Vladimir Veličković, né le à Belgrade (Yougoslavie) et mort le à Split (Croatie)[1], est un peintre, dessinateur et graveur français d'origine yougoslave.
En 1960, Vladimir Veličković sort diplômé de la faculté d’architecture de Belgrade. Il se destine en fait à la peinture et, en 1962-1963, travaille dans l'atelier de Krsto Hegedušić à Zagreb. Il réalise sa première exposition personnelle en 1963.
Après son prix de la Biennale de Paris, en 1965, il s'y installe l'année suivante, puis vit en région parisienne, à Arcueil (Val-de-Marne).
Il est avec Dado et Ljuba Popović, artistes de la même génération, l'un des trois principaux peintres yougoslaves à être venus en France. Il est révélé au grand public en 1967 avec une exposition à la galerie du Dragon à Paris et devient associé au mouvement de la figuration narrative.
En 1972, Veličković représente la Yougoslavie à la Biennale de Venise.
De 1983 à 2000, il est chef d’atelier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Membre de l'Académie serbe des sciences et des arts
Œuvre
Vladimir Veličković exprime, par la peinture, la douleur et la violence de l'humanité.
Au début des années 1960, il détermine les thèmes qui figureront de manière permanente dans son œuvre. Il peint des hommes ou des animaux (le plus souvent des rats ou des chiens) dont les corps sont confrontés à des situations dramatiques et terrorisantes.
À partir de 1972, il réalise des séries de peintures et de dessins inspirées des photographies d’Eadweard Muybridge (séries des Descentes [1989–1991] et des Crochets [1983–1991]).
Il «tente avant tout de laisser une cicatrice»[réf.souhaitée] dans la mémoire du spectateur du tableau.
Commentaire
«La peinture de Vladimir Veličković montre le général et le particulier, l’universel et le détail de la libiido mortifère, elle raconte l’odyssée de la pulsion noire en utilisant un dictionnaire iconographique générateur d’un style. […]
Plus de mains percées par le fer, mais des membres entravés par des filins, des liens; […] Grünewald laisse place à Veličković; dans la peinture comme dans la philosophie, la mort de l’homme remplace la mort de Dieu…»
Paris, musée national d'art moderne Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, musée d'art moderne de la ville de Paris, Bibliothèque nationale de France, fondation Pfizer, École des Beaux-Arts, cabinet du dessin, musée d'Histoire contemporaine
Alain Jouffroy, Vladimir Veličković, dessins 1957-1979, Paris-Lausanne, éditions Acatos, 1996
Alain Jouffroy, Vladimir Veličković, dessins et œuvres sur papier 1980-1997, Paris-Lausanne, éditions Acatos, 1998
André Velter, Vladimir Veličković, Carnet, Paris, éditions La main parle, 2000
Michel Onfray, Splendeur de la catastrophe. La peinture de Vladimir Veličković, Galilée, 2002
Slobodan Lazarevic, Symbole et Suggestion, l’univers des symboles et les symboles de l’univers dans la peinture de Vladimir Veličković, Belgrade, éditions Astimbo, 2003
Michel Onfray, Karton, Paris, Thalia Édition, 2008
Acuti, Manifeste Les Défiguratifs ou le Monstre dans l'Art, Arles, L'Art'dit, Collection Essaie l'Art, 2010
Évelyne Artaud (interview), Zako Vijatovic (photos), L'Atelier de Vladimir Veličković, Thalia Édition, 2010
Le charnier des possibles, poème de François Xavier, avec quatre dessins de Vladimir Veličković, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2013 ([présentation en ligne])
Évelyne Artaud, Georges Leroux, Isabelle de Mévius, poèmes de Dario de Facendis et Fernand Ouellette, Vladimir Velickovic, [catalogue de l'exposition présentée au 1700 La Poste du au ], Les Éditions de Mévius, 2015, 119 p.
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