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Pierre Vincent Galle né le à Rennes (Ille-et-Vilaine), ville où il est mort le [2], est un peintre, illustrateur et sculpteur français.

Pierre Galle
Naissance

Rennes
Décès
(à 77 ans)
Rennes
Sépulture
Cimetière du Nord
Nom de naissance
Pierre Vincent Galle
Nationalité
Français
Activités
Peintre, illustrateur, sculpteur
Autres activités
Enseignant, conservateur de musée
Formation
École des beaux-arts de Rennes
École des beaux-arts de Paris
Académie Julian
Maître
Fratrie
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4390-4391, 2 pièces, -)[1]

Il fut directeur de l'école régionale des beaux-arts de Rennes et le conservateur du musée des Beaux-Arts de Rennes de 1935 à 1948.


Biographie


Fils et petit-fils d'horlogers-mécanicien, Pierre Galle est le frère du sculpteur Jean Galle (1884-1963), qui deviendra professeur à l'école régionale des beaux-arts de Nice.

Élève en 1901 à l'école des beaux-arts de Rennes[3]. Il reçoit le 9e prix d'un montant de 100 francs à la fin de l'année 1901[4]. Le , il est premier boursier de Rennes pour intégrer l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Fernand Cormon (1845-1924) et Luc-Olivier Merson (1846-1920). Il concourt sans succès au prix de Rome de 1910[5]. Il fréquente aussi l'atelier de Jean-Paul Laurens (1838-1921) à l'Académie Julian[6].

Soldat de la classe 1903 (recrutement de Rennes), il est envoyé en Argonne dans le 41e bataillon de marche, puis caporal à la 20e section des secrétaires d'état-major et du recrutement, il est cartographe dessinateur restituteur de photographies aériennes. Il se rend en première ligne pour réaliser plans et croquis, ce qui lui vaudra une citation à l'ordre de la Brigade. Il réalise aussi des centaines de dessins et pochades qu'il exposera à la fin de la Première Guerre mondiale[7].

En 1915, il attend de partir au front en garnison dans sa ville natale et peint le portrait de l'officier d'état-major Eugène Jules Rochard, qu'il intitule par discrétion Portait du capitaine R..

Il épouse une cantatrice soprano[8], dont la voix fut portée par les ondes dans toute l'Europe.

En 1920, il est chargé par le maire de Rennes Jean Janvier d'orner des salles de la mairie de Rennes.

En 1921, Pierre Galle concourt sans succès pour le poste de directeur de l'école régionale des beaux-arts d'Angers, mais le a lieu l'épreuve de composition décorative : le décor d'une salle à manger angevine avec Le Festin de Gargantua.

En 1923, Jules Ronsin confie les cours de dessin d'art et d'anatomie à Pierre Galle à l'école des beaux-arts de Rennes[6].

En 1927, il habite impasse de Bel-Air[9],[10]. Dans une interview à Ouest-Éclair au sujet de sa peinture sur Concarneau, il déclare qu'il « aime la mer, les bateaux, le ciel rose des après-midi d'été […] »[11].

De 1935 à 1948, il est le conservateur du musée des Beaux-Arts de Rennes. Il fait partie de la première Association des amis du sculpteur Jean Boucher (1870-1939)[12].

Il est inhumé à Rennes dans le cimetière du Nord, sa tombe est la première à gauche en entrant dans le cimetière[13].


Œuvres



Illustration



Salons



Expositions



Récompenses



Élèves notoires



Notes et références


  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GALLE Pierre (consulté le )
  2. Archives de l'Ille-et-Vilaine, commune de Rennes, acte de naissance no 202, année 1883 (vue 33/321) (avec mention marginale de mariage et de décès).
  3. Parmi ses condisciples les plus connus figurent le peintre Mathurin Méheut, l'architecte Georges Nitsch (1866-1941), le peintre Émile Simon (1890-1976) et le peintre Jean Collet (1886-1974).
  4. Ouest-Éclair (en ligne).
  5. Ouest-Éclair, [réf. incomplète].
  6. Ouest-Éclair, , p. 6.
  7. « Service géographique de l'Armée, liste des spécialistes indispensables maintenus en dehors des unités combattantes (application de l'article 4 de la loi du . Dessinateurs restituteurs de photographies aériennes », Journal officiel de la République, .
  8. Ouest-Éclair, [réf. incomplète].
  9. Devenue impasse du Sergent-Guihard, puis la rue éponyme à Rennes.
  10. Ouest-Éclair, .
  11. Ouest-Éclair, éditions de Rennes, .
  12. Avec entre autres Paul Belmondo, Paul Niclausse et Charles Despiau.
  13. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Éditions du Cherche-Midi, 2011, p. 80.
  14. Musée des Beaux-Arts de Rennes. Portrait de Théophile Lemonnier.
  15. Patrick Harismendy, Rennes sous la Troisième République, Les cahiers d'Edmond Vadot, Presses universitaires de Rennes, 2018, p. 410.
  16. Notice sur collections.musee-bretagne.fr.
  17. Rennes Enchères, vente du , lot no 31.
  18. Ouest-Éclair, édition de Caen, [réf. incomplète].
  19. Ouest-Éclair, [réf. incomplète].
  20. no 708 du catalogue.
  21. Ouest-Éclair, édition de Rennes, [réf. incomplète].
  22. Ouest-Éclair, [réf. incomplète].
  23. Ouest-Éclair, [réf. incomplète].
  24. Ouest-Éclair, [réf. incomplète].
  25. Ouest-Éclair, édition de Dinan, [réf. incomplète].
  26. Ouest-Éclair, édition de l'Orne, [réf. incomplète].

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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