Jean Weinbaum est un artiste peintre suisse, auteur également de cartons de vitraux et de fresques en céramique, né le à Zurich. Installé à San Francisco en 1968, il obtient la nationalité américaine en 1974. Il est mort le à Vaugrigneuse dans l'Essonne[1].
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Jean Weinbaum
Naissance
Zurich
Décès
Vaugrigneuse
Nom de naissance
Jean David Weinbaum
Nationalité
Suisse, Américaine en 1974
Activité
artiste peintre
Formation
École d'arts appliqués de Zurich, Académie de la Grande Chaumière, Paris
Jean Weinbaum naît à Zurich en 1926, ses parents étant Fritz Ismar Weinbaum et son épouse née Gisèle Kahn. Il passe son enfance à Zurich, où après sa scolarité il est élève de l'École d'arts appliqués, avant de venir à Paris en 1946. Entre 1947 et 1948 il suit les cours de l'Académie de la Grande Chaumière, puis fréquente l'école de dessin de Paul Colin (boulevard Malesherbes) et l'Académie André Lhote[2]. Parallèlement enfin, il étudie les techniques du verre teinté pratiquées par les vitraillistes du XIIIe siècle en la cathédrale de Chartres[3].
De 1952 à 1955, soit après avoir réalisé sa première suite importante de vitraux pour la chapelle Sainte-Geneviève de Mosloy, Jean Weinbaum s'implique dans le Groupe Espace qui a commencé à prendre corps au Salon des réalités nouvelles de 1951 et qui, au travers de son manifeste dû à André Bloc, milite en faveur de l'intégration de l'art dans l'architecture. C'est ainsi, outre André Bloc, aux côtés de Jean Arp, Sonia Delaunay, Jean Dewasne, Émile Gilioli, Fernand Léger, Jean Leppien ou Gino Severini qu'il participe à l'exposition historique du groupe à Biot (Alpes-Maritimes) en 1954[4], puis que de 1955 à 1966 il poursuit son implication dans cet engagement, par le vitrail essentiellement, mais aussi par la fresque murale.
Subitement, «Au seuil de la quarantaine, rapporte Jean Raine, Jean Weinbaum abandonne tout»[5]. Un long périple, qui commence de la sorte en 1966, lui offre de découvrir l'Inde, l'île de Ceylan, la Thaïlande et le Japon avant de s'achever à San Francisco où l'artiste s'installe définitivement en 1968[2].
Pour Georges Mercier, il demeure au XXe siècle que si «l'art sacré subit un renouvellement dans son architecture, son aménagement intérieur, sa décoration, ses vitraux», si «c'est toute la conception de l'église en tant que bâtiment qui est remise en question», Jean Weinbaum figure parmi «les meilleurs artistes et créateurs qui participent à cette œuvre»[6].
Expositions
Expositions personnelles
Galerie Weiller, Paris, 1955.
Galerie Beno, Zurich, 1960.
Galerie d'art du faubourg, Paris, 1960, 1961.
University California Medical Center, San Francisco, 1968.
Stanford University, Palo Alto, 1968.
Triton Museum, Santa Clara (Californie), 1969.
Galerie Smith-Andersen, Palo Alto, 1970, janvier 1971[7], 1973, 1979.
Swimming Upstream, Himmelberger Gallery, San Francisco, janvier 2009.
Pierre Chevalley et Jean Weinbaum, peintures, Galerie Numaga, Colombier (Neuchâtel), octobre 2016[3].
Réception critique
«Jean Weinbaum is known for his "fused watercolor" technique, where curving bands of intense color are bound through the liberal use of water in the pigment, applied to water-saturated paper in paintings or collages. The curves of color are fragmented like a rainbow viewed through a kaleidoscope, producing an overall effect that has the abstract vitality of music.» - Kevin Costello[8]
Jean Raine, «Jean Weinbaum ou le scandale d'un départ», Le Californien, 14 juin 1968.
Georges Mercier, L'art abstrait dans l'art sacré - La tendance non-figurative dans l'art sacré chrétien contemporain, Éditions de Boccard, 1964. Voir compte-rendu de l'ouvrage par J. de R. dans Vie des Arts, n°38, printemps 1965, pages 66-67.
«Art», The Times from San Mateo, California, 16 janvier 1971, page 41.
Kevin Costello, «Weinbaum's colorful energy resonates, as does music», Herald Tribune, 1er novembre 2002.
Pierre Gamarra, «Exposition - Les peintres contre la nuit», France Nouvelle, 3 mai 1961.
François Mathey, Carlos, Chavignier, Hanich, J.-L. Perrot, J. Rozo, Weinbaum, Éditions de la Galerie de France, 1959.
Henry Galy-Carles, «Cinq peintres et un sculpteur - Carlos, Hanich, Perrot, Rozo, J. Weinbaum, Chavignier», dans revue Aujourd'hui, n°24, .
Sous la direction de François Mathey et Yolande Amic, Antagonismes 2: l'objet, Éditions du Musée des arts décoratifs de Paris, 1962.
Georges Mercier, L'art abstrait dans l'art sacré - La tendance non-figurative dans l'art sacré chrétien contemporain, Éditions de Boccard (avec le concours du C.N.R.S.), 1964.
Eduard Plüss et Christoph von Tavel, Künstlerlexikon der Schweiz - XX. Jahrhundert, Éditions Huber, 1967.
Jean Raine, «Jean Weinbaum ou le scandale d'un départ», dans Le Californien, San Francisco, (lire en ligne).
Jean Weinbaum (texte) et David Peebles (photos), Color is my life: watercolors and collages, 1939-1979, Éditions Onart, 1979.
Henry T. Hopkins, Jean Weinbaum - Watercolors and collages, Éditions du Musée d'art moderne de San Francisco, 1981.
Dictionnaire des artistes suisses contemporains, Éditions Huber, 1981.
Répertoire des artistes suisses, la Principauté de Liechtenstein incluse, Éditions Huber, 1991.
Dictionnaire biographique de l'art suisse, Éditions Neue Zürcher Zeitung, 1998.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 1999.
Jean-Pierre Bonduelle et Jean-Marc Lancry, Catalogue de la vente de l'atelier Jean Weinbaum, Corbeil-Essonnes Enchères, .
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