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Jean Carzou, pseudonyme de Karnik Zouloumian, né à Alep (Syrie) le , et mort à Marsac-sur-l'Isle (Dordogne) le , est un peintre, lithographe, graveur (eau-forte, pointe-sèche) et décorateur français d'origine arménienne.

Jean Carzou
Jean Carzou en 1995
Naissance

Alep (Vilayet d'Alep, Empire ottoman)
Décès
(à 93 ans)
Périgueux
Sépulture
Cimetière du Montparnasse
Nom de naissance
Գառնիկ Զուլումեան
Pseudonymes
Jean Carzou, Carzou
Nationalité
Française
Activités
Peintre, décorateur de théâtre, graveur, lithographe, écrivain
Formation
École spéciale d'architecture (jusqu'en )
Lycée français du Caire
Académie de la Grande-Chaumière
Lieu de travail
France ()
Enfant
Jean-Marie Carzou (d)
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur‎
Commandeur de l'ordre national du Mérite
Commandeur des Arts et des Lettres‎

Biographie


École spéciale d'architecture, Paris.
École spéciale d'architecture, Paris.

Né en Syrie, à Alep, le , au sein d'une famille arménienne, de son vrai nom Garnik Zouloumian, orphelin de père très jeune, il étudie d'abord chez les Pères maristes, puis au lycée français du Caire où, en 1924, ses brillants résultats scolaires lui valent une bourse de la communauté arménienne[1].

Académie de la Grande Chaumière, Paris.
Académie de la Grande Chaumière, Paris.

Il rejoint ainsi Paris où il entre à l'École spéciale d'architecture dont il sera diplômé en 1928[2], études « en dépit desquelles il sera un peintre autodidacte »[3]. À l’approche des années 1930, il « fait des ronds, des carrés » à Montparnasse. Il fréquente librement l'Académie de la Grande Chaumière, plus particulièrement l'atelier d'Édouard Goerg dont il restera l'ami[4], vivote grâce à ses caricatures d’hommes politiques publiées dans la presse (sa caricature d'Adolf Hitler en Père Noël allemand paraît lors de la fête de Noël 1933[5]) et à ses dessins sur tissus. Il peint « loin des écoles »[1]. Mais, observe Pierre Mazars, « il aime à regarder longuement les choses jusqu'à ce que leurs contours se mettent à bouger et à se brouiller : de là lui vient cette écriture particulière qui n'est aucunement un procédé mais le résultat de ce que l'on pourrait appeler cet affût permanent du peintre ». Ses premiers vrais sujets sont, vers 1945, les malheurs de la guerre, évoqués avec « des ruines et des canons, des armes cassées et des débris »[6].

Il commence à exposer, dans les divers Salons parisiens, notamment au Salon des indépendants, aux Tuileries, au Salon d'automne, etc.[1] Il organise aussi des expositions particulières de ses œuvres à Paris, en province et à l'étranger. Sa première exposition particulière est en 1939 dans une galerie de la rue de Seine à Paris[7]. La France, la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Liban, l’Égypte, le Japon ont accueilli plusieurs de ses expositions d’encres, de crayons, de gouaches ou de pastels étranges. Il participe aussi à plusieurs expositions officielles organisées par la France hors d'Europe, et reçoit le prestigieux prix Hallmark à trois reprises (en 1949[1], 1952[8] et 1955), ainsi que le prix du public des peintres témoins de leur temps en 1953[1].

Devenu parisien, il déménage à diverses reprises, habitant successivement : 34, rue Desnouettes 15e - 2 rue Gustave-Larroumet 15e - 40 rue des Jeûneurs 2e - 16 rue Théophraste-Renaudot 15e - 6 rue Léon-Séché 15e - 26 rue de la Sablière 14e[9] - 23 rue des Plantes 14e. Ses principaux ateliers sont situés au 26 rue des Plantes 14e, 228 boulevard Raspail 14e et 235 boulevard Jean-Maurel à Vence[10]. Il fera également l'acquisition d'une maison au Vaudoué en 1960[11].

Versailles, le théâtre Montansier.
Versailles, le théâtre Montansier.
Maurice Lehmann.
Maurice Lehmann.

Il épouse en 1936 Jeanne Gabrielle Blanc, dite Nane († ), « une provençale de beauté classique, aux yeux clairs, avec laquelle il apprend le bonheur de vivre »[12]. Il est le père du réalisateur de télévision Jean-Marie Carzou, né en 1938[13], et le grand-père de l'écrivain et journaliste Louis Carzou.

Il est aussi décorateur de théâtre, notamment pour Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, mises en scène par Maurice Lehmann à l'Opéra de Paris en 1952, où il est dit « qu'il renoue là avec la féerie du XVIIIe siècle français », pour Le Loup, le ballet de Roland Petit créé en 1953[1], pour Giselle à l'Opéra de Paris en 1954[14], pour Athalie à la Comédie-Française en 1955, pour After Eden dansé par les ballets Harkness aux États-Unis en 1966, pour Jeanne et ses juges de Thierry Maulnier mise en scène par Marcelle Tassencourt au théâtre Montansier de Versailles en 1968[15] ou pour La Périchole de Jacques Offenbach[16],[17], mise en scène en 1969 par Maurice Lehmann au Théâtre de Paris[18].

En 1977, il dessine lui-même son épée d'académicien avant de faire son entrée à l'Académie des beaux-arts[1] au fauteuil de Jean Bouchaud. Pourfendeur du laxisme de la société moderne en général, et du cubisme en particulier, il estime que Picasso est « une personnalité qui ne fait pas de la peinture »[1]. Lors de son discours d'inauguration à l'Académie, Carzou s'en prend violemment à l'art moderne. Son successeur Zao Wou-Ki résume : « Jean Carzou savait, lorsque cela lui semblait nécessaire, affirmer et défendre ses idées. Il a exposé, dans ce discours, une vision apocalyptique de l’avenir au travers de ses réflexions sur la peinture. Il a pointé d’un doigt accusateur Cézanne et Picasso. Il les a rendus directement responsables d’une libération de la peinture qu’il considérait trop grande, à tel point, qu’elle risquait en quelque sorte de s’autodétruire. Pour ce peintre-artisan, les avant-gardes développées autour des années cinquante sont trop éloignées de cette grande tradition française à laquelle il était si attaché »[19]. Seuls Claude Lorrain, Watteau et Salvador Dalí (sic) sont, selon lui, « de grands peintres ». Il achète aussi des œuvres de ses collègues peintres figuratifs, et notamment de Maurice Boitel à la galerie Drouet, faubourg Saint-Honoré, au début des années 1980[20].

Cimetière du Montparnasse, sépulture de Carzou.
Cimetière du Montparnasse, sépulture de Carzou.

Auteur d'une importante œuvre lithographique et d'illustration (Les Illuminations de Rimbaud) et de tapisseries, décorateur de chapelle de l'église du couvent de la Présentation de Manosque devenue Fondation Carzou en 1991, l'artiste voit son œuvre consacrée en 1986, à Vence (Alpes-Maritimes), avec l'ouverture d'un musée privé à son nom, mais qui sera fermé quelques années plus tard.

Jean Carzou meurt le dans la maison de retraite de Marsac-sur-l'Isle, en Dordogne[1],[21],[22]. Il repose dans la 25e division du cimetière du Montparnasse à Paris où la dalle de sa sépulture est revêtue de sa signature[23].

« Qu'a apporté Carzou ? Une écriture et un style à la fois. Écriture fouillée, tissée, filée, où le mélange savant de droites et d'arabesques, fruit de la sûreté du dessin, concourt aux effets de perspective comme de composition générale de l'œuvre, ainsi qu'au mystère le plus souvent recherché par le peintre »[24]. On retiendra avec Patrick-F. Barrer que « volontairement en marge des grands mouvements picturaux, Jean Carzou, tout en inscrivant parfaitement son œuvre dans une époque dont il s'est fait le témoin, a su inventer, imposer et préserver un style des plus particuliers »[25]. Carzou demeure ainsi « parmi les artistes marquants de notre époque : il en a traduit mieux que quiconque les inquiétudes, les dangers, les réalisations grandioses et angoissantes mais, c'est là son originalité, il a su l'exprimer avec poésie »[26].


Expositions



Expositions personnelles


Château Grimaldi, Cagnes-sur-Mer.
Château Grimaldi, Cagnes-sur-Mer.
Château de Val, Lanobre.
Château de Val, Lanobre.
Château de Rochechouart.
Château de Rochechouart.
Château de Vascoeuil.
Château de Vascoeuil.
Acropolis (Nice).
Acropolis (Nice).
Cloître de l'Abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne.
Cloître de l'Abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne.
Halle au blé d'Alençon.
Halle au blé d'Alençon.

Expositions collectives



Les Salons


La toile La promenade des amants que Carzou accroche au Salon des peintres témoins de leur temps en 1952 lui vaut le premier prix[18].

Ses expositions les plus marquantes ont ainsi pour thème « Venise » (1953), « L’Apocalypse »(1957), « Figures rituelles » (1968) et jusqu’à « Versailles » (1994). Depuis son arrivée à Paris jusqu'en 1992, il a exposé au Salon des indépendants, société d'artistes à laquelle il avait adhéré dès 1929, dont il est devenu sociétaire le , envers laquelle il marquait un grand attachement et à laquelle il a été fidèle jusqu'à la fin de ses jours alors qu'il connaissait la célébrité. Il a participé également au Salon d'automne de 1940 à 1979[25] et est l'auteur de l'affiche du salon de 1973 (Hommage à Paris) qui a été tirée sur les presses de Fernand Mourlot.

Carzou ne se contente pas de peindre des toiles bleues et singulières. Il enchâsse ses tableaux et ses aquarelles dans des médaillons de velours ou de papiers dentelés. À certains critiques d'art qui le qualifient de « décorateur », il lance « vous aurez de la peinture mais aussi du théâtre ».


Œuvre


Couvent de la Présentation de Manosque.
Couvent de la Présentation de Manosque.

L'église de Manosque


Après une longue carrière de peintre, graveur et décorateur de théâtre, Carzou entreprend en 1990 une gigantesque Apocalypse dont il pare les murs de l’église de la Présentation à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence)[51] ; non pas l’illustration littérale de l’Apocalypse de saint Jean, mais « le climat de notre époque » peuplée d’horizons dévastés, de navires embrumés, de rails enchevêtrés et de blockhaus traduisant sa hantise de la guerre et de l’holocauste. Il y réalise notamment un portrait de femme-arbre au visage de Madone, délivrant au monde un message d’éternelle humanité[52].


Livres illustrés


Robert Rey.
Robert Rey.
André Maurois.
André Maurois.
André Verdet.
André Verdet.
Eugène Ionesco.
Eugène Ionesco.

Tapisseries



Affiches de cinéma


Marcel L'Herbier
Marcel L'Herbier

Design



Réception critique


Roger Caillois
Roger Caillois

Hommages



Prix et distinctions


Timbre-poste, Arménie, 2007.
Timbre-poste, Arménie, 2007.
Pièce de 10 000 dram, 2007, avers.
Pièce de 10 000 dram, 2007, avers.
Pièce de 10 000 dram, 2007, revers.
Pièce de 10 000 dram, 2007, revers.

Philatélie



Numismatique



Collections publiques



Algérie



Australie



Belgique



Canada



États-Unis



France



Russie



Suisse



Collections privées



Références


  1. Geneviève Breerette, « Jean Carzou, un style figuratif aux traits embroussaillés », Le Monde, (lire en ligne)
  2. Académie des beaux-arts, Jean Carzou
  3. Le Robert, Dictionnaire universel de la peinture, 1975, vol. 1, p. 453.
  4. Christian Germak, « Carzou », Nouvelles d'Arménie Magazine, n°132, juillet-août 2007
  5. Hebdomadaire Aux Écoutes, n°814, 23 décembre 1933.
  6. Pierre Mazars, Les œuvres d'art du paquebot France, Livror, 1969, p.46.
  7. « Le peintre Jean Carzou élu à l'Académie des Beaux-Arts », Le Monde, (lire en ligne)
  8. « Carzou, lauréat du prix Hallmark », Le Monde, (lire en ligne)
  9. Comité Montparnasse, Exposition de peintres et sculpteurs de l'École de Paris, catalogue vendu au profit des œuvres des 14e et 6e arrondissements, juin 1951.
  10. Jean Carzou dans son atelier à Vence, reportage de Pascal François, source : YouTube ; durée : 1'37"
  11. Communauté d'agglomération du pays de Fontainebleau, Le peintre Jean Carzou au Vaudoué
  12. Florent Fels, Carzou, Éditions Pierre Cailler, 1955.
  13. Association culturelle arménienne de Marne-la-Vallée, Jean-Marie Carzou
  14. Jean-Paul Crespelle, « Avec "Giselle", Carzou renouvelle la conception du ballet romantique », France-Soir, 5 juin 1954.
  15. Jean-Marc Campagne, Carzou, Flammarion, 1980.
  16. « La Périchole, une étoile vivante signée Carzou », Paris-Match, n° 1067, 18 octobre 1969.
  17. Fondation Carzou, Le décor de "La Périchole" en cours de réalisation
  18. Les Muses - Encyclopédie des arts, Grange Batelière, 1971, vol.4, pp.1279-1280.
  19. Académie des beaux-arts, séance du 26 novembre 2003, discours d'installation de Zao Wou Ki
  20. Académie des beaux-arts, Discours de réception de Jean Carzou, 4 avril 1979.
  21. Dominique Widemann, « Le décès de Jean Carzou », L'Humanité, 22 août 2000
  22. Mathilde La Bardonnie, « Carzou ne fera plus consensus - Mort du prolifique peintre-dessinateur-lithographe », Libération, 22 août 2000
  23. Philippe Landru, « Jean Carzou », Cimetières de France et d'ailleurs
  24. Jean Mouraille, « Vence : fondation Émile-Hugues - Traverser la porte avec Carzou », Nice-Matin, 14 juillet 1983, p. 7.
  25. Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992, p. 148-149 et 239-240.
  26. René Chabannes, Quarante ans d'expositions au château de Val, Artogue, 2014.
  27. Encyclopædia Universalis, Jean Carzou
  28. Lydia Harambourg, « Jean Carzou, peintre visionnaire des espaces imaginaires », Canal Académie, juillet 2012
  29. Jean-Albert Cartier, « Carzou prépare son exposition à Londres », Combat, 6 mai 1954.
  30. Yvon Taillandier, « La vision apocalyptique de Carzou », Connaissance des arts, n°67, septembre 1957, p. 87.
  31. Guy Charensol, « Carzou, lui, a intitulé son exposition "L'Apocalypse" », Revue des Deux-Mondes, 1er décembre 1957.
  32. Michèle Savary, « Carzou à la Galerie David et Garnier, "L'Apocalypse" », La Gazette de Lausanne, 7 décembre 1957.
  33. Jean Rollin, « Provence de Carzou », L'Humanité, 14 décembre 1960.
  34. Affiches Mourlot, Jean Carzou
  35. Bibliothèque Forney, Carzou lithographe, présentation de l'exposition de 1966
  36. Danièle Sicard, Jean Carzou, biographie, Sicard Art Gallery
  37. Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'année de la peinture, Calmann-Lévy, 1980, p. 124, 216-217.
  38. « Carzou à Vascœuil », Le Collectionneur français, 1er octobre 1981.
  39. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 152.
  40. Francis Moreeuw, Jean Carzou, biographie
  41. Galerie Bernheim-Jeune, présentation de l'exposition Carzou, 2012
  42. Espace et liberté de Charenton-le-Pont, Carzou, présentation de l'exposition, 2011
  43. Galerie Richard, Jean Carzou - Visions surréelles, présentation de l'exposition, 2013
  44. Fabienne Faurie (texte) et Victoria Pulido (photos), « Rétrospective consacrée à l'artiste arménien Carzou au CCVL à Vichy », La Montagne, 17 mars 2018
  45. René Salmon (préface), Panorama de la peinture contemporaine, catalogue d'exposition, éditions de la ville de Sotteville-lès-Rouen, 1980.
  46. Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  47. J.-C. Antonini et J. Fumet, Artistes et présidents - Journal de l'exposition, éditions de la ville d'Angers, 1998.
  48. « Lagord : le rêve s'expose », Sud-Ouest, 8 juin 2011
  49. Galerie Richard, John M. Armleder - Jean Carzou, communiqué de presse, juin 2014
  50. « La Combraille à tire d'ailes - Pour s'envoler sur tous les tableaux », La Montagne, 16 août 2020
  51. Archives INA, Manosque : l'œuvre de Jean Carzou à jamais sur les murs de l'église de la Présentation, reportage, durée : 2'25"
  52. Jean Carzou, Mon Apocalypse, Fondation Carzou
  53. Notice du catalogue de la BnF.
  54. Gallica, "Amour de Béatrice" de Gérard Mourgue, ouvrage en ligne.
  55. Cinémathèque, Les affiches de Carzou pour Marcel L'Herbier
  56. Maquette visible sur le site de la cinémathèque française, consultée le 21 avril 2020.
  57. Château Mouton Rothschild, L'étiquette de Jean Carzou, 1954
  58. André Verdet, « Jean Carzou », Les peintres témoins de leur temps, vol.X - Richesses de la France, Achille Weber/Hachette, 1961.
  59. Maguy Furhange (préface de Roger Caillois), Carzou, graveur et lithographe - Catalogue raisonné 1948-1968, tome 1, Éditions d'art de Francony, 1971.
  60. Maguy Furhange et Pierre Mazars (préface de Marcel Brion de l'Académie française), Carzou, graveur et lithographe - Catalogue raisonné, 1948-1968, tome 2, Éditions d'art de Francony, 1975.
  61. Pierre Dehaye, L'art, arme des âmes - Essais sur la beauté, Promothea, Marseille, 1994.
  62. René Barotte, « Jean Carzou », Les peintres témoins de leur temps, vol.6 - Le sport, Achille Weber/Hachette, 1957, p.61.
  63. Galerie Hénot, Enghien-les-Bains, Jean Carzou
  64. Gravure Philatélie, Hommage à certains graveurs disparus : Jean Carzou, présentation de l'enveloppe « Premier jour, 18 septembre 1978 »
  65. National Gallery of Victoria, Jean Carzou dans les collections
  66. « ? », Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, nos 3-4, ?, p. 142
  67. Art Institute of Chicago, Jean Carzou dans les collections
  68. Centre Georges-Pompidou, Jean Carzou
  69. Thierry de Maigret, Catalogue de la collection Jean Bouret, Hôtel Drouot, Paris, 28 octobre 2021.
  70. Emmanuel David, Le métier de marchand de tableaux - Entretiens avec Hervé Le Boterf, Éditions France-Empire, 1978, page 100.

Annexes



Bibliographie



Radiophonie



Liens externes



На других языках


[de] Jean Carzou

Jean Marie Carzou, eigentlich Gaṙnik Harutyuni Zulumyan bzw. Zouloumian (* 1. Januar 1907 in Aleppo, Osmanisches Reich; † 12. August 2000 in Périgueux, Aquitanien) war ein französisch-armenischer Maler und Graveur.

[en] Jean Carzou

Jean Carzou (Armenian: Ժան Գառզու, born in Aleppo; 1 January 1907 – 12 August 2000) was a French–Armenian artist, painter, and illustrator, whose work illustrated the novels of Ernest Hemingway and Albert Camus.[1][2]
- [fr] Jean Carzou

[it] Jean Carzou

Jean Carzou, all'anagrafe Garnik Zouloumian (Aleppo, 1º gennaio 1907 – Périgueux, 12 agosto 2000), è stato un pittore francese, di origine armena.

[ru] Жан Карзу

Жан Карзу (фр. Jean Carzou, (имя при рождении — Гарник Зулумян), 1 января 1907, Алеппо — 12 августа 2000, Перигё) — армяно-французский художник — живописец, график, сценограф, книжный иллюстратор, представитель так называемой «парижской школы». Годы творческой активности — 1925—1999. Относится к течению постмодернизма в искусстве. Занимает четвертое место в списке десяти лучших французских художников, опубликованном в майском выпуске французского журнала «Realities» за 1995 год (по результатам опроса среди видных художников и критиков) . Его работы экспонируются во многих музеях современной живописи. Характерное определение произведений Карзу — «магический реализм».



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