Le musée des Beaux-Arts de La Rochelle est situé dans la ville de La Rochelle, en Charente-Maritime. Le bâtiment, qui accueille également le musée d'Art et d'Histoire de La Rochelle[réf. nécessaire], est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
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Type | |
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Visiteurs par an | |
Site web |
Collections |
Peinture |
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Architecte |
Gilles Nassivet (d) ![]() |
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Protection |
Pays | ![]() |
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Région |
Nouvelle-Aquitaine |
Commune | |
Adresse |
28 rue Gargoulleau La Rochelle |
Coordonnées |
46° 09′ 43″ N, 1° 09′ 06″ O |
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Cet hôtel est construit au début du XVIIe siècle et acheté en 1600 par Paul Legoux, trésorier de la maison de Navarre. Il occupe l'emplacement d'une demeure, le « Grand-Logis » ou « Palais-Royal », et logea des hôtes tel que Sully (1604), Condé (1615), Louis XIII (1628), Anne d'Autriche (1632). On le décrivait comme « la plus belle, la plus convenable et la mieux aérée des maisons de la ville ».
Devenu séminaire en 1673, Mgr Henri de Laval y installa l'évêché en 1696. De 1769 à 1774, Mgr de Crussol d'Uzès fait reconstruire l'hôtel sur des plans de l'architecte Gilles Nassivet, par l'entrepreneur François Chapuy. Ce palais épiscopal est de style néoclassique.
Pendant la Révolution, la municipalité hérite de l'hôtel et en 1795, la bibliothèque municipale s'y établit.
Le musée est installé en 1845 au deuxième étage du bâtiment, au-dessus de la bibliothèque municipale.
Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques le .
La bibliothèque municipale est transférée en 1998[2] à la médiathèque Michel-Crépeau. Elle laisse place à l'Espace Art Contemporain qui est ouvert en 1999.
De plus, le bâtiment accueille la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Poitou Charentes et un musée lapidaire, regroupant divers fragments provenant de l'église des carmes, de l'hôtel-de-ville, du collège protestant et de maisons disparues ou modifiées.
Les collections du musée d'Orbigny-Bernon, fermé en 2012, ont été transférées au Musée des Beaux-Arts[3].
Le musée est créé à partir d'œuvres acquises depuis 1841 par la Société des Amis des Arts. La collection est agrandie tout au long du XIXe siècle grâce à de nombreux achats au Salon et aux artistes régionaux et par dons et legs. Le musée est riche d’une collection d’environ 900 peintures et dessins.
Le musée offre un panorama de la peinture européenne du XVe au XXe siècle.
La peinture ancienne (du XVe à la fin du XVIIIe siècle) est illustrée par des œuvres de peintres tels que :
Le XIXe siècle est le plus largement représenté avec des œuvres de :
le XXe siècle est illustré par des œuvres remarquables de :
Le musée conserve aussi une belle collection asiatique. En particulier une série de peintures chinoises d'exportation, réalisées à Canton avant 1844, par le plus célèbre peintre de ports chinois, Youqua. Ici la série du musée présente des scènes de la vie privée et renseigne précisément sur les vêtements et accessoires de la vie quotidienne, sur le mobilier en usage sous la dynastie Qing. Cet atelier pratiquait la peinture à l'huile pour mieux correspondre au goût des clients occidentaux de passage, comme ici l'un des signataires du traité de Huangpu, un des traités inégaux de commerce et navigation entre la France et la Chine, signé en 1844[4]. L'art Japonais est représenté, entre autres, par une remarquable série de céramiques japonaises du célèbre Ogata Kenzan de l'école Rimpa, une des écoles historiques majeures de la peinture japonaise décorative, aux XVIIe et XVIIIe siècles.