art.wikisort.org - Artiste

Search / Calendar

Philippe de Champaigne[N 1], né le à Bruxelles et mort le à Paris, est un peintre et graveur classique français d'origine brabançonne.

Philippe de Champaigne
Anonyme d'après Philippe de Champaigne, Portrait de l'artiste (entre 1625 et 1650), musée de Grenoble.
Naissance

Bruxelles
 Pays-Bas espagnols
Décès
(à 72 ans)
Paris
Royaume de France
Nationalité
 Pays-Bas espagnols
puis
Royaume de France par lettres patentes (1629)
Activité
Artiste peintre, graveur
Formation
Maître
Georges Lallemand
Élève
Lieux de travail
Paris, Bruxelles
Mouvement
classicisme
Mécènes
Marie de Médicis, cardinal de Richelieu
Influencé par
Enfant
Catherine de Sainte-Suzanne (d)
Distinctions
membre fondateur de l’Académie royale de peinture et de sculpture
Œuvres principales
série de portraits du cardinal de Richelieu, vœu de Louis XIII (1638), Présentation au Temple, Résurrection de Lazare

Biographie


Le quai de Bourbon à Paris.
Le quai de Bourbon à Paris.

Né à Bruxelles en 1602 dans une famille pauvre, il est formé dès l'âge de douze ans au portrait miniature auprès de Jean de Bouillon, puis continue son apprentissage chez Michel de Bourdeaux avant d'apprendre le paysage avec le grand maître Jacques Fouquières, qui probablement le fait venir à Paris[3].

Il refuse d'intégrer l'atelier de Rubens à Anvers[4], mais souhaite visiter Rome.

Il s'arrête à Paris en 1621[5] et se fixe au collège de Laon, dans le Quartier latin. Il s'y lie d'amitié avec Nicolas Poussin qui y loge après son retour d'Italie, en 1622. Il travaille chez le maniériste Georges Lallemant, où il pratique la peinture d'histoire. Il quitte l'atelier de Lallemant vers 1625 et commence à travailler pour son compte. Le peintre Nicolas Duchesne conduisant les ouvrages du peinture du palais du Luxembourg l'emploie ainsi que Nicolas Poussin pour y faire des dessins de lambris avec des pots de fleurs et des paysages. Champaigne a fait plusieurs tableaux dans les chambres de la reine mère, en particulier une copie de Notre Dame du Caravage pour le Petit-Luxembourg. Ces travaux sont appréciés par Claude Maugis, abbé de Saint-Ambroise et intendant des bâtiments de la reine mais attirèrent la jalousie de Duchesne. Philippe de Champaigne préféra quitter ces travaux et retourner à Bruxelles, en 1627[4],[6].

Remarqué par Marie de Médicis, il entre au service de la famille royale à partir de 1628[5]. À peine arrivé à Bruxelles, Claude Maugis lui a fait savoir que Duchesne était mort et lui a demandé de revenir en France en lui proposant de prendre sa place de premier peintre de la reine Marie de Médicis. Il est de retour à Paris le . Il a obtenu un logement au palais du Luxembourg avec 1 200 livres de gages. Il a épousé Charlotte Duchesne (1611-1638), la fille de Nicolas Duchesne, le et repris son atelier[7]. Il reprend les travaux de décoration du palais du Luxembourg, dont les pièces maîtresses sont une série de grand tableaux relatant la vie de la commanditaire par Rubens. Champaigne y peint plusieurs fresques des plafonds. Il s'était déjà frotté à la théologie vivante des béguinages et se met tout de suite à l'œuvre pour répondre au projet de Marie de Médicis, qui souhaite mettre la représentation de la dévotion au service du politique[3]. La reine le fait travailler sur le couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques.

Il reçoit en 1629 ses « lettres de naturalité »[8]. Il vit alors au numéro 11 du quai de Bourbon (plaque).

Il est, avec Simon Vouet, l'un des deux peintres les plus réputés du royaume. Il est le seul peintre autorisé à peindre le cardinal de Richelieu en habit de cardinal : il le représente onze fois. Il est un des membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture, le .

Après la mort de son fils unique, Claude de Champaigne (1634-1642), il fait venir de Bruxelles son neveu, Jean-Baptiste de Champaigne, pour le former dans son atelier. Ce dernier a été formé avec Nicolas de Plattemontagne. Il se rapproche des milieux jansénistes[9]. Il devient le peintre de l'abbaye de Port-Royal de Paris, puis de Port-Royal des Champs. Sa fille, Catherine de Champaigne (1636-1686) est religieuse de Port-Royal en 1656 sous le nom Sœur Catherine de Sainte-Suzanne. Elle perd progressivement l'usage de ses jambes en 1660. Elle est miraculeusement guérie au couvent de Port-Royal. Il célèbre cet événement dans Ex-voto de 1662, toile mystique d'action de grâce. Ce tableau, aujourd'hui conservé au musée du Louvre, représente la fille de l'artiste avec la mère supérieure Agnès Arnauld[10].

À partir de 1654, il participe à la décoration des Tuileries, mais cette fois sous la direction de Charles Le Brun. Il est nommé professeur en 1655.

À la fin de sa vie, son activité pédagogique devient plus importante : même si aucun écrit ne subsiste de sa main, il existe des transcriptions de plusieurs de ses conférences, publiées par André Félibien en 1668. Il y commente plusieurs œuvres, dont celles du Titien, participant ainsi au débat entre coloristes et dessinateurs et prônant une attitude modérée[11].

Il meurt le , à l'âge de 72 ans au 20 rue des écouffes (plaque). Ce sera l’occasion pour les religieuses de Port-Royal de le mentionner dans leur obituaire comme « bon peintre et bon chrétien ». Enterré dans l'église Saint-Gervais -Saint Protais, il est transféré vers 1794 dans le cimetière Saint-Gervais qui se situait au 2 rue François Miron (ancienne rue du pourtour (Saint-Gervais)). Il y est depuis.


L'œuvre



Style


Influencé par Rubens au début de sa carrière, son style devient par la suite de plus en plus austère. Son assiduité au travail lui avait donné une facilité surprenante. C'est un peintre classique, essentiellement religieux, qui reste un peintre exceptionnel par l'éclat de ses coloris, ce bleu presque surnaturel, et la rigueur de ses compositions. À l'instar de Pascal, elles nous parlent de nos grandeurs comme de nos petitesses. Grandeur et respect des puissants bien sûr, gloire de la France, compassion réelle pour ceux qui souffrent aussi, mais par-dessus tout de la grandeur incommensurable de la nature et de Dieu. Il exalte tour à tour les Majestés et les figures d'humilité comme dans l’Adoration des bergers de 1648, la Présentation au Temple, et la Résurrection de Lazare, dans le sentiment pictural de la présence des corps, des visages, des mains. Philippe de Champaigne touche la perfection avec la splendeur des paysages qui vient d'une souterraine influence flamande, et ses visages, psychologiques, impénétrables.


Conférences à l'Académie royale de peinture et de sculpture


La Petite Sainte Famille, l'Enfant-Jésus, la Vierge, sainte Élisabeth et saint Jeande Raphaël (Musée du Louvre)
La Petite Sainte Famille, l'Enfant-Jésus, la Vierge, sainte Élisabeth et saint Jean
de Raphaël (Musée du Louvre)

Philippe de Champaigne est un des membres fondateurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Il y a prononcé plusieurs conférences :


Réalisations


Son œuvre est vaste, il a laissé nombre de tableaux religieux et des portraits fameux et très appréciés: Haute Noblesse, princes de l’Église, grands commis de l’État, parlementaires, toute la Cour et la Ville posent devant lui et lui font peindre des figures où refusant d'exprimer des expressions passagères, il veut saisir l'être profond de ses modèles. C'était substituer au portrait d’existence baroque un portrait permanent d’essence.

Cependant, un portrait de Port-Royal, La Guérison de Catherine ou La Mère Catherine Agnès Arnauld et la sœur Catherine de Sainte Suzanne, apparut à la foule comme inadapté et inconvenant, car il n'était pas de coutume et surtout pas bien séant de peindre une œuvre de dévotion tant que son sujet n'était pas décédé et béatifié.

Aussi Champaigne se mit-il à réaliser une série de peintures religieuses aux consonances laïques, comme Portrait d'Angélique Arnauld, où aucun détail ne montre la dévotion de la religieuse : elle n'est pas en prière, ni n'a de crucifix ou de chapelet entre les mains. Le seul élément qui peut nous aider, c'est la croix présente sur son aube. L'œuvre présente un découpage du buste et une gestuelle surprenante, bien qu'ayant un caractère solennel. Un réalisme inapproprié et quelque part irrespectueux imprègne le tout, lorsque l'on aperçoit l'ombre d'un fin duvet de moustache au-dessus de la lèvre supérieur de la religieuse. Cependant il y a une explication à tout cela. Champaigne éprouvait beaucoup d'affection pour Angélique Arnauld, et a plus voulu représenter cette affection, dans le traitement psychologique du sujet, représenter la personne, son côté humain, plutôt que sa foi. Ce sont les sentiments pour Angélique, plutôt qu’Angélique elle-même.

Aussi, lorsqu'il peint son autoportrait, aucun attribut ne figure, montrant son art.

Il n'a pratiqué le paysage comme thème principal qu'à ses débuts, lors de sa période Française (1621/1628). Il sera néanmoins omniprésent dans plusieurs de ses tableaux comme dans Les Miracles de Sainte-Marie pénitente (1656, musée du Louvre).

La Présentation de Jésus au Temple (1628-1630), musée des beaux-arts de Dijon.
La Présentation de Jésus au Temple (1628-1630), musée des beaux-arts de Dijon.

Il a laissé une multitude de tableaux estimés, qui ornaient les édifices publics, les églises (Val-de-Grâce, Sorbonne, Saint-Séverin, Saint-Merry, Saint-Médard, Basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand 1643, et les maisons particulières.

Au service de la famille royale en 1628
L'Adoration des bergers (1629), musée des beaux-arts de Lyon
L'Adoration des bergers (1629), musée des beaux-arts de Lyon
Le Cardinal de Richelieu(vers 1637)Londres, National Gallery
Le Cardinal de Richelieu
(vers 1637)
Londres, National Gallery
Mort de Richelieu en 1642
Vierge à l'enfant (1642-1644)Munich, Alte Pinakothek.
Vierge à l'enfant (1642-1644)
Munich, Alte Pinakothek.
Anne d'Autriche et ses filspriant saint Benoît et sainte Scolastique(1646) esquisse château de Versailles
Anne d'Autriche et ses fils
priant saint Benoît et sainte Scolastique
(1646) esquisse château de Versailles
La Visitation (1649)Villeneuve-lès-Avignonmusée Pierre-de-Luxembourg.
La Visitation (1649)
Villeneuve-lès-Avignon
musée Pierre-de-Luxembourg.
Fondateur de l'Académie en 1648
Portrait d'homme (1650)Musée du Louvre
Portrait d'homme (1650)
Musée du Louvre
1654, concurrence avec Charles Le Brun
La Cène (1652)musée des beaux-arts de Lyon.
La Cène (1652)
musée des beaux-arts de Lyon.
L'Invention des reliquesde saint Gervais et Protais(1657-1660)Musée des beaux-arts de Lyon
L'Invention des reliques
de saint Gervais et Protais

(1657-1660)
Musée des beaux-arts de Lyon
Dates non documentées

Postérité



Élèves



Écrits sur Philippe de Champaigne


André Félibien, son contemporain, a laissé une biographie : Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellents peintres ancienz et modernes, publié entre 1666 et 1668.

Roger de Piles a écrit également une notice biographique, cette fois postérieure à sa mort.


Principales expositions


Le catalogue de l'exposition Philippe de Champaigne qui a eu lieu au Palais des beaux-arts de Lille du 27 avril au 15 août 2007.
Le catalogue de l'exposition Philippe de Champaigne qui a eu lieu au Palais des beaux-arts de Lille du 27 avril au 15 août 2007.

Notes et références


Notes
  1. On prononce [ʃɑ̃paɲ][1],[2].
Base Joconde du ministère de la Culture
  1. « La Présentation au Temple », notice no 01370000897, base Joconde, ministère français de la Culture.
  2. « L'Adoration des bergers », notice no 000PE030591, base Joconde, ministère français de la Culture
  3. « Le Cardinal de Richelieu », notice no 000PE000364, base Joconde, ministère français de la Culture.
  4. « Le Vœu de Louis XIII », notice no 000PE024545, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. « Armand-Jean du Plessis, cardinal de Richelieu », notice no 000PE006934, base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. « Louis XIII », notice no 07140001370, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. « La Nativité », notice no 000PE018968, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran », notice no 000PE007737, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. « Vanité », notice no 000PE010874, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. « Portrait de Jacques Lemercier », notice no 000PE012116, base Joconde, ministère français de la Culture.
  11. « Anne d'Autriche et ses enfants », notice no 000PE006982, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. « Angélique Arnaud, abbesse de port-Royal », notice no 000PE011189, base Joconde, ministère français de la Culture.
  13. « La Petite Cène », notice no 000PE000368, base Joconde, ministère français de la Culture.
  14. « Portrait de la Mère Angélique Arnaud », notice no 00000077209, base Joconde, ministère français de la Culture
  15. « La Grande Cène », notice no 000PE000371, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. « Le Christ mort couché sur son linceul », notice no 000PE000373, base Joconde, ministère français de la Culture
  17. « Saint Jean-Baptiste », notice no 09940005517, base Joconde, ministère français de la Culture.
  18. « Apparition de saint Gervais et de saint Protais à saint Ambroise », notice no 00000106259, base Joconde, ministère français de la Culture.
  19. « L'Invention des reliques de saint Gervais et saint protais », notice no 000PE030590, base Joconde, ministère français de la Culture
  20. « Translation des corps de saint Gervais et Protais », notice no 000PE000360, base Joconde, ministère français de la Culture.
  21. « Le Christ en croix », notice no 000PE000372, base Joconde, ministère français de la Culture.
  22. « Les disciples d'Emmaüs », notice no 00000061516, base Joconde, ministère français de la Culture.
  23. « Jésus parmi les docteurs », notice no 00000061515, base Joconde, ministère français de la Culture
  24. « L'Annonciation », notice no 000PE024543, base Joconde, ministère français de la Culture
  25. « Étude de têtes de vieillards », notice no 01370000900, base Joconde, ministère français de la Culture.
  26. « Le Christ mort sur la croix », notice no 09940004813, base Joconde, ministère français de la Culture.
  27. « La Cène », notice no 000PE030593, base Joconde, ministère français de la Culture
  28. « portrait d'homme », notice no 000PE000365, base Joconde, ministère français de la Culture.
  29. « Jean-Baptiste Colbert », notice no 03110004949, base Joconde, ministère français de la Culture.
  30. « Portrait de Nicolas Henin de Cuvilers », notice no 03110000287, base Joconde, ministère français de la Culture
Autres références
  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1994, p. 103.
  2. Catalogue raisonné de l'artiste par Bernard Dorival, Philippe de Champaigne, 1602-1674, Paris, 1976, vol. I, p. 24 : « Le problème ne présente du reste qu'un intérêt bien secondaire, du moins pour les historiens d'art ». Dorival cite auparavant le linguiste André Martinet, qui, dans son article Le parler et l'écrit, paru dans le numéro du de la revue L'Éducation, signale que la séquence graphique -ign- de Champaigne n'est plus identifiée aujourd'hui comme la manière originelle de noter en français le n mouillé (ñ), phonème inconnu du latin. Le cas est à rapprocher de celui que pose le nom de l'écrivain Michel de Montaigne, « Montaigne » représentant la graphie médiévale du mot écrit de nos jours « montagne ».
  3. Valérie Bougault, « Philippe de Champaigne, peintre de la réalité intérieure : l’oeil de d’Alain Tapié », Connaissance des Arts, no 649, , p. 74-81
  4. Encyclopædia Universalis, « PHILIPPE DE CHAMPAIGNE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  5. Encyclopédie de l'art, Paris, Librairie générale française, , p. 204.
  6. André Félibien, « Philippe & de Baptiste de Champagne », dans Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellens peintres anciens et modernes, t. 4, Amsterdam, (lire en ligne), p. 208-211
  7. Félibien 1706, p. 210
  8. André Mabille de Poncheville, Philippe de Champagne, Plon, , 62 p..
  9. Marianne Delafond, De Le Brun à Vuillard : Catalogue d’exposition, Institut de France, , 205 p., p. 22
  10. (en) Olan A. Rand Jr., « Philippe de Champaigne and the Ex-Voto of 1662: A Historical Perspective », The Art Bulletin, , pp. 78-93.
  11. Voir la conférence de M. de Champaigne l’oncle, sur un tableau du Titien représentant la Vierge, l’Enfant Jésus et saint Jean-Baptiste (12 juin 1671).
  12. Paysage.
  13. Louis XIII couronné (atlas)
  14. « Le cardinal de Richelieu », notice no 00000077211, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. Cardinal de Richelieu.
  16. Épisode de la vie de saint Benoît.
  17. Triple portrait, Londres, (musée)
  18. Camus, Gand (musée)
  19. L'Annonciation
  20. Saint Augustin.
  21. L'Adoration des bergers.
  22. « Louis XIV, Anne d'Autriche et Philippe d'Anjou présentés à la Trinité par saint Benoît et sainte Scholastique, Philippe de Champaigne », sur Cat'zArts
  23. Brugerolles, Emmanuelle, Le Dessin en France au XVIIe siècle dans les collections de l’Ecole des Beaux-Arts, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts éditions, 2001, p. 279-283, Cat. 70.
  24. Moïse et les Tables de la Loi.
  25. Colin Eisler, La peinture au musée de l'Ermitage, Paris, La Martinière, , 655 p. (ISBN 2-7324-2283-5), p. 130.
  26. Présentation de Jésus au temple.
  27. Prévôt, Louvre (atlas)
  28. Samaritaine, Caen (musée)
  29. St Philippe, Louvre (rmn)
  30. Omer Talon
  31. Les enfants Habert de Montmor.
  32. http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=8740.
  33. Ex-voto, Louvre (musée)
  34. Portrait de Henri Groulart.
  35. Jean-Baptiste Colbert.
  36. Sommeil d'Elie, le Mans (dossier Carnavalet)
  37. Sainte Marie l'Eyptienne, Louvre (musée)
  38. Repas chez Simon, Nantes (Utpictura18)
  39. Un Échevin de Paris.
  40. Guérison des aveugles, San Diego (tribune de l'art)
  41. Le Martyre de saint Laurent
  42. Robert Hooze, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, , p. 49
  43. Allégorie de la paix.
  44. Portrait présumé de Remi Tronchot, échevin de la ville de Paris.
  45. Le Denier de César.
  46. Yannick Lintz, Le Musée des Beaux-Arts, Agen, Réunion des Musées nationaux, , 128 p. (ISBN 2-7118-4018-2), p. 48
  47. « Portrait du cardinal Mazarin », notice no 00000077210, base Joconde, ministère français de la Culture
  48. Vocation de saint Pierre.
  49. « Portrait de Martin Barcos, abbé de Saint-Cyran, Philippe de Champaigne, sur Cat'zArts »
  50. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Portraits dans les collections de l’École des Beaux-Arts, Carnets d’études 36, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p 52-54, Cat. 14
  51. Magny-les-Hameaux, musée national de Port-Royal des Champs, expositions temporaires.
  52. Exposition 2007 au palais des beaux-arts de Lille.
  53. Exposition 2007 au musée rath de Genève.
  54. Magny-les-Hameaux, musée national de Port-Royal des Champs, exposition 2009.

Annexes


Sur les autres projets Wikimedia :


Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne (* 26. Mai 1602 in Brüssel; † 12. August 1674 in Paris) war ein im Herzogtum Brabant geborener Maler des französischen Barocks.

[en] Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne (French pronunciation: ​[ʃɑ̃paɲ]; 26 May 1602 – 12 August 1674) was a Brabançon-born French[citation needed] Baroque era painter, a major exponent of the French school. He was a founding member of the Académie de peinture et de sculpture in Paris, the premier art institution in France in the eighteenth century.

[es] Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne (Bruselas, 26 de mayo de 1602-París, 12 de agosto de 1674) fue un pintor francés clasicista de origen brabanzón. Realizó pinturas decorativas y retratos, pero se le conoce sobre todo por los austeros cuadros que pintó para la Iglesia.[1]
- [fr] Philippe de Champaigne

[it] Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne (Bruxelles, 26 maggio 1602 – Parigi, 12 agosto 1674) è stato un pittore francese.

[ru] Шампань, Филипп де

Филипп де Шампань, де Шампень (фр. Philippe de Champaigne ​[ʃɑ̃paɲ][3], ​[ʃɑ̃pɛɲ][4]; 26 мая 1602 (1602-05-26), Брюссель — 12 августа 1674, Париж) — французский художник эпохи барокко. Один из старейшин французской Академии живописи и скульптуры.



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2024
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии