunes femmes ou de jeunes enfants, des héroïnes fictives (Salammbô, bronze) ou historiques, ornés de motifs floraux et d'ornements[6]. Il influencera d'autres sculpteurs de la Belle Époque[6] comme Lucien Alliot (1877-1967), qui fut son élève[7].
Il expose régulièrement ses sculptures au Salon des artistes français à partir de 1875 et devient, en 1878, membre de la Société des artistes français[4]. Ses œuvres sont régulièrement primées et il devient membre du jury du Salon en 1888[8]. Il obtient une médaille d'honneur de 3eclasse en 1880[9], une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris de 1889[10] et une autre médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900[4].
L'atelier de Louis Auguste Moreau est situé rue Pelleport à Paris[11], ville qui devient, à la fin du XIXesiècle, la capitale de la sculpture Art nouveau[12]. Sculpteur renommé et commerçant avisé, à l'instar d'autres membres de la famille Moreau, ses nombreuses créations exposées aux Salons sont reprises et éditées en marbre et en bronze destinés à la bourgeoisie, en régule plus accessible[13], ou d'autres matières (étain, biscuit); ce qui correspond d'ailleurs bien à la volonté de diffusion de l'art, dans tout et pour tous, revendiquée par l'Art nouveau. Les œuvres sont signées «Louis Moreau» en écriture cursive.
En association avec son frère, le sculpteur Hippolyte François Moreau dit François Moreau (1857-1930)[14], il crée également un atelier dont la production artistique porte la signature «L & F Moreau» (en écriture cursive), le «L» signifiant Louis Auguste et le «F» François. Sous cette dénomination, les deux frères commercialiseront quelques sculptures en bronze ou biscuit, similaires à la production signée Louis Moreau, de nombreux objets mobiliers comme des horloges très ornées ainsi que des ensembles de garnitures en régule[15].
Bulletin des beaux-arts: Répértoire des artistes français, vol.1, Paris, Fabré, , 206p. (lire en ligne), p.131.
Stéphane Richemond, Les salons des artistes coloniaux: suivi d'un dictionnaire des sculpteurs, Editions de l'Amateur, , 286p. (ISBN2-85917-395-1), p.201.
G. Lafenestre, Le livre d'or du Salon de peinture et de sculpture: Onzième année, Paris, Société des artistes français- Librairie des bibliophiles, , 103p. (lire en ligne), p.61, 62, 92.
Outre ces musées, la Chronique des arts et de la curiosité mentionne Béfi au musée Antoine-Lécuyer à Saint-Quentin, Sylvain lutinant un ourson au musée des Beaux-Arts de Dijon, La Source tarie au musée des Beaux-Arts de Toulon, Le Drapeau au musée Baron-Martin à Gray, Le Captif au musée des Beaux-Arts de Marseille, sans qu'il soit possible de déterminer leur localisation actuelle (cf. «Nécrologie», Chronique des arts et de la curiosité: supplément à la Gazette des Beaux-Arts, , p.245 (lire en ligne)).
Catalogue officiel des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants: Exposés au Palais des Champs Élysées, Paris, Imprimeries réunies, , 347p. (lire en ligne), p.269.
(en) Pierre Kjellberg, Bronzes of the 19th Century: Dictionary of Sculptors, , 685p. (ISBN978-0887406294), p.510.
Exposé en 2015 au Marshall M. Fredericks Sculpture Museum(en), Saginaw (cf. (en) Marilyn L. Wheaton, 19th and 20th Century American and European Figurative Bronze Sculpture: January 24 - May 16, 2015, Marshall M. Fredericks Sculpture Museum Saginaw Valley State University, , 28p. (lire en ligne), p.25).
Edwige Praça, Histoire de la mutualité dans l'Hérault: la grande aventure de la solidarité dans l'Hérault, XIXe et XXe siècles, , 127p. (ISBN9782708917217, lire en ligne), p.112.
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