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Colette Duck est une artiste peintre belge née le , de parents belgo-allemands (Dresde).

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Colette Duck
Naissance
(72 ans)
Charleroi
Nationalité
Belge
Activités
Peintre, photographe, artiste d'installation, enseignante
Formation
Institut supérieur des arts Saint-Luc, Bruxelles
Maître

Jean Guiraud

Gaston Bertrand
Élève
Distinctions
Prix de la Critique Belge (Association Belge des Critiques d'Art)
Site web
Œuvres principales
Ondes bleu-rose, 1980

Cobalt, 1981

Triptyque - Le temps, 1984, Evolution Transformation

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Artiste multidisciplinaire (peinture, dessin, gravure, photographie, vidéo, effets sculpturaux, installation), le travail de Colette Duck s'est développé autour du thème de la transformation physique, chimique et physiologique. Cela s'est cherché d'abord dans les Ondes, tableaux virant au bleu et au rouge selon les longueurs d'onde de la lumière ambiante. Ensuite, les Cobalts virant également du bleu au rouge selon le degré d'hygrométrie et la température ambiante. Après un détour par les Thermographies du corps propre (gestation et allaitement), le sujet dominant devint la montagne germano-autrichienne Zugspitze - Wetterstein singulière par ses propriétés atmosphériques infiniment changeantes, explorée jusque dans ses réalisations en verre[1] dans les forges de Murano sous la conduite du maître verrier Egidio Costantini.


Biographie



Formation


De 1968 à 1972, Colette Duck étudie la peinture à l'ESA École supérieure des arts Saint-Luc de Bruxelles, sous la conduite de Jean Guiraud, de Camille De Taeye et de Gaston Bertrand.


Parcours artistique


De 1972 à 1977, elle séjourne dans les montagnes de Carrare en Italie. Elle y fréquente entre autres les artistes Silvio Santini et Dominique Stroobant à la S.G.F, atelier de sculpture du marbre de Carrare à Torano.

En 1977, Colette Duck est nommée professeur à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Bruxelles.

En 1981, son travail sert de référence à Henri Van Lier[2] lors de ses conférences à la Sorbonne - Paris [3] et à l' ISELP Bruxelles.

En 1981, Colette Duck reçoit le Prix de la Critique Belge (Association Belge des Critiques d'Art - Palais des Beaux-Arts de Charleroi).

En 1983, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le tournoi de Tennis de l'European Champions' Championship 83 d'Anvers ont réuni le sport et l'art sous un même chapiteau lors de Artennis au Sportpaleis d'Anvers. Colette Duck y est invitée à dessiner sur le vif les joueurs de tennis en action lors du tournoi. Une exposition se tiendra au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles rassemblant les artistes ayant créé une œuvre autour du tennis tels que Valerio Adami, Pat Andrea, Pierre Cordier, Pol Mara, Jean Tinguely, Philippe De Gobert, Elias et Wittevrongel.

De 1985 à 1988, Colette Duck reprend la direction de l'atelier de peinture de l'École supérieure des arts Saint-Luc de Bruxelles après Marthe Wéry.

De 1988 à 1991, Colette Duck est soutenue par la Fondation Médicis de Bruxelles et elle séjourne en Autriche et à Venise. Commence alors l'aventure vénitienne, où Colette Duck rencontre et se lie d'amitié avec le maître verrier Egidio Constantini[4], qui a notamment créé des œuvres en symbiose avec Pablo Picasso, Jean Arp, Georges Braque, Marc Chagall, Jean Cocteau, Max Ernst, Lucio Fontana, Paul Jenkins, Oskar Kokoschka, Le Corbusier, Roberto Matta, Mark Tobey et André Verdet.

Avec Egidio Costantini, Colette Duck expérimentera la lumière et le verre en entrant dans la Fucina degli Angeli, la Forge des Anges, ainsi dénommée par Jean Cocteau. Ensemble, ils créeront deux séries de sculptures en verre dans les forges de Murano. Ces œuvres feront partie de la grande rétrospective dédiée au Maître vénitien "Egidio Costantini, Il Maestro dei Maestri", organisée en avril 1990 à l'Hôtel de Ville de Bruxelles sur la Grand Place.

En 1991, elle effectue sa première grande rétrospective à l'Espace Médicis de Bruxelles.


Principales expositions


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Collections


Des œuvres de Colette Duck sont acquises par :

et se trouvent dans des collections privées en Belgique, Allemagne, Autriche, France, Italie, Espagne, États-Unis, Hong-Kong.


Publications


L’œuvre de Colette Duck a été commentée et est référée dans les ouvrages suivants (sélection)


Notes et références


  1. EGIDIO COSTANTINI. IL MAESTRO DEI MAESTRI. De Picasso a Fontana, les sculptures en verre des plus grands artistes du XXe siecle, Bruxelles, Espace Medicis et Espace Kiron, , p. 98-101
  2. Henri Van Lier, « Histoire photographique de la photographie, Colette Duck », sur Anthropogénie (consulté le )
  3. (en + fr) Henri Van Lier, « A PHOTOGRAPHIC HISTORY OF PHOTOGRAPHY - 29 . COLETTE DUCK (Germany Cosmological transformation Belgium, 1949) », Les Cahiers de la Photographie,‎ , p. 1-4 (chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/viewer.html?pdfurl=http%3A%2F%2Fwww.anthropogenie.com%2Fanthropogeny_phylogenesis%2Fhpp_29_duck_en.pdf&clen=519433&chunk=true [PDF])
  4. (en) « Egidio Costantini », sur Guggenheim Venice (consulté le )
  5. Arttennis=Kunsttennis, Bruxelles Anvers, Bruxelles : Société des Expositions du Palais des Beaux-Arts, (lire en ligne)
  6. « L'Art et le temps, Regards sur la quatrième dimension » (consulté le )
  7. Maison de la Culture de Tournai, « Affiche de l'exposition Les traces de Tintin dans l'imaginaire. [Exposition] Maison de la Culture de Tournai, janvier 1987 », sur Archives en ligne (consulté le )
  8. « Colette Duck Composition I », sur Fine Arts Museum, Musées des Beaux-Arts de Belgique (consulté le )
  9. « Colette Duck Composition II », sur Fine Arts Museum - Musées des Beaux-Arts de Belgique (consulté le )
  10. Michel Baudson, L'Art et le temps: regards sur la quatrième dimension, Société des expositions du Palais des beaux-arts, , 270 p. (ISBN 2226022112, lire en ligne)

Liens externes




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