Jordi Bonàs est un artiste peintre et lithographe catalan né à Barcelone le et mort le [1] à Neuil[2], arrivé en France en 1959. Après avoir vécu à Paris (quartier de Montmartre), il est installé en Touraine.
Jordi Bonàs est élève de l'École des beaux-arts de Barcelone et reçoit les conseils de Pedro Pruna avec qui il travaille de 1954 à 1959.
Il arrive dans le quartier de Montmartre en 1969 et, après de premières expositions parisiennes (dont le Salon des indépendants), il est restaurateur de tableaux, pour le Musée d'art moderne de la ville de Paris d'abord, dans toute la France ensuite. Il est ainsi restaurateur des fresques murales de l'église Saint-Jean de Montmartre (place des Abbesses) en 1964[3]. Dans les années 1970, il s'installe à Neuil dans l'Indre-et-Loire[4].
Mort en 2017, Jordi Bonàs repose au cimetière de Ligré[4].
Éditions bibliophiliques
Bernard Dimey[5], Les huit péchés capitaux, huit poèmes illustrés de huit lithographies originales de Jordi Bonàs, tirage limité à 250 exemplaires numérotés dont 22 sur Papier Japon, Éditions André Roussard, 1973.
Expositions personnelles
Galerie Sala Rana, Barcelone, 1960, 1966, 1969.
Galerie Bussière, Paris, 1960.
Galerie Romanet, Paris, 1964.
Adamo Gallery, New York, 1964-1967.
Hôtel du Commerce, Arras, .
Rudi Simmons Gallery, Detroit (Michigan), 1967.
Galerie Philippe Morel, Arras, 1968.
Galerie André Roussard, Paris, 1971, 1972, 1973 (thème: Les huit péchés capitaux), 1974 (thème: Les chevaux bonassiens), 1975, 1992.
Galerie Salga, Rome, 1973, 1974.
Société Rank-Xerox, Paris, .
Galerie Chantepierre, Aubonne (Vaud), 1974.
Galerie Hermann Muller, Bruxelles, .
Galerie Art Formel, Paris, 1975, 1977.
Galerie Sala Rovira, Barcelone, 1976, 1978, 1982.
Expositions avec la Galerie Guigné: Orange (1978), Paris (1979), Douala (1979), Quimper (1980), Pointe-à-Pitre, Saint-Denis de La Réunion (1981), Dakar, Libreville, Douala, Yaoundé (1985), Abidjan, Saint-Denis de la Réunion, Osaka (1987), Paris, Abidjan (1988), Paris (1990 sur le thème La musique, 1992, 1993 sur le thème des Portraits, 1995).
Galerie Alma-George-V, Paris (Drouant International), 1985, 1986, 1987.
Salon artistique de Sainte-Maure-de-Touraine 1993 (Jordi Bonàs, invité d'honneur), 2015[8].
Salon de Papeete (Jordi Bonàs, invité d'honneur), 1993.
Salon de Nouméa (Jordi Bonàs, invité d'honneur), 1993.
Participations organisées par Monsieur Giraudo: Salon de la ville d'Abidjan (Jordi Bonàs, invité d'honneur) (1994), de Libreville (2001), d'Abidjan (2001).
Galerie "Des artistes de talent", Vittel, juillet-.
Exposition du fonds d'art de la Ville de Nouméa, Maison Higginson, Nouméa, - [10].
Réception critique
«Curieux peintre que ce peintre-là qui vous accueille d'entrée de jeu par un magistral coup de poing, qui vous heurte d'un choc brutal et sans pitié, et dont on ne devine qu'après coup - le mot s'impose - toutes les tendresses et toutes les douceurs. Car Bonàs, au fond, c'est un tendre, et ses nus flamboyants et presque agressifs ne sont autre chose, en somme, que la marque sans limites qu'il éprouve pour la femme, la femme enfant malade[11] mais, quoi qu'en ait dit le poète, jamais impure. Oui, la violence de Bonàs - j'entends sa violence en peinture - m'apparaît comme un masque et j'entrevois, au travers du velours noir du loup, une sorte de pudeur à la fois attentive et rebelle où s'expriment les sentiments les plus rares. Un vrai peintre!» - André Flament[12]
«La solidité, le trait rude et la composition très affirmée de l'expressionnisme catalan...» - Gérald Schurr[13]
«Entre violence et pudeur, l'artiste espagnol Jordi Bonàs est un peintre qui affiche son originalité.» - Galerie Drouant, Paris[6]
«Bien que figuratives, les œuvres de l'artiste catalan Jordi Bonàs sont avant tout un voyage au pays de la couleur. Natures mortes, paysages, portraits, nus, sont autant de prétextes pour colorer l'univers, faire vibrer le monde de teintes veloutées. Sous le pinceau de cet artiste aujourd'hui installé en Touraine, la couleur devient émotion: sensualité des courbes voluptueuses du corps féminin, fougue des lignes vigoureuses des chevaux combattants, elle sculpte autant qu'elle noie les formes pour atteindre un expressionnisme presque abstrait. L'artiste la transforme en matière, la façonne jusqu'à donner naissance à des œuvres mouvantes, insaisissables, où le sujet s'estompe peu à peu dans l'indicible d'une émotion moirée.» - Pauline Mouré [14]
Prix et distinctions
Médaille de bronze des beaux-arts de la ville d'Arras, 1965.
Médaille des beaux-arts de la ville d'Arras, 1967.
Fonds d'art de la ville de Nouméa, (Nouvelle-Calédonie), Fleur de Septembre, huile sur toile.
Télévision
Cécile Aubry, Le Jeune Fabre, feuilleton en 13 épisodes de 26 min, 1973. Avec Véronique Jannot, Mehdi El Glaoui, Paul Guers et Daniel Ceccaldi. Les tableaux qui y sont prêtés au personnage de Daniel Fabre, peintre montmartrois interprété par Paul Guers, sont de Jordi Bonàs[15].
Collectif (sous la direction d'André Flament, Roger Bouillot, Dina Carayol, Jean-Noël Doutrelen et André Verbiest), La fête - Les peintres témoins de leur temps, Les Presses artistiques / Hachette, Vanves, 1977, p.11.
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