Charles Cottet est le fils de Jacques Joseph Henri Cottet, juge au tribunal civil du Puy-en-Velay, et de Marie Daruty[2].
Ayant vécu son enfance et son adolescence en Auvergne et en Savoie, il étudie la peinture dans l’atelier d'Émile Maillard (1846-1926)[3], puis à l’Académie Julian à Paris[4].
En 1886, il voyage une première fois en Bretagne, puis y retournera plusieurs années de suite pour y peindre, séjournant entre autres à plusieurs reprises à l'île d'Ouessant. Charles Cottet a réalisé, sous le titre général d’Au pays de la mer, une série d’œuvres où se trouvent retracées les scènes pittoresques de la rude vie des marins, où les multiples aspects de l’Atlantique et de la Manche, sont intensivement rendus.
Ayant obtenu, en 1894, une bourse de voyage, qui lui permit de visiter l’Italie et l’Égypte, il en revint avec une forte provision d’impressions d’Orient différant complètement des chatoyantes visions alors d’usage. Ayant vu les pays de soleil selon son tempérament, l’observation de Cottet s’est consacrée principalement aux abruptes roches d’Assouan, à l’étude des fellahs.
En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en [5]. Dans les années 1900, il fait partie, avec Lucien Simon, Edmond Aman-Jean, André Dauchez, George Desvallières et Maurice Denis d'un groupe de jeunes peintres surnommé «la Bande noire» par les critiques d'art car ils rejettent les toiles claires des impressionnistes. La plupart de ces artistes enseignent à l'Académie de la Palette à Paris.
Il est membre de la délégation de la Société nationale des beaux-arts de 1901 à 1905[6].
Ami de Raymond Tournon, celui-ci lui conseille de faire une grande exposition, lorsque l'artiste meurt de la grippe espagnole en 1919.
Charles Cottet meurt dans le 14earrondissement de Paris le [7].
Récompenses et distinctions
Charles Cottet obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900.
Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1912, distinction remise par Alfred Roll[8].
Vendue 3 800euros à Brest en 2021 (cf. Véronique Le Bagousse, ««L'enfer de Plogoff» d'Henri Moret se déchaîne pour 142 000euros», Journal Le Télégramme,).
Jean Valmy-Baysse, Charles Cottet sa vie, son œuvre, Paris, F. Juven, 1910.
Louis-F. Aubert (Préface), Peintures de Charles Cottet, Paris, Librairie Armand Colin, 1928.
René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p.320-322. — Présentation des toiles Les Remparts d'Avila, Autoportrait et Soir de deuil.
André Cariou, «Le peintre Charles Cottet et la Bretagne», Les Annales de Bretagne, t. LXXX, no3-4, Rennes, université de Haute-Bretagne, septembre-, pp.649-665.
André Cariou, «Le peintre Charles Cottet et Ouessant», Les Cahiers de l'Iroise, Brest, , pp.149-154.
André Cariou, «Charles Cottet, des Nabis à la Bande Noire», Arts de l'Ouest, études et documents, Rennes, université de Haute Bretagne - Rennes 2, , pp.40-53.
André Cariou, Charles Cottet, éd. du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1984. — Catalogue de l’exposition du musée des Beaux-Arts de Quimper, du au .
André Cariou, Charles Cottet et la Bretagne, Baillé, éd. Ursa / Douarnenez, éd. Le Chasse-Marée, 1988 (ISBN2-86934-008-7).
Daniel Morane, Charles Cottet, catalogue raisonné de l'œuvre gravé, musée de Pont-Aven, 2003.
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