Alfred Sensier, né le à Paris, mort le dans cette même ville, est un marchand, critique et historien d'art français, attaché à l'école de Barbizon[1].
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Fils d'un notaire bibliophile, il fait des études de droit et travaille dans une étude d'avoué. En parallèle, il se passionne pour l'art, et collectionne des autographes[2].
Il rencontre Théodore Rousseau en 1846, dont il devient l'ami, puis plus tard l'exécuteur testamentaire et le biographe. Il côtoie également Jules Dupré, Antoine Louis Barye, Constant Troyon, et Narcisse Díaz de la Peña. Il se lie surtout avec Jean-François Millet[2].
Le , il est nommé chef de bureau des musées au Louvre[2].
Entre 1851 et son admission à la retraite le , il est fonctionnaire au ministère de l'Intérieur, à la direction des Beaux-Arts puis au cabinet du ministre[1]. Il s'établit une collection dans son appartement parisien de la rue Chaptal[2].
Il publie une courte notice sur Olivier de Serres sous pseudonyme en 1858, une traduction annotée du Journal de Rosalba Carriera en 1865 et plusieurs articles sur les expositions et sur la peinture moderne sous le nom de Jean Ravenel, devenant le « porte-parole » de l'école de Barbizon[2].
Cofondateur de la Revue internationale de l'art et de la curiosité avec Ernest Feydeau en 1869, il y écrit régulièrement jusqu'à la cessation de parution l'année suivante, notamment les Souvenirs sur Théodore Rousseau, réunis en un volume en 1872. Il consacre une Étude à Georges Michel en 1873, puis travaille à une biographie de Jean-François Millet, que sa mort laisse inachevée[2]. Il est inhumé aux côtés de ses deux amis Rousseau et Millet à Chailly-en-Bière[1], et son dernier manuscrit est complété et publié en 1881[2].
Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le [1].