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Maurice Garnier, né le à Saint-Étienne et mort à Pau le , est un peintre, sculpteur, illustrateur et infographiste français.

Maurice Garnier
Biographie
Naissance

Saint-Étienne
Décès
(à 81 ans)
Pau
Nom de naissance
Maurice Jean François Garnier
Nationalité
Française
Formation
École des beaux-arts de Saint-Étienne
Activité
peintre, sculpteur, illustrateur, infographiste
Autres informations
A travaillé pour
École Émile-Cohl
Distinctions
Lauréat du Concours d'artistes de châteaux d'eau de Marne-la-Vallée, « Les totems », 1973

Biographie


Maurice Garnier fait des études à l'École des beaux-arts de Saint-Étienne, marqué par les collections d'images de chocolat de sa mère et les reproductions de Cézanne, de Van Gogh et d'Utamaro. Comme Antoine de la Garanderie, Maurice Garnier sait surmonter son handicap de mal entendant et s'investir dans le monde de l'image et les fantaisies de l'imaginaire. Il s'extirpe discrètement de sa ville natale pour monter à Paris en 1963.

Il se spécialise dans un premier temps dans l'illustration, collabore à des magazines ou des revues comme ELLE, Bizarre, Lui, L'Expansion, Pétrole Progrès, Okapi, Pomme d'api et à des ouvrages de littérature enfantine. Il fait l'expérience du milieu artistique parisien jusqu'en 1974 sans s'y assimiler. Paris l'accueille avec ouverture et curiosité. Il y rencontre Peter Knapp, André François, Robert Delpire, Jacques Prévert, Pierre Étaix...

Il s'essaie à une variété d'approches : aquarelles, dessins, petits montages de papier. D'aucuns le qualifient de « fils posthume de Paul Klee »[1].

Il expose à la Galerie Delpire entre autres et se fait connaître par son style très particulier qui fait la part belle à un monde imaginaire et poétique de maisonnettes-pagodes, de papillons, de chats monstres, de personnages énigmatiques.

Influencé par André François, Saul Steinberg, Albert Uriet, Winsor McKay, Hokusai, Jean-Jacques Grandville, Tomi Ungerer, Edward Lear... , fasciné et nourri par le burlesque poétique de Buster Keaton et les débuts de l'animation cinématographique. Il décide de s'installer à Lyon et y demeure depuis 1974.

Influence peut-être, apports et enrichissements multiples. Il citerait aisément Jules Supervielle : " Mon embarras serait grand s'il me fallait dire si je dois davantage à Homère qu'à la ligne transatlantique faisant le service entre Bordeaux et Montévidéo. "

À Lyon, il participe à la naissance de l'École Emile Cohl que Philippe Rivière, grâce à l’aide de Roland Andrieu, fonde en 1984 : il en trouve le nom, dessine le logo. Alors que les ravages de détournent les élèves des écoles d'art, du dessin et de la représentation, avec ses amis, Jean Claverie, François Crozat, Jean-Michel Nicollet et quelques autres, il y enseigne le dessin d’objet et l’illustration jusqu’en 2007 à la grande satisfaction des promotions qui se sont succédé.

Parallèlement, il continue à créer ses œuvres personnelles, jouant avec les matériaux, bois, pierre, polystyrène, os, matériaux de récupération. Un pays des rêves se construit.

Il réalise des scénarios de dessin animé et de films d'animation pour le service de la recherche de l'ORTF et pour Georges Le Piouffle à GDA Films.

Sollicité par un établissement public, Maurice Garnier gagne, en 1972, le concours portant sur le traitement de surface, coloration et graphisme, de deux châteaux d'eau dont l'un sera réalisé grandeur nature dans la ville nouvelle de Marne-la Vallée.

Sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, il a créé dans son atelier de canut un climat d'humour et de légèreté en son monde colonisé de « volumes » en bois, en papier, en pierres, de peintures, de dessins. Son atelier de canut fut considéré comme une caverne d'Ali Baba, une ruche d'un petit peuple issu de contrées oniriques, un monde de l'enfance, un atelier regorgeant de volumes en toutes matières, de peintures et de dessins qui, dans le calme, invitent à une rêverie où grouillent, se mêlent, s'associent des bestioles et des personnages énigmatiques. Un atelier de Gepetto ? Le biotope de Maurice Garnier s'ouvre à toutes les perspectives comme toutes les explorations de matériaux, à toutes les énigmes comme à toutes les respirations, dégage tous les sens pour chanter la poésie et réveiller la magie.

Fin 2019, l'École Émile Cohl lui consacre une exposition rétrospective, réunissant 200 œuvres de tous formats.[2]



Expositions



Collectives



Personnelles



Notes et références


  1. Jean Bouret, Les Lettres françaises, no 1227, .
  2. « Rétrospective // Les fantaisies de l'imaginaire de Maurice Garnier », sur École Émile COHL, (consulté le )

Annexes



Articles connexes



Livre et album illustré



Liens externes





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