Aurelie Nemours s’inscrit en 1921 à l’école du Louvre pour étudier les arts égyptien et byzantin.
En 1937, elle s'inscrit à l'atelier du graphiste Paul Colin et, en 1941, à l’académie d’André Lhote[2]. Parallèlement, elle travaille le modèle vivant chez elle et découvre dans le corps le rythme qui la pousse à peindre[réf.nécessaire].
Dès 1945, elle commence à écrire de la poésie et, en 1946, expose pour la première fois au Salon d’art sacré (elle y expose jusqu’en 1979) et se passionne pour le vitrail. Elle fréquente l'atelier de Fernand Léger entre 1948 et 1951.
Elle adhère au groupe ESPACE créé par André Bloc en 1957 et inaugure, en 1959, la série Au commencement puis, en 1960, les séries Romantiques, Échiquiers, Rosaces et Diptyques. La même année, elle noue ses premiers liens avec l’Allemagne grâce au groupe Mesure, auquel elle participe jusqu’en 1965. Elle rencontre Gottfried Honegger, qui est l’un de ses premiers collectionneurs.
À partir des années 1960, elle met la forme carrée au centre de ses créations et considère l'abstraction géométrique comme l’expression capitale du XXesiècle[2]. En 1976 et 1977, elle crée Sériels, Rythme du millimètre et Point pluriel dans lesquels elle explore la vibration du noir et blanc. Ce travail se retrouve dans sa série Structure du silence.
En 1988, elle débute des séries Polychrome, monochrome, quatuor et Colonne. En 1989, Nemours présente près de Stuttgart Le Long Chemin, série de 64 toiles carrées monochromes, rouges, bleues, jaunes, blanches et noires alignées sur plus de 50 mètres.
En 1990, elle expose au musée des beaux-arts de Mulhouse, collections privées d’art contemporain[Quoi ?][3]. Elle réalise Stèle, une superposition de plaques carrées d'épaisseurs variables en porcelaine, peintes de couleurs de petit feu: rouge, bleu, jaune et blanc, en collaboration avec la manufacture nationale de Sèvres. Cette pièce unique fait aujourd'hui partie des collections nationales. En 1991, elle lance sa série Nombre et hasard.
En 1998, elle conçoit les vitraux du prieuré Notre-Dame de Salagon, à Mane[4],[5],[6].
En 2001, elle crée le prix Aurelie Nemours qui récompense chaque année un créateur dans l'art. Le prix est aujourd'hui toujours décerné par la fondation qui porte son nom[7].
Elle arrête de peindre en 2002. En 2004, le Centre Georges-Pompidou, à Paris, propose une rétrospective de son œuvre sous le titre «Rythme, nombre, couleur» qui attire 110 000 visiteurs[2].
Elle meurt en janvier 2005 à Paris, à l'âge de 94 ans[2].
Vitraux rouge sélénium du prieuré Notre-Dame de Salagon
Une rue porte son nom à Rennes dans le quartier Villejean - Beauregard de Rennes, à proximité de son œuvre posthume créée peu après sa mort, Alignement du XXIesiècle—soixante-douze colonnes de granit gris clair, hautes de 4,50 mètres et placées à intervalles réguliers[8]—, pour laquelle la ville de Rennes, aidée de l'État, du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine et de mécènes, a investi près de 1,6 million d'euros.
Une école maternelle et élémentaire porte son nom à Treffendel (Ille-et-Vilaine).
Rythme Nombre Couleur, environ 130 reproductions hors-texte en couleurs et en noir et blanc plus quelques illustrations in-texte, préface de Alfred Pacquement. Textes de Serge Lemoine, de Anne Tronche, de Erich Franz, de Evelyne de Montaudouin, Centre Georges-Pompidou, 2004
Bleu bleu noir, Éditions Léo Scheer, 2003
Main ouverte /Mano abierta, avec des sérigraphies de Soto, La Pierre d'Alun, 2003
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