Renée-Élisabeth Marlié, née en 1714, morte à Paris le , est une graveuse française.
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François-Bernard Lépicié (à partir de ) ![]() |
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Fille d’un maître-écrivain, Marlié épouse en 1732 le graveur François-Bernard Lépicié, qui lui mit le burin à la main et s’en fit, selon Pierre-Jean Mariette, aider dans plusieurs de ses ouvrages[1]. Elle a signé de son nom diverses estampes : Le Contrat de mariage, d’après Carle (ou Charles André) van Loo ; la Piémontaise, d’après Noël Hallé ; les Éléments, 4 pièces in-4°, d’après Étienne Jeaurat ; la Jeunesse sous les habillements de la Décrépitude, d’après Charles Antoine Coypel ; une copie du Bénédicité et la Mère laborieuse de Jean-Siméon Chardin ; le Philosophe, le Buveur et le Cuisinier flamand, d’après David Teniers le Jeune ; Saint Jean-Baptiste d’après Raphaël et l’Évêque Fléchier d’après Hyacinthe Rigaud ; les portraits de C. Mellan et de Fléchier, pour la suite de Michel Odieuvre, la Vie champêtre, d’après François Boucher (1741) ; l’Amour moissonneur et l’Amour oiseleur, du même artiste, Le Déjeuné, estampe, porte la mention : « gravé à l’eau-forte par Lépicié », mais Le Blanc la lui attribue. Au-dessous ces vers signés également Lépicié :
Caffé charmant ta liqueur agréable
De Bacchus calme les accès ;
Ton feu divin dissipe de la table
Et les dégoûts et les excès[2].
Elle mourut dans le logement qu’occupait son mari au Louvre et qui lui avait été laissé[1]. Son fils, le peintre Nicolas-Bernard Lépicié a dessiné des planches pour la suite de l’Histoire de France, qui a été continuée par Jean-Michel Moreau[2].
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