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Jacques-Émile Blanche né le à Paris[2] et mort le à Offranville (Seine-Inférieure), est un peintre, graveur et écrivain français.

Jacques-Émile Blanche
Lucien Simon, Portrait de Jacques-Émile Blanche (1903),
localisation inconnue.
Naissance

16e arrondissement de Paris
Décès
(à 81 ans)
Offranville
Sépulture
Cimetière de Passy
Période d'activité
-
Nom de naissance
Jacques Émile Blanche
Nationalité
Française
Activités
Peintre, lithographe, graveur, artiste graphique, photographe, écrivain, critique d'art, graveur, collectionneur d'œuvres d'art
Maître
Représenté par
Artists Rights Society
Père
Émile Blanche
Parentèle
Esprit Blanche (grand-père paternel)
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur‎ ()
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 13061-13117, 57 pièces, -)[1]

Biographie


Jacques-Émile Blanche bénéficie d'une éducation cosmopolite, ayant été élevé à Passy dans une demeure qui avait appartenu à la princesse de Lamballe. Afin de la transformer en clinique, elle avait été acquise par son grand-père, Esprit Blanche, psychiatre qui a compté parmi ses patients Gérard de Nerval. Son père, Émile Blanche, est également aliéniste, travaillant dans le même établissement. Cette maison gardait toujours une atmosphère empreinte de l'élégance et du raffinement du XVIIIe siècle et a influencé ses goûts et son travail. Élève de Stéphane Mallarmé, son professeur d'anglais au lycée Condorcet à Paris, Jacques-Émile Blanche se lia d'amitié avec Henri Bergson et André Gide. Excellent pianiste, il hésita à une époque entre la peinture et la musique.

Jacques-Émile Blanche exécutant le portrait de Marie de Hérédia (1893), photographie de Joseph Primoli, Paris, bibliothèque de l’Arsenal.
Jacques-Émile Blanche exécutant le portrait de Marie de Hérédia (1893), photographie de Joseph Primoli, Paris, bibliothèque de l’Arsenal.

Bien qu'il ait reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Émile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte. Il fit ses premiers pas dans le milieu mondain sous la bienveillante protection du comte Robert de Montesquiou. Il acquiert une grande réputation de portraitiste. Son style, vivant et raffiné, porte l'empreinte de sources française et anglaise.

Son père meurt en 1893 à Passy, en son domicile de la rue des Fontis, non loin de la clinique familiale. L'année suivante, cette voie est renommée rue du Docteur-Blanche. Jacques-Émile y résida également[3].

En 1895, il épouse sa confidente et amie d'enfance Rose Lemoinne. Il fut aussi ami des surréalistes et des dadaïstes, parmi lesquels Jacques Rigaut, René Crevel et Jean Cocteau, dont la mère était très liée avec la famille Blanche. On peut compter parmi ses chefs-d'œuvre les portraits de son père, du poète Pierre Louÿs, du peintre Fritz Thaulow et ses enfants, d'Aubrey Beardsley et d'Yvette Guilbert.

Il fréquentait le salon de Geneviève Bizet[4], devenue ensuite Madame Straus[5], bien connu du Tout-Paris littéraire et artistique (Edgar Degas, Marcel Proust, Georges de Porto-Riche, Paul Bourget, etc.)[6]. Il fréquente aussi le salon de la comtesse Potocka.

Au début des années 1900, il est nommé chef d'atelier à l'Académie de la Palette. À partir de 1903, il expose au salon organisé par la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, dont il est membre[7].

En 1926 se crée la Société belfortaine des beaux-arts, qui organise chaque année jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des expositions importantes aux musées de Belfort auxquelles Jacques-Émile Blanche participe en compagnie de Georges Fréset, René-Xavier Prinet, Jean-Eugène Bersier, Raymond Legueult, Anders Osterlind, Henry de Waroquier et Jules-Émile Zingg[8].

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935. Jacques-Émile Blanche est le neveu de l'architecte Léon Ohnet et le cousin de l'écrivain Georges Ohnet.

Sépulture de Jacques-Émile Blanche, Paris, cimetière de Passy.
Sépulture de Jacques-Émile Blanche, Paris, cimetière de Passy.

De 1902 et jusqu'à sa mort en 1942, il passe de longs moments dans sa propriété du manoir de Tôt à Offranville, près de Dieppe. Il fait don de nombreux tableaux et documents pour qu'y soit créé un musée. En 1995, cette commune ouvre le musée Jacques-Émile-Blanche. Le peintre est inhumé à Paris au cimetière de Passy dans le caveau familial.


Œuvres


Jane Roberts a publié en 2012 le catalogue raisonné de l’œuvre de Jacques-Émile Blanche[9].


Œuvres picturales



Années 1800


Années 1900


Non daté


Œuvres littéraires



Expositions



Notes et références


  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom BLANCHE Jacques Emile (consulté le )
  2. Archives de Paris, acte de naissance n° 16e/76/1861.
  3. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 A-K »), « Rue du Docteur-Blanche », p. 434.
  4. Épouse de Georges Bizet.
  5. En épousant Émile Straus, avocat des Rothschild.
  6. Georges-Paul Collet, Correspondance Jacques-Émile Blanche : Maurice Denis (1901-1939), Genève, Droz, coll. « Textes littéraires français », (ISBN 978-2-600-02643-7, lire en ligne), p. 157.
  7. Art et décoration, Paris, janvier 1903, p. 6 (en ligne sur Gallica).
  8. « Archives départementales du territoire de Belfort », Sous-série 4T, 4 t 36, p. 5.
  9. Jane Roberts, Jacques-Émile Blanche 1861-1942, [version française ou anglaise], Paris, Gourcuff-Gradenigo, 2012, 208 p. (ISBN 978-2-35340-128-4).
  10. Notice sur le site du musée d'Orsay
  11. Exposé à Paris à la Fondation Pierre-Bergé-Yves Saint-Laurent en 2013, reproduit dans Connaissance des Arts no 4 bis.
  12. villedecambrai.com.
  13. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  14. [PDF] La Gazette des Amis des musées de Rouen et du Havre sur amis-musees-rouen, p. 7.
  15. Puits salé Dieppe, JE Blanche.
  16. Binoche et Giquello, « Salon jaune à Offranville », catalogue raisonné par Jane Roberts, no 630, Mobilier et objets d'art, .
  17. Blanche donne du romancier-prodige l'image tragique d'un jeune dieu blessé à mort, les traits tirés et l'oreille rouge de fièvre ; les épreuves entassées près de lui sont celles du Bal du comte d'Orgel, qu'il n'aura pas le temps de relire jusqu'au bout.[réf. nécessaire]

Annexes


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Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Jacques-Émile Blanche

Jacques-Émile Blanche (* 1. Februar 1861 in Paris; † 30. September 1942 in Offranville, Haute-Normandie) war ein französischer Maler.

[en] Jacques-Émile Blanche

Jacques-Émile Blanche (French: [blɑ̃ʃ]; 1 January 1861 – 30 September 1942) was a French artist, largely self-taught, who became a successful portrait painter, working in London and Paris.

[es] Jacques Émile Blanche

Jacques-Émile Blanche (París, 31 de enero de 1861-Offranville, Alta Normandía, 30 de septiembre de 1942) fue un pintor francés.
- [fr] Jacques-Émile Blanche

[it] Jacques-Émile Blanche

Jacques-Émile Blanche (Parigi, 31 gennaio 1861 – Offranville, 30 settembre 1942) è stato un pittore e scrittore francese, famoso soprattutto come ritrattista.

[ru] Бланш, Жак-Эмиль

Жак-Эмиль Бланш (фр. Jacques-Émile Blanche; 1 февраля 1861, Париж — 30 сентября 1942, Офранвиль, Франция) — французский художник и писатель.



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