Jules Jacques Veyrassat, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et graveur français de l'École de Barbizon. Il est l'époux de Joséphine Françoise Pittoud[Qui?].
Attribué à Jules Jacques Veyrassat, Le Retour des champs, œuvre non sourcée, localisation inconnue.
Biographie
Femme et enfant agenouillés devant une croix (vers 1865), Baltimore, Walters Art Museum.
Jules Jacques Veyrassat étudie à Paris dans l'atelier d'Henri Lehmann, et expose ses premières œuvres au Salon en 1848. Veyrassat s'est largement distingué en France par sa peinture, et il attire l'attention quand il commence à travailler en tant que graveur dans les années 1860.
Entre 1866 et 1869, son œuvre gravé lui vaut plusieurs médailles. Le savant britannique Philip Gilbert Hamerton lui demande de collaborer pour plusieurs de ses livres sur l'art de la gravure: Chapters on Animals (1874) avec Karl Bodmer, Etching and Etchers (1880), et une troisième édition à laquelle participent d'autres artistes[1].
Il reçoit une médaille pour sa peinture en 1872.
Veyrassat est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878. Il est l'un des peintres et graveurs le plus récompensé pour ses travaux sur la nature.
Il est rattaché à l'École d'Écouen, ville où il a eu une chambre, et suivait les cours de Pierre-Édouard Frère, dont il devint l'ami. Ce sont Pierre-Édouard Frère et Charles-François Daubigny qui l'incitèrent à pratiquer l'eau-forte. Il produit quatre gravures, entre autres, pour l'album L'Eau forte en... (1874-1881) publié par Cadart[2].
Il est également associé à l'École de Barbizon. Son travail est proche de celui de Charles Jacque ou de Jean-François Millet qu'il a bien connu. Dans un registre réaliste, il fonde son travail sur l'observation de la vie rurale de la France profonde de l'époque. Ses sujets abordent les thèmes de l'élevage et du travail des chevaux dans la vie agricole. Il n'a jamais quitté son pays d'origine, mais sa renommée a fait le tour de toute l'Europe.
Jules Jacques Veyrassat est mort le dans le 9e arrondissement de Paris[3] et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (44edivision)[4].
Archives de Paris, état-civil numérisé du 9earrondissement, acte de décès no922 de l'année 1893. Le peintre meurt à son domicile situé no7 rue de Clichy.
Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p.342
«Chevaux au labour», notice no08150000153, base Joconde, ministère français de la Culture
«Fontaine à Hendaye», notice no000PE024383, base Joconde, ministère français de la Culture
«Étude algérienne», notice no00000055088, base Joconde, ministère français de la Culture
«Cour de ferme», notice noM0794015604, base Joconde, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
Dictionnaire Bénézit
Philip Gilbert Hamerton, Chapters on animals, Seeley, Jackson and Halliday, Londres, 1874.
P.G. Hamerton's Etching and Etchers, 1880[sourceinsuffisante].
Daniel Baduel, Aude Bertrand, Christian Dauchel l'École d'Écouen, une colonie de peintres au XIXe siècle. STIP, Domont, 2014. (ISBN978-2-7466-4645-2) (BNF42759661).
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