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Lucas Maler, dit Lucas Cranach l’Ancien, né le à Kronach (principauté de Bamberg) et mort le à Weimar (duché de Saxe), est un peintre et graveur de la Renaissance allemande.

Lucas Cranach l'Ancien
Portrait de Lucas Cranach l'Ancien à l'âge de 77 ans, par son fils Lucas Cranach le Jeune, galerie des Offices, Florence
Naissance
4 octobre 1472
Kronach, principauté épiscopale de Bamberg,
Saint-Empire
Décès
(à 81 ans)
Weimar, duché de Saxe,
Saint-Empire
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Lucas Cranach der Ältere
Nom de naissance
Lucas Maler
Activité
Peintre, graveur
Élève
Lieux de travail
Vienne (-), Wittemberg (depuis )
Mouvement
Renaissance
Mécènes
Frédéric III de Saxe, Jean Ier de Saxe, Jean-Frédéric Ier de Saxe
Père
Hans Maler (d)
Mère
Barbara Hübner (d)
Conjoint
Barbara Brengbier (d)
Enfants
Parentèle
Christian Brück (d) (gendre)
Gregor Brück (co-beau-père)
Augustin Cranach (petit-fils)
Lucas Cranach III. (d) (petit-fils)
Georg Dasch (d) (gendre)
Caspar Pfreundt (d) (gendre)
Aegidius Strauch (d) (beau petit-fils)
Œuvres principales
Signature

Son patronyme dérive de celui de sa ville natale. Il est le père de Lucas Cranach le Jeune (1515-1586).


Biographie


Ses origines et ses années de formation sont quasiment inconnues. Son nom provient de celui de sa ville natale. Son père, Hans Maler (1448-1491 ou 1492), aurait été peintre[1].


Les années viennoises


Entre 1501 et 1504, il voyage dans la vallée du Danube jusqu’à Vienne, où il fréquente alors les milieux humanistes. Il peint durant cette période des tableaux d’inspiration religieuse (Saint-Jérôme - 1502, Crucifixion - 1503, Le Repos pendant la fuite en Égypte - 1504) ainsi qu’un portrait, le Portrait de Dr Cuspinian et sa femme — un humaniste viennois — en 1504.

À cette époque, son style, proche de celui d’Albrecht Dürer, ou d’Albrecht Altdorfer, se caractérise par la prédominance des paysages agités, aux couleurs fastes, emplis d’une quantité de détails et de symboles, d’un lyrisme exacerbé, paysages quasi surréalistes où la tension psychologique est palpable, espaces vitaux dans lesquels s’insèrent avec harmonie des personnages élaborés et à l’expression énigmatique. Les trois artistes ont d'ailleurs l'occasion de travailler ensemble, lors de la réalisation du Livre de prières de Maximilien en 1515 pour l'empereur Maximilien[1].


À la cour de l'électeur de Saxe


Saint Georges s'appuyant sur sa lance (1506). Bibliothèque royale de Belgique.
Saint Georges s'appuyant sur sa lance (1506). Bibliothèque royale de Belgique.

Il s’établit à Wittemberg en 1505 et devient peintre de cour auprès de l’électeur de Saxe Frédéric le Sage. Il est anobli en 1509 et reçoit du prince-électeur des armoiries représentant un dragon ailé portant un rubis, qui sera sa signature et celle de son atelier sur de très nombreux tableaux. Son activité change. Ses protecteurs, comme le cardinal Albert IV de Brandebourg attendent de lui non seulement des retables et des portraits, mais aussi des œuvres décoratives pour leurs fêtes et les intérieurs de leurs nombreuses demeures. Pour faire face aux nombreuses demandes, Cranach met sur pied un atelier où ses deux fils travaillent[2]. En 1509, il met au point la technique de la gravure sur bois en couleurs[3].

Un exemple très intéressant de l'organisation du travail entre Lucas Cranach et son atelier est la série de treize portraits, conservés par le musée des beaux-arts de Reims. Dix sont attribués à Lucas Cranach et trois à son fils. Ce sont des études, dessinées à vif par le maître, d'une technique rapide à la détrempe, qui permet des indications de couleurs, sur un support léger et facilement transportable (papier vergé et collé sur carton). Ces esquisses de têtes grandeur nature, révèlent un artiste proche de ses modèles, un habile dessinateur. À partir de ces « prototypes » l'artiste ou l'apprenti de l'atelier réalisait des portraits individuels ou collectifs, peints à l'huile. Il pouvait alors à sa guise, coiffer, habiller le personnage en fonction des modes, de son âge et le placer dans le décor de son choix. Les personnages représentés sont pour la plupart identifiés et appartiennent aux familles princières et ducales de Saxe et de Poméranie. Certains portraits, émail ou médaillon, ont pu être localisés. L'hypothèse d'une collection inaugurée par Philippe II de Poméranie au cours du XVIe siècle reste à confirmer[4].

À partir de cette date, Cranach tourne le dos à la spontanéité de sa période viennoise et son art s’oriente alors vers un style s’approchant du maniérisme : les formes s’allongent, deviennent plus souples, les personnages prennent de l’importance par rapport au paysage devenu simple décor, leurs différentes poses sont élaborées et codifiées, et l’habillage raffiné.
Le besoin qu'avait Cranach d'adopter une méthode rationnelle pour produire des œuvres de grande qualité, en associant tout son atelier, apparait clairement avec la commande en 1533, d'une soixantaine de paires de petits portraits des deux frères, tous deux alors décédés, Frédéric le Sage et Jean le Constant[5]

Certains historiens de l'art voient dans ce changement le début de la décadence qui va s'accentuant après 1525. D'autres jugent la production des années 1505 à 1525 d'égale valeur, quoique très différente de celle des années viennoises[6].Cette simplification voulue des formes, des compositions et des couleurs permet à l'atelier de copier à la demande, avec de simples variantes, les créations du maitre[2]. Il crée ainsi une figure féminine idéale et stylisée sur des canons anti-classiques. Cette figure gracile, représentée le plus souvent avec des déformations onduleuses (La Nymphe à la source, 1518 ; Lucrèce, 1532), a été interprétée comme une persistance du gothique ou une participation au maniérisme international[2]. Le pouvoir de séduction de l'artiste réside dans l'utilisation du pouvoir suggestif de la ligne sinueuse et du contraste des couleurs disposées en larges surfaces[6].


Les liens avec la Réforme


Le Dernier Repas, 1530(Luther parmi les apôtres)Wittemberg.
Le Dernier Repas, 1530
(Luther parmi les apôtres)
Wittemberg.

À Wittemberg, durant la même période, il fait la connaissance de Martin Luther avec qui il se lie d’amitié (et dont il réalisera de nombreux portraits). Luther et lui étaient amis intimes, chacun étant aussi le parrain d'un des enfants de l'autre[7].

Acquis aux idées luthériennes, Cranach participera dès lors à la création de l’iconographie protestante, représentant des thèmes chers à la Réforme, tirés de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament, introduisant quelquefois des citations de la Bible. Il peint également de nombreux portraits et scènes religieuses qui lui assurent la célébrité dans toute l’Europe, et à partir de 1525, intensifie son activité avec l’aide de ses fils, Hans et Lucas, et probablement d’un atelier important.

Propriétaire d’une pharmacie et d’une imprimerie, il est élu à trois reprises bourgmestre de Wittemberg et conserve sa charge de peintre de la cour sous les électeurs Jean-Constant et Jean-Frédéric, cour pour laquelle il peint d’innombrables nus bibliques et mythologiques à l’érotisme allusif.

Jean-Frédéric, porta sa cour à Weimar en 1547 et Lucas Cranach l'y a suivi[7].

Son protecteur Jean-Frédéric ayant été capturé après la bataille de Mühlberg, Cranach accompagne sa captivité de 1550 à 1552 avant de revenir à Weimar, nouvelle résidence électorale, pour y mourir l’année suivante.


Attribution


Il a produit de nombreuses œuvres dont l'attribution est parfois difficile, les signatures différentes et l'activité de son atelier étant importante (près de 600 œuvres)[8]. Du fait de l'organisation du travail avec des prototypes, certaines années, après 1525, on retrouve ainsi quatre tableaux sur le même thème avec des variantes relativement discrètes, les visages, les attitudes et même les couleurs restant très similaires.

Après sa mort, son fils Lucas Cranach (dit le Jeune) continue l’activité de son père et de son atelier.


Série des Vénus


Vénus (1532), musée Städel, Francfort-sur-le-Main.
Vénus (1532), musée Städel, Francfort-sur-le-Main.

Dans la série des Vénus autour de 1530, Cranach reprend un sujet très classique de la Renaissance pour en faire une œuvre d'un érotisme ambigu.

Représentée nue comme le veut la tradition, la Vénus est une jeune fille oblongue aux formes prépubères. Mais loin d'être pudique, elle porte un collier à la manière des courtisanes, elle montre son sexe d'un doigt et regarde le spectateur d'un œil aguicheur.

Le paysage stylisé de la Vénus debout dans un paysage renvoie à l'Allemagne de son époque[9].


Doute sur l'authenticité d'une œuvre


Article détaillé : Affaire de présumés faux tableaux d'art ancien.

Le , est saisie, à l'hôtel de Caumont à Aix-en-Provence où elle était exposée depuis le , une Vénus au voile, une huile sur bois de 38,7 × 24,5 cm attribuée à Lucas Cranach l'Ancien, portant le monogramme au serpent ailé de la signature du peintre, datée de 1531, présentant de fortes similitudes avec les Vénus de 1530, appartenant à la collection de princes de Liechtenstein et acquise par Hans-Adam II en 2013 pour 7 millions d'euros[10]. Le conservateur du musée reste persuadé de son authenticité[11].


Chronologie des œuvres


Peintures

Années viennoises



À Wittemberg 1505-1530


Martyre de Ste Catherinepanneau central Dresde
Martyre de Ste Catherine
panneau central Dresde
Retable de Guillaume II d'Hesse, 1508, Cassel
Retable de Guillaume II d'Hesse, 1508, Cassel
Homme au béret de fourrure1510, Berlin
Homme au béret de fourrure
1510, Berlin
Retable Feilitzsch, 1511, Sotheby's
Retable Feilitzsch, 1511, Sotheby's
Le Christ et Marie, 1516, Gotha
Le Christ et Marie, 1516, Gotha
Nymphe à la fontaine1518, Leipzig
Nymphe à la fontaine
1518, Leipzig
Le Christ et la femme adultère, 1520
Le Christ et la femme adultère, 1520
Crucifixion, 1520, Cuba
Crucifixion, 1520, Cuba
À partir de 1525
Hans et Margareth Luther, 1527, Eisenach.
Hans et Margareth Luther, 1527, Eisenach.

Après 1530


Dates non connues ou documentées

Gravures


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Dessins



Galerie



Notes et références


  1. Renard de Bussiere S, L'art de Cranach, en émulation avec Dürer, L'Objet d'art, hors série no 54, février 2011, p. 16-23.
  2. Les grands maitres de la Renaissance allemande de Dürer à Holbein, Cranach l'Ancien, un parcours singulier, Les dossiers de l'Art, no 148, p. 58.
  3. Mathieu Deldicque et Caroline Vrand (dir.), Albrecht Dürer. Gravure et Renaissance, In Fine éditions d'art ; Musée Condé, Chantilly, , 288 p., p. 11
  4. David Liot, Le Musée des beaux-arts de Reims, Réunions des musées nationaux, (ISBN 2-7118-4574-5), p.25-29.
  5. Erika Langmuir, National Gallery : Le Guide, Flammarion, , 335 p. (ISBN 2-08-012451-X), p. 111-113.
  6. Pierre Vaisse, Article Cranach l'Ancien, Encyclopædia Universalis, DVD, 2007.
  7. James Stourton, Petits Musées, grandes collections : Promenade à travers l’Europe, Scala, , p. 80-81.
  8. Messling G, Cranach l'ancien dévoilé sous ses multiples facettes, L'objet d'art Hors série no 54, février 2011.
  9. Les grands maitres de la Renaissance allemande de Dürer à Holbein, p. 59.
  10. Éric Bietry-Rivierre et Béatrice de Rochebouët, « Sur la piste des faux tableaux de Cranach », Le Figaro, (lire en ligne).
  11. Vincent Noce, « Controverse avec le prince du Liechtenstein après la saisie d'un tableau attribué à Cranach », Le Journal des arts, (lire en ligne).
  12. Femme à l'œillet, 1500, Moulins.
  13. Crucifixion, 1501, Vienne.
  14. Stefano Zuffi (trad. de l'italien), Le Portrait, Paris, Gallimard, , 304 p. (ISBN 2-07-011700-6), p.261.
  15. Crucifixion, 1503, Munich.
  16. Retable de Ste Catherine reconstitué.
  17. Crucifixion, 1508-1520, Copenhague.
  18. Massacre des Innocents, 1508, Varsovie.
  19. James Stourton, Petits Musées, grandes collections : Promenade à travers l’Europe, Scala, , p. 80,87, 189.
  20. Vénus et Cupidon, 1509, Saint-Pétersbourg.
  21. Adam et Ève, 1508, Varsovie.
  22. Adam et Ève, 1508, Munich.
  23. Crucifixion, 1509, Francfort.
  24. Retable de la Ste Parenté, 1509, Francfort.
  25. Ste Barbe, 1510, New York.
  26. St François, 1510, Nuremberg.
  27. Adam et Ève, 1510, Vienne.
  28. Saint Georges, 1510, Vienne.
  29. Madone, 1513, Tucson.
  30. Adoration des Mages, 1515, Gotha.
  31. Saint Jérôme, 1515, Berlin.
  32. Saint Jérôme, 1515, Vienne.
  33. Saint Léopold, 1515, Vienne.
  34. Saint Eustache, 1515, Liechtenstein.
  35. Mariage de sainte Catherine, 1516, Budapest.
  36. Agonie dans le jardin, 1518, Tokyo.
  37. Naissance de Jean-Baptiste, 1518, Suède.
  38. Madone et Ste Anne, 1518, Berlin.
  39. Madone, 1518, Sandomierz.
  40. Madone, 1518, Caroline du Nord.
  41. Madone, 1518, Karlsruhe.
  42. A. de Brandebourg, Berlin.
  43. Histoire de la Peinture : De la Renaissance à nos jours à nos jours (trad. de l'allemand), Paris, Gründ, , 128 p. (ISBN 2-7000-2151-7), p. 30.
  44. Agonie dans le jardin, 1520, Dresde.
  45. Nativité, 1520, Christie's 2015.
  46. Saint Maurice, 1522, New York.
  47. (en) Nicola Spinosa, The National Museum of Capodimonte, Electa Napoli, , 303 p. (ISBN 88-435-5600-2), p.88.
  48. Portrait de jeune femme,1525, Collection particulière.
  49. (en) John Murdoch, The Courtauld Gallery : à Somerset House, Thames & Hudson, (ISBN 0-500-28091-6), p. 17.
  50. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p.305.
  51. Adam et Ève, 1528, Détroit.
  52. Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre éditions, , 308 p. (ISBN 2-35031-032-9), p.485.
  53. Martin Luther et sa femme, 1529, Darmstadt.
  54. Katharina von Bora, 1529, Historisches museum, Berlin.
  55. Couple mal assorti, 1530, Düsseldorf.
  56. Jeune homme, Schwerin.
  57. Jugement de Pâris, Karlsruhe.
  58. Amour, 1530, Vienne.
  59. Le Paradis, 1530, Vienne.
  60. Le Paradis, 1530, Dresde.
  61. L'Âge d'or, 1530, Oslo.
  62. L'Âge d'or, 1530, Munich.
  63. Vierge à l'Enfant, 1530, Varsovie.
  64. Madone allaitant, 1530, cathédrale de Vienne.
  65. Madone adorée par saint Jean, 1530, Cobourg.
  66. La Mer rouge, 1530, Aschaffenbourg.
  67. Lucrèce, 1530, Collection Royale.
  68. La Loi et la Grâce, 1530, Nuremberg.
  69. Hercule et Antée, 1530, Compton Verney House.
  70. Sacrifice d'Abraham, 1530, Bamberg.
  71. Phillis et Aristote, 1530, Vente Sotheby's 2008.
  72. Les Trois Grâces, 1530, collection particulière.
  73. Nymphe à la fontaine, 1530, Thyssen-Bornemisza.
  74. Loth et ses filles, 1530, Compton Verney House.
  75. Vierge à l'Enfant, 1530, église de Cracovie.
  76. Les Fils de Félicité, 1530, Hanovre.
  77. Adoration de l'Enfant, 1530, musée Lazaro Galdiano.
  78. Couple mal assorti, 1530, Vienne.
  79. Adam et Ève, 1531, Dresde.
  80. Adam et Ève, 1531, Berlin.
  81. Adame et Ève, La Chute
    1531, Berlin.
  82. Vénus et Cupidon, Rome.
  83. Les Trois Grâces, 1531, Louvre.
  84. Le Louvre cherche des mécènes pour l'achat des Trois Grâces de Lucas Cranach, journal Libération, édition du 15/11/2010. « Pour acquérir cette œuvre, le musée du Louvre lance un appel aux dons » (www.troisgraces.fr).
  85. Festin d'Hérode, 1531, Hartford.
  86. Couple mal assorti, 1531, Académie de Vienne.
  87. Le Sacrifice d'Abraham, 1531, Liechtenstein.
  88. Judith chez Holopherne, 1531, Gotha.
  89. La Tête d'Holopherne, 1531, Gotha.
  90. Vénus, 1532, Francfort.
  91. Mélancolie, 1532, Copenhague.
  92. Mélancolie, détail, 1532, Unterlinden.
  93. Triple portrait Electeur de Saxe, 1533, Nuremberg.
  94. Jean le Constant, 1533, New York.
  95. Martin Luther, 1532, New York.
  96. Lukas Spielhausen, 1532, New York.
  97. Couple mal assorti, 1532, Stockholm.
  98. La Femme adultère, 1532, Budapest.
  99. Crucifixion, 1532, Indianapolis.
  100. Adam et Ève, 1532, Magdebourg.
  101. Adam et Ève, 1531, Leipzig.
  102. Lucrèce, 1533, Berlin.
  103. Gregor Brück, 1533, Nuremberg.
  104. Martin Luther, 1533, Nuremberg.
  105. Fréderic III, 1533, New York.
  106. Jean-Frédéric de Saxe, 1533, Copenhague.
  107. Sibylle de Saxe, 1533, Copenhague.
  108. Jean-Frédéric de Saxe, 1533, Cobourg.
  109. Sybille de Clève, 1533 Cobourg.
  110. Loth et ses filles, 1533, Munich.
  111. Festin d'Hérode, 1533, Francfort.
  112. Georges de Saxe, 1534, Berlin.
  113. Noble dame saxonne, 1534, Lyon.
  114. Portrait d'une dame, 1534, Copenhague.
  115. Christiane d'Eulenau, 1534, Bamberg.
  116. Nymphe à la fontaine, 1534, Liverpool.
  117. Bouche de la vérité, 1534, Nuremberg.
  118. Georges de Saxe, 1537, Aschaffenbourg.
  119. Madone et St jean, 1534, Huntington.
  120. Madone et saint Jean, 1534, Gotha.
  121. La Charité, 1534, Schaffhausen.
  122. L'Âge d'argent, 1535, Paris.
  123. Trois Grâces, 1535, Kansas city.
  124. Princesses saxonnes, 1535, Vienne.
  125. Madone au pommier, 1535, Karlsruhe.
  126. Madone et St Jean, 1535, San Francisco.
  127. Bénédiction des enfants, 1535, Francfort.
  128. La Femme adultère, 1535, Ottawa.
  129. Madone adorée, 1536, Madrid.
  130. Centurion converti, 1536, Washington.
  131. Nymphe à la source, 1535, Besançon.
  132. Adam et Eve, la Chute, 1537, Vienne.
  133. La Chute de l'homme, 1537, Vienne.
  134. Sermon de J-Baptiste, 1537, Banque Santander.
  135. Prince héritier de Saxe, 1537, New York.
  136. Barbara von Sachsen, 1537, Berlin.
  137. Portrait d'une jeune femme, 1537, Copenhague.
  138. Philipp Melanchthon, 1537, Karlsruhe.
  139. Hercule et Omphale, 1537, Varsovie.
  140. Hercule et Omphale, 1537, Brunswick.
  141. Georges de Saxe, 1537, Aschaffenbourg.
  142. La Justice, 1537, Fondation Fridart.
  143. Vieil homme séduit, 1537, Sotheby's.
  144. Bénédiction des enfants, 1537, Cracovie.
  145. Vierge à l'Enfant, 1537, Bucarest.
  146. Vierge à l'Enfant, 1537, Washington.
  147. Madone à la grappe, 1537, Minneapolis.
  148. Jugement de Pâris, Collection Royale.
  149. Vénus et Cupidon, 1537, Berlin.
  150. Vénus et Cupidon, 1539, Nuremberg.
  151. La Charité, 1537, Hamburg.
  152. La Charité, 1537, Anvers.
  153. La Charité, 1537, Anvers.
  154. Le Choix d'Hercule, 1537, Brunswick.
  155. Hercule et Atlas, 1537, Brunswick.
  156. Jardin des Hespérides, 1537, Brunswick.
  157. Le Sanglier d'Erymanthe, 1537, Brunswick.
  158. Le Cerf d'Arcadie, 1537, Brunswick.
  159. Hercule et l'Hydre, 1537, Brunswick.
  160. Hercule et les bœufs, 1537, Brunswick.
  161. Nymphe de l'eau, 1537, Brême.
  162. Nymphe du printemps, 1537, Washington.
  163. Judith et sa servante, 1537, Vienne.
  164. Judith, 1537, San Francisco.
  165. Vierge à la grappe, 1537, Collection particulière.
  166. Sermon de saint Jean, 1537, Banque Santander.
  167. Arrestation du Christ, 1538, Vienne.
  168. Flagellation du Christ, 1538, Vienne.
  169. Mise en Croix du Christ, 1538, Vienne.
  170. Lamentations, 1538, Boston.
  171. Calvaire et centurion, 1538, Séville.
  172. Calvaire et centurion, 1538, New Haven.
  173. Portrait d'homme, 1538, New York.
  174. Lucrèce, 1538, Varsovie.
  175. Le Banquet d'Hérode, 1539, Vienne.
  176. Centurion converti, 1539,Aschaffenbourg.
  177. Adam et Ève, La chute, 1538, Prague.
  178. Christ aux outrages, 1540, Aschaffenbourg.
  179. Portement de Croix, 1540, Aschaffenbourg.
  180. Agonie dans le jardin, 1540, Düsseldorf.
  181. Amour vieux, 1540, Cobourg.
  182. Madone avec St Jean, 1540, collection particulière.
  183. Stefano Zuffi (trad. de l'italien), Le Portrait, Paris, Gallimard, , 304 p. (ISBN 2-07-011700-6), p.63,261.
  184. Luther et Melanchton, 1543, Sotheby's 2008.
  185. Melanchton, 1545, La Haye.
  186. Fontaine de Jouvence, 1546, Berlin.
  187. Martin Luther posthume, 1546, Nuremberg.
  188. Couple mal assorti, 1550, Varsovie.
  189. Judith, 1550, Dublin.
  190. La Samaritaine, 1552, musée de Bavière.
  191. L'Entremetteuse, 1548, Tbilissi.
  192. Ève, Anvers.
  193. Adam et Eve, Bruxelles.
  194. Trinité, Leipzig.
  195. Vierge allaitant, Leipzig.
  196. Homme de douleur, Sotheby's 2010.
  197. Crucifixion, Buenos Aires.
  198. Portrait de femme, Londres.
  199. Demi-figure de femme, Aschaffenbourg.
  200. Madone dans un paysage, Maastricht.
  201. Madone avec sainte Catherine, Sotheby's 2007.
  202. Madone, Cuba.
  203. Madone adorée par saint Jean et deux anages, Sotheby's 2011.
  204. Madone et saint Jean, Sibiu, Roumanie.
  205. Saintes Catherine et Barbe, musée van der Bergh, Anvers.
  206. Salomé, université Bob Jones .
  207. « WITTERT - Estampes », sur www.wittert.uliege.be (consulté le ).

Annexes



Bibliographie



Articles connexes



Liens externes


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[de] Lucas Cranach der Ältere

Lucas Cranach der Ältere (* vermutlich um den 4. Oktober 1472 in Kronach, Oberfranken; † 16. Oktober 1553 in Weimar) war einer der bedeutendsten deutschen Maler, Grafiker und Buchdrucker der Renaissance. Er war ab 1505 Hofmaler am kursächsischen Hof unter Friedrich dem Weisen, Johann dem Beständigen und Johann Friedrich dem Großmütigen. Neben zahlreichen Altarwerken und allegorischen Gemälden fertigten er und seine Werkstatt vor allem auch eine große Zahl an Porträts seiner Dienstherren sowie der Reformatoren Martin Luther und Philipp Melanchthon. Die Cranach-Werkstatt, die mutmaßlich rund 5000 Gemälde hinterlassen hat, wurde von seinem gleichnamigen Sohn Lucas Cranach dem Jüngeren fortgeführt.

[en] Lucas Cranach the Elder

Lucas Cranach the Elder (German: Lucas Cranach der Ältere [ˈluːkas ˈkʁaːnax deːɐ̯ ˈʔɛltəʁə]; c. 1472 – 16 October 1553) was a German Renaissance painter and printmaker in woodcut and engraving. He was court painter to the Electors of Saxony for most of his career, and is known for his portraits, both of German princes and those of the leaders of the Protestant Reformation, whose cause he embraced with enthusiasm. He was a close friend of Martin Luther. Cranach also painted religious subjects, first in the Catholic tradition, and later trying to find new ways of conveying Lutheran religious concerns in art. He continued throughout his career to paint nude subjects drawn from mythology and religion.

[es] Lucas Cranach el Viejo

Lucas Cranach el Viejo (en alemán, Lucas Cranach der Ältere; Kronach, 1472-Weimar, 16 de octubre de 1553) fue un artista alemán, pintor y diseñador de grabados en xilografía. Es padre del también pintor Lucas Cranach el Joven (1515-1586). Fue pintor de cámara de los príncipes electores de Sajonia durante la mayor parte de su carrera, destacando por sus retratos, tanto de príncipes alemanes como de líderes de la Reforma protestante, cuya causa abrazó con entusiasmo, siendo uno de los principales artistas vinculados a la Reforma.[1] Fue amigo cercano de Martín Lutero. Cranach también pintó temas religiosos, primero en la tradición católica y luego siendo de los primeros en tratar de introducir las doctrinas luteranas en el arte. A lo largo de su carrera trató también el desnudo en obras bíblicas y mitológicas, con un canon de belleza femenino característico, que introdujo en Alemania el gusto por esa temática. Cranach mantuvo un gran taller que reproducía numerosas versiones y copias de sus obras más exitosas. Sus hijos, discípulos y seguidores perpetuaron su estilo, aunque más estereotipado, hasta finales del siglo XVI en Alemania y Centroeuropa. Se lo considera el pintor alemán más exitoso de su época.
- [fr] Lucas Cranach l'Ancien

[it] Lucas Cranach il Vecchio

Lucas Cranach detto il Vecchio, in italiano arcaico conosciuto come Luca Van-Cronogio[1], (Kronach, 1472 – Weimar, 16 ottobre 1553) è stato un pittore e incisore tedesco rinascimentale. Il "cognome" con cui è noto è un toponimico, che deriva cioè dalla città natale. Fu uno dei principali interpreti della scuola danubiana e della Riforma luterana nell'arte. Il suo stile è caratterizzato da una linea grafica ed elegante, che si allunga in forme quasi stilizzate andando a ripescare nel repertorio del tardo gotico, attualizzandolo e facendone qualcosa di nuovo.[2]

[ru] Кранах, Лукас (Старший)

Лу́кас Кра́нах Ста́рший (нем. Lucas Cranach der Ältere; 4 октября 1472, Кронах, Верхняя Франкония — 16 октября 1553, Веймар) — немецкий живописец и график эпохи Ренессанса, мастер живописных и графических портретов, жанровых и библейских композиций, синтезировавший в своём творчестве готические традиции с художественными принципами Возрождения. Один из основателей «Дунайской школы живописи»; выработал утончённый стиль с гармоничным соединением фигур и пейзажа. Придворный живописец саксонских курфюрстов Виттенберга Фридриха Мудрого (1505—1525), Иоганна Твёрдого и Иоганна Фридриха Великодушного, глава крупной мастерской, сторонник идей Реформации и друг Лютера. Отец художников Ганса Кранаха и Лукаса Кранаха Младшего.



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