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Augustin Théodule Ribot, né à Saint-Nicolas-d'Attez le et mort le à Colombes, est un peintre, aquafortiste et aquarelliste français, rattaché au mouvement du réalisme.

Théodule Ribot
Théodule Ribot photographié vers 1880 par Ferdinand Mulnier, Paris, musée d'Orsay.
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Colombes
Sépulture
Cimetière du Montparnasse
Période d'activité
-
Nom de naissance
Augustin Théodule Ribot
Nationalité
Française
Activité
Peintre
Maître
Mouvement
Réalisme
Enfant
Distinctions
Médailles aux Salons de 1864 et 1865
Officier de la Légion d'honneur en 1887

Biographie


Fils d’un ingénieur civil, Théodule Ribot doit se livrer d’abord aux travaux géométriques et au dessin linéaire[1]. Se destinant à la carrière artistique, il était entré à l’école des arts et métiers de Châlons, lorsque la mort de son père, en 1840, le force à demander des ressources à l’industrie[1]. Ayant trouvé, pour assurer la subsistance de sa mère et ses sœurs, du travail chez un décorateur de stores, il peint des bordures pour un fabricant de glace. Il se marie tôt et se rend à Paris en 1845, où il est employé comme commis d’atelier tout en étudiant dans l’atelier du peintre Auguste-Barthélemy Glaize.

Après un séjour de trois ans en Algérie pour surveiller et diriger des constructions[1], il revient à Paris en 1851 et subsiste en exécutant un grand nombre de dessins pour des industriels[1] et des copies d’Antoine Watteau destinés aux États-Unis le jour, et en peignant pour lui-même la nuit.

Il débute au Salon de 1861 avec six toiles d’intérieur de cuisine et de basse-cour qui le font connaître du grand public[1].

Il obtient une médaille de 3e classe aux Salons de 1864 et de 1865[2], ainsi qu'une médaille de 3e classe à l’Exposition universelle de 1878[1]. Il emménage à cette époque à Colombes, mais tombe malade et abandonne peu à peu la peinture.

En 1871, il s'installe à Colombes où il peint la majeure partie de son œuvre. Très honoré à son époque, il vit replié sur lui-même, reçoit peu, mais est reconnu et sollicité par ses contemporains[3].

En 1884, alors qu’il est affaibli, ses amis Henri Fantin-Latour, Eugène Boudin, Jules Bastien-Lepage, Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Rodin et Claude Monet donnent un banquet en son honneur et lui offrent une médaille gravée de l’inscription : « À Théodule Ribot, artiste indépendant ».

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878, il est promu officier du même ordre en 1887.

Il est le père du peintre Germain-Théodore Ribot (1845-1893) et de Louise-Aimée Ribot. Il est également l'oncle de la comédienne Berthe Legrand (née Berthe-Eugénie Ribot, 1850-1913)[4].

Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (29e division)[5].


Œuvre


Autoportrait (1887-1890), Colombes, musée de Colombes.
Autoportrait (1887-1890), Colombes, musée de Colombes.
Jeune homme.
Jeune homme.
Tireuse de cartes, Colombes.
Tireuse de cartes, Colombes.

Théodule Ribot, qui a aussi traité avec succès l’eau-forte et l’aquarelle[1], a peint des scènes historiques, des compositions religieuses, des natures mortes, des portraits et des scènes de genre[6]. Il est l’ami d’Henri Fantin-Latour et de François Bonvin.

Le parallèle entre Théodule Ribot et José de Ribera, son illustre prédécesseur espagnol du XVIIe siècle, a très tôt été mis en chanson. Chaque nouvelle exposition justifiait la comparaison et disait un peu plus la dette du cadet envers son aîné puisque, aussi bien, les sujets que l'ensemble des couleurs utilisées permettaient ce rapprochement[7].

Les œuvres de Théodule Ribot sont conservées au musée d’Amsterdam[Lequel ?], au musée des Beaux-Arts d'Arras, à Boston, Budapest, de Chicago, à Dresde, Grenoble, au Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, à Lille, à Paris au musée du Louvre, à Philadelphie, San Francisco, Vienne.

Argentine
Espagne
États-Unis
France
Hongrie
Pays-Bas
Royaume-Uni

Salons


Les informations suivantes proviennent principalement de : Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, , 5e éd., 1892 p. (lire en ligne), p. 1891.

Expositions


Son œuvre fait l'objet d'une exposition en 2021-2022 aux musées de Toulouse, Marseille et Caen[21].


Hommages


Louis-Émile Décorchemont, Monument à Théodule Ribot (1893), Breteuil.
Louis-Émile Décorchemont, Monument à Théodule Ribot (1893), Breteuil.

Notes et références


  1. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, , 5e éd., 1892 p. (lire en ligne), p. 1891.
  2. Base Léonore : Augustin Théodule Ribot.
  3. Alain Bonnet, Face à Face, Paris, Somogy Éditions d’art, , 262 p. (ISBN 2-85056-332-3), p. 126.
  4. « Berthe Legrand  », sur lesarchivesduspectacle.net.
  5. « Obsèques du peintre Théodule Ribot », Le Figaro, (en ligne sur Gallica).
  6. Dictionnaire Bénézit 1999, p. 641.
  7. « Saint Sébastien », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  8. Notice no PM27002336, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. Notice no 000PE024863, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. Notice no 000PE014542, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. Notice no 000PE014541, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. « Le Bon Samaritain », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  13. « Au Sermon », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  14. Notice no 00980001224, base Joconde, ministère français de la Culture
  15. Notice no 03110041552, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. Notice no 03110006434, base Joconde, ministère français de la Culture.
  17. « Supplice des coins », sur Notice Joconde (consulté le ).
  18. Notice no M0809005323, base Joconde, ministère français de la Culture.
  19. Yves Ducroizet et Robert Pommery (illustrateur), « Le canton de Fours », La Camosine, Les Annales des Pays Nivernais, no 154, p. 37.
  20. Notice no 05620014373, base Joconde, ministère français de la Culture
  21. Didier Rykner, « Théodule Ribot. Une délicieuse obscurité », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  22. « Monument à Théodule Ribot », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.

Voir aussi


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Bibliographie



Liens externes



На других языках


[de] Augustin Théodule Ribot

Augustin Théodule Ribot (* 8. August 1823 in Saint-Nicolas-d’Attez [heute: Sainte-Marie-d’Attez], Département Eure; † 11. September 1891 in Colombes, Hauts-de-Seine) war ein französischer Maler.

[en] Théodule Ribot

Théodule-Augustin Ribot (August 8, 1823 – September 11, 1891) was a French realist painter and printmaker.

[es] Théodule-Augustin Ribot

Théodule-Augustin Ribot (Saint-Nicolas-d'Attez, 8 de agosto de 1823 – Colombes, 11 de septiembre de 1891) fue un pintor realista francés y grabador.
- [fr] Théodule Ribot (peintre)

[it] Théodule Ribot (pittore)

Théodule-Augustin Ribot (8 agosto 1823 – 11 settembre 1891) è stato un pittore e incisore francese.

[ru] Рибо, Огюстен Теодюль

Огюстен Теодюль Рибо (фр. Augustin Théodule Ribot, 8 августа 1823, Сен-Николя-д’Аттез, Эр — 11 сентября 1891, Коломб, О-де-Сен) — французский живописец и график.



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