Pierre Gauvreau, né le et mort le à Montréal[1],[2], est un artiste-peintre et auteur québécois, aussi scénariste, réalisateur de télévision et producteur de cinéma. Peintre automatiste, il est l'un des signataires du Refus global, dont il finit toutefois par remettre les propositions en cause[3]. Il est le frère de Claude Gauvreau.
Pour Pierre Gauvreau (architecte), voir Pierre Gauvreau (architecte).
Cet article est une ébauche concernant un écrivain québécois, un réalisateur québécois et un peintre canadien.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pierre Gauvreau entreprend des études à l'École des beaux-arts de Montréal en 1940, où il rencontre Louise Renaud et Françoise Sullivan. L'École des beaux-arts offrant une formation très académique, Gauvreau découvre l'art moderne par le biais de reproductions d'œuvres de Matisse et Picasso, entre autres, dans les magazines. Lors d'une exposition du collège Sainte-Marie présentant une vingtaine d'huiles de Gauvreau, Paul-Émile Borduas, invité à juger le concours, remarque ses peintures, et l'invite à se joindre au groupe d'artistes se réunissant chaque semaine dans son atelier.
En mai 1943, il expose avec 22 autres jeunes artistes regroupés sous le nom des Sagittaires à la Dominion Gallery, exposition organisée par le critique d'art Maurice Gagnon. La même année, il expose à la Société d'art contemporain. Toujours en 1943, Pierre Gauvreau devient officier d'infanterie dans l'armée canadienne[4].
Pendant les années 1950, il se détache des canons automatistes et en profite pour devenir écrivain, directeur et producteur à la télévision.
De 1960 à 1975, il délaisse la peinture. Plus tard, il reprendra son pinceau.
Au cours de sa carrière, il réalise les décors de quelques pièces de théâtre. Il réalise le feuilleton télévisé Rue de l'anse (1963-65).
Il scénarise les séries télévisées à succès: Le Temps d'une paix (1980-86), Cormoran (1990-93), et Le Volcan tranquille (1997-98).
En 1990, pour l'ensemble de son œuvre, il reçoit un Grand Prix de l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision.
En 1995, il reçoit le Prix Louis-Philippe-Hébert.
En 2005, il reprend le pinceau.
En juin 2010, le musée du village de La Malbaie expose ses toiles lors d'une exposition pour le 25eanniversaire de l'émission télévisée Le Temps d'une paix dont il a rédigé les textes.
Il meurt le , à l'âge de 88 ans[1], d'une insuffisance cardiaque[5].
Œuvres d'art
Sans titre, 1946, encre sur papier, 17,6 x 25,3 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[6].
Sans titre, 1946, encre sur papier, 17,7 x 25,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[7].
Les Plaines démontables: le Festin des homophages, 1947, huile sur toile, 86,8 x 206,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[8].
La Fleur anthropophage, 1947, huile sur carton, 60,5 x 49 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[9].
Hommage à Giordano Bruno, 1948, huile sur toile, 121,7 x 151,2 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[10].
Les Rêves, 1951, huile sur toile, 92,3 x 55,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[11].
Briques et Ciel, 1961, huile sur toile.
Ont des oreilles attentives, 1977, huile sur toile, 30 × 36 (pouces).
Le Mayflower, 1978, acrylique sur toile, 152,3 x 121,8 cm (oeuvre); 154,2 x 123,5 cm (avec cadre), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[12].
Salade aux œufs durs, 1978, acrylique, 48 × 48 (pouces).
Playground, 1979, acrylique sur toile, 183 x 122 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[13].
La Spirale éclatée, 1979, acrylique, 36 × 84 (pouces).
Weekend poivré, 1982, acrylique sur toile, 152 x 126 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[14].
Éloge à l'asymétrie, 1994, acrylique sur toile, 152 x 122 (centimètres).
Les Riches heures de la rue Cherrier III, 2007, technique mixte, 28 × 42 (pouces).
Les Mille et Deux Nuits, 2008, 16 × 16 (pouces), technique mixte sur 8 cartons, cadavre exquis en duo avec Janine Carreau.
Filmographie
comme producteur
1971: Le Savoir-faire s'impose: 2e partie
1971: Le Savoir-faire s'impose: 1re partie
1971: Pizzagone
1971: Stop
1972: IXE-13
1972: L'Exil
1972: Et du fils
1972: Le Temps d'une chasse
comme acteur
1954: Vancouver: Narrateur (voix)
1954: Saint-Pierre-et-Miquelon: Narrateur (voix)
1954: Reliques indiennes: Narrateur (voix)
1954: La Coupe du bois en Colombie-Britannique: Narrateur (voix)
comme réalisateur
1954: Pépinot (série télévisée)
1957: Radisson (série télévisée)
1959: CF-RCK (série télévisée)
1963: Rue de l'anse (série télévisée)
1968: D'Iberville (série télévisée)
1977: Chez Denise (série télévisée)
1990 à 1993: Cormoran (série télévisée) coéditeur
Expositions
Exposition des Sagittaires, exposition collective incluant les œuvres de 23 artistes, Galerie Dominion, au
Deuxième exposition des automatistes, exposition incluant les œuvres de Barbeau, Borduas, Fauteux, Leduc, Mousseau et Gauvreau lui-même, chez la mère de Gauvreau (75, rue Sherbrooke O., app. 5), du au [4]
Première exposition solo des œuvres de Gauvreau (rassemble 33 toiles), chez la mère de Gauvreau (75, rue Sherbrooke O., app. 5), 15 au [4]
Échos d'un nouveau monde, Janine Carreau et Pierre Gauvreau, Galerie Michel-Ange, au
Périté: Marcel Barbeau, Pierre Gauvreau, Fernand Leduc, Galerie Michel-Ange, au
Œuvre écrite
«La vie est déjà ailleurs» (1950), texte recueilli par Études françaises, volume 34, numéro 2-3, automne-hiver 1998, p. 259-264 (lire en ligne).
Honneurs
1982: Prix Anik, pour Le Temps d'une paix, la meilleure dramatique produite au Canada
1985: Prix du ministre des Communications
Plusieurs prix Gémeaux, dont:
1987: pour Le Temps d'une paix, meilleure série dramatique
1993 et 1994: pour Cormoran, meilleur téléroman
1990: Grand prix de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, pour l’ensemble de son œuvre télévisuelle
1995: Prix du Mérite de la langue française, par l'Office de la langue française du Québec
1996: Prix Louis-Philippe-Hébert, pour l'ensemble de son œuvre picturale
1998: Postes Canada reproduit l'une de ses œuvres picturale sur un timbre
1998: Prix Condorcet, du Mouvement laïque québécois, qu'il reçoit au nom de tous les signataires du Refus global de 1948
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии