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Théodore Chassériau, né le à Santa Bárbara de Samaná à l'île de Saint-Domingue (actuelle République dominicaine), et mort le à Paris, est un peintre français. Le portrait qu'il réalisa à l'âge de 15 ans de Prosper Marilhat fait de Théodore Chassériau le plus jeune peintre exposé au musée du Louvre[1].

Théodore Chassériau
Naissance

Santa Bárbara de Samaná (Saint-Domingue)
Décès
(à 37 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière de Montmartre
Nationalité
France
Activité
Peintre
Formation
École des beaux-arts de Paris
Maître
Mouvement
Romantisme, orientalisme
A influencé
Père
Benoît Chassériau
Mère
Marie Madeleine Chassériau (d)
Fratrie
Frédéric-Victor-Charles Chassériau
Adèle Chassériau (d)
Aline Chassériau (d)
Ernest Chassériau (d)
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Œuvres principales
Vue de la sépulture.
Vue de la sépulture.

Biographie


Esther se parant pour être présentée au roi Ahasuerus, dit La Toilette d'Esther (1841), huile sur toile, 45 × 35 cm, Paris, musée du Louvre.
Esther se parant pour être présentée au roi Ahasuerus, dit La Toilette d'Esther (1841), huile sur toile, 45 × 35 cm, Paris, musée du Louvre.

Théodore Chassériau vit ses premières années sur l'île de Saint-Domingue à El Limón de Samaná, élevé par sa mère Marie-Madeleine Couret de la Blaquière, elle-même issue d'une famille de colons. L'enfance du peintre est marquée par l'absence de son père Benoît Chassériau, un temps ministre de l'Intérieur de Simón Bolívar, probablement agent secret dans l'Amérique espagnole et consul de France à Porto Rico. Son père laisse la charge de la famille à son fils aîné Frédéric-Victor-Charles Chassériau, lequel fait venir ses frères et sœurs à Paris en 1822.

Jean-Auguste-Dominique Ingres, son professeur à l'École des beaux-arts de Paris de 1830 à 1834, décèle très tôt le talent du jeune Théodore et lui prédit qu'il sera « le « Napoléon » de la peinture ». Nommé directeur à la villa Médicis, Ingres lui propose de le suivre à Rome, offre que Chassériau décline, faute d'argent.

Statue de Théodore Chassériau située à Santa Bárbara de Samaná, (République dominicaine).
Statue de Théodore Chassériau située à Santa Bárbara de Samaná, (République dominicaine).

Théophile Gautier, qu’il rencontre la première fois en 1833, sera un ami et un ardent défenseur de son œuvre et publiera plusieurs critiques de ses toiles dans le quotidien La Presse. Gautier lui prête alors des « vies imaginaires » ou parle de « grâce étrange » pour tenter de rendre compte de l'univers particulier du peintre. Chassériau ne cesse de se jouer d'atmosphères troubles, étranges, équivoques et mystérieuses. En 1839, Chassériau commence à exposer au Salon avec Suzanne au bain .

En 1840, il part pour Rome avec le peintre Henri Lehmann et peint le portrait du père Henri Lacordaire, renoue un temps avec son maître, Ingres, qui lui reprochera son manque de savoir livresque et avec lequel il rompra définitivement. Parmi les principales œuvres de sa maturité précoce il faut citer, en 1843, la peinture murale de l'église Saint-Merri (Paris) aux figures sinueuses et élégantes inspirés par Ingres[2].

Théodore Chassériau, admirateur d'Eugène Delacroix, se sent attiré par l’Orient. Sur l’invitation du calife de Constantine, Ali Ben Ahmed, il se rend en Algérie en 1846. Ses scènes de combats de cavaliers arabes et ses scènes de vie des femmes à Alger montrent sa maîtrise du mouvement et de la couleur. Il cultive les clichés érotiques de la femme orientale, notamment dans son Femme mauresque sortant du bain au sérail[3].

Ami d'Alexis de Tocqueville et conseiller d’État, son frère aîné Frédéric Chassériau, l'appuie pour l'obtention de la commande des fresques ornant l’escalier d’honneur de la Cour des comptes, située dans le palais d’Orsay (détruites en 1871). Charles Frédéric Chassériau, cousin germain de l'artiste, avait lui-même participé à la construction de la Cour des comptes 20 ans plus tôt. Les fresques, peintes par Chassériau de 1845 à 1848, constituaient certainement son œuvre majeure ; seuls quelques restes ont pu être sauvés grâce à l’initiative du baron Arthur Chassériau et d’Ary Renan et sont aujourd’hui conservés à Paris au musée du Louvre.

Chassériau combine les leçons de ses deux maîtres. La pureté classique des lignes inspirées par Ingres s'anime de la fougue romantique de Delacroix, son second maître[4],[5].

Chassériau aimait les femmes et leur compagnie, il a créé un type de femme d'une grande sensualité (Esther se parant pour être présentée au roi Assuérus, dit La Toilette d'Esther, musée du Louvre).

Il entretient une relation passionnée avec la comédienne Alice Ozy[6] qui dure deux ans et lui vaut la jalousie de Victor Hugo, admirateur éconduit de la comédienne. Parmi ses nombreux amis, on compte le peintre William Haussoullier (portrait crayonné, 1850)[7].

Chassériau meurt à 37 ans, en 1856, à son domicile du no 2 rue Fléchier à Paris. Il avait reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur le [8].

Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre, 32e division, avenue Saint-Charles, avec sa famille dont son frère Frédéric (1807-1881), conseiller d'État et son petit cousin Arthur Chassériau (1851-1934).

Théophile Gautier rédigea dans le journal L'Artiste son oraison funèbre : « Chassériau est mort à 37 ans, comme Raphaël, dans la plénitude de la vie et du talent... Il savait et pouvait. Parti d'Ingres, ayant traversé Delacroix comme pour colorer son dessin si pur, il était depuis longtemps lui-même un maître. »


Postérité


Gustave Moreau réalisera en hommage à son ami et sans doute maître[9] le tableau Le Jeune Homme et la Mort[10],[11].

Étude d'homme (1832) - musée de Montauban.
Étude d'homme (1832) - musée de Montauban.
Les Deux sœurs (1843, Paris, musée du Louvre.
Les Deux sœurs (1843, Paris, musée du Louvre.

Le frère aîné du peintre, Frédéric-Victor-Charles Chassériau, a fait don des esquisses pour la chapelle des fonts de l'église Saint-Roch et de l’hémicycle de l'église Saint-Philippe-du-Roule au Musée de la ville de Paris (Petit Palais)[12].,

Enfin,l’œuvre de Chassériau a fait l’objet d’une des plus grandes donations faites aux musées nationaux. En 1936, le cousin issu de germain du peintre, le baron Arthur Chassériau[13], légua aux musées nationaux l'ensemble des œuvres de Chassériau qu'il avait mis une vie à réunir, soit 74 peintures et quelque 2 200 dessins. Ces œuvres sont aujourd’hui conservées à Paris au musée du Louvre (où une salle lui est consacrée), au musée d'Orsay, à Poitiers au musée Sainte-Croix, et dans divers musées nationaux en province.

Les peintures et dessins de Chassériau sont exposés dans trois continents au travers des collections permanentes des musées nord américains (États-Unis et Canada), en Asie au Musée national de l'art occidental de Tokyo et en Afrique au Musée national des beaux-arts d'Alger. Les principaux musées nord américains possédant des œuvres de l'artiste, sont :Metropolitan Museum of Art de New York, Fogg Art Museum de l'université Harvard, National Gallery of Art de Washington, Detroit Institute of Arts, Museum of the Art Rhode Island School of Design, J. Paul Getty Museum, l'Art Institute of Chicago et le Musée des beaux-arts de Montréal.

La dernière grande rétrospective des œuvres de Chassériau s'est tenue en 2017 au Musée national de l'art occidental de Tokyo sur le thème « Théodore Chassériau : Parfum exotique ».

Avant celle de Tokyo, il y eut en 2002 la grande rétrospective « Théodore Chassériau (1819-1856), Un autre romantisme » au Grand Palais à Paris qui s'est ensuite transportée au Metropolitan Museum of Art de New York et au musée des beaux-arts de Strasbourg.


Principales œuvres


Pour le portrait qu'il fait de Prosper Marilhat en 1835, Chassériau, n'a que 15 ans. Il est ainsi le plus jeune peintre exposé au musée du Louvre[1].


De 1835 à 1849


Andromède attachée au rocher par les Néréides (1840), Paris, musée du Louvre.
Andromède attachée au rocher par les Néréides (1840), Paris, musée du Louvre.
Révérend Père Henri-Dominique Lacordaire (1840), Paris, musée du Louvre.
Révérend Père Henri-Dominique Lacordaire (1840), Paris, musée du Louvre.
Nu dans un harem (entre 1850 et 1852), collection particulière.
Nu dans un harem (entre 1850 et 1852), collection particulière.
Portrait d'Alexis de Tocqueville (1855), château de Versailles.
Portrait d'Alexis de Tocqueville (1855), château de Versailles.
Vénus marine dite Vénus anadyomène (1838), Paris, musée du Louvre.
Vénus marine dite Vénus anadyomène (1838), Paris, musée du Louvre.
Portrait du comte Emile Desages (1848), Paris, ministère des Affaires étrangères, Paris.
Portrait du comte Emile Desages (1848), Paris, ministère des Affaires étrangères, Paris.

De 1850 à 1856


Othello et Desdémone à Venise (1850), huile sur bois, 25 × 20 cm, Paris, musée du Louvre.
Othello et Desdémone à Venise (1850), huile sur bois, 25 × 20 cm, Paris, musée du Louvre.

Le prince Napoléon fit faire une grande aquarelle où se trouvent réunis les tableaux qu'il avait le plus appréciés au cours de sa visite de l'Exposition Universelle de 1855. Un des deux tableaux était le Tepidarium de Chassériau. Le prince Napoléon était à cette époque président de la section des Beaux-Arts


Décoration et fresques



Dessins



Œuvres non datées



Œuvres gravées




Expositions



Rétrospectives monographiques



Expositions collectives



Hommages


Le Conseil de Paris a voté à l'unanimité le 9 mars 2021, la décision de donner le nom de Théodore Chassériau à la place qui jouxte l'église Saint-Philippe-du-Roule. La mairie de Paris[33], la mairie du 8e arrondissement de Paris[34], les Amis de Théodore Chassériau et Louis-Antoine Prat[35] ont soutenu cette initiative et travaillent afin qu'elle aboutisse. La Ville de Paris avait déjà voté[36], en 1931, la création d'une rue Chassériau, en même temps qu'une place Auguste Renoir, dans le lotissement prévu à l'emplacement de l'ancienne usine à gaz de Passy. Le lotissement ne verra jamais le jour, l'emplacement étant dédié en 1952 à la Maison de la Radio.


Annexes



Bibliographie


Catalogues d'exposition :

Ouvrages biographiques :


Articles connexes



Notes et références


  1. Jean-Baptiste Nouvion, Chassériau Correspondance oubliée, préface par Marianne de Tolentino, Paris, Les Amis de Théodore Chassériau, 2014
  2. « Théodore Chassériau représentant la vie de sainte Marie l'Égyptienne », sur independent.academia.edu/pfpuech (consulté le ).
  3. Jean-Philippe Dagen, « Exposition : l’Orient, petite fabrique de clichés », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. (en) Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Vincent Pomarède et Louis-Antoine Prat, Théodore Chassériau 1819-1956, The Unknown Romantic, [catalogue d'exposition], Paris, Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2002-2003.
  5. (en)Britannica online
  6. Jean-Louis Vaudoyer, Alice Ozy ou l’Aspasie moderne, Paris, Trémois, 1930 : « Un jour Alice Ozy remarqua dans l’atelier un tableau représentant La fille du Gréco. Enthousiasmée, elle demande à l’artiste à ce qu’il lui offre. Il refusa, disant qu’il le destinait à sa famille. Elle insista alors tant et tant que, de guerre lasse, il céda. Quelques jours plus tard, il déjeunait chez Alice lorsqu’elle annonça que l’encadreur venait de rapporter la toile. Ils se levèrent de table, mais à la vue de son œuvre, il fut pris d’un tel remords de sa faiblesse, il entra dans une telle colère contre lui-même que se saisissant d’un couteau, il lacéra le tableau et s’enfuit pour ne plus remettre les pieds chez sa maîtresse. »
  7. (en) Graham Reynolds, « 'The Fountain of Youth' a forgotten star of the 1845 salon », In: Apollo (Vol. 162, Issue 522), août 2005 — lire en ligne sur The Free Library.
  8. « Cote LH/500/62 », base Léonore, ministère français de la Culture
  9. (en) Elizabeth Basye Gilmore Holt, From the Classicists to the Impressionists: Art and Architecture in the 19th Century, Yale University Press, 1986.
  10. Conservé au Fogg Art Museum de l'université d'Harvard. Le dessin préparatoire est conservé à Paris au musée d'Orsay. Ce tableau est décrit par Paul de Saint-Victor dans le journal La Presse du 7 mai 1865.
  11. Universalis
  12. Les donateurs du Musée historique de la ville de Paris par Charles Poisson - 1868
  13. Fils de l'architecte en chef d'Alger, Charles Frédéric Chassériau.
  14. « Sainte Marie l'Egyptienne », sur Musée du Louvre (consulté le )
  15. (en) « Amiral Guy-Victor Duperré », sur Detriot Institut (consulté le )
  16. Ali-Ben-Hamed, L'Histoire par l'Image
  17. « Coucher de Desdemone », sur Base Joconde (consulté le )
  18. « Femme de pêcheur », sur Base Joconde (consulté le )
  19. « Othello et Desddmone », sur Base Joconde (consulté le )
  20. « Bon Samaritain », sur Base Cartel du Louvre (consulté le )
  21. (en) « Quartier juif », sur Metropolitan Museum (consulté le )
  22. « St François Xavier », sur Musées d'Occitanie (consulté le )
  23. « Etude de femme relevant sa chevelure et de mendiante tenant un enfant, Théodore Chassériau », sur Cat'zArts
  24. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 152-155, Cat. 33
  25. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017, p. 88, Cat. 27.
  26. « Portrait d'une petite fille, vue de face, Théodore Chassériau », sur Cat'zArts
  27. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017, p. 92, Cat. 28.
  28. https://www.photo.rmn.fr/archive/17-510551-2C6NU0ATWLBCI.html
  29. Article du Diario Hispaniola, édition dominicaine (12/10/2019)
  30. Quotidien dominicain « Todo por el arte (21/02/2020) , « Presentan obras de Théodore Chassériau en la Galería Nacional de Bellas Artes » por Marianne de Tolentino, Directora de la Galería Nacional de Bellas Artes - Jean-Baptiste Nouvion, Descendiente de Théodore Chassériau
  31. Article japonais - International Art Institute - Discours d'ouverture de Jean-Baptiste Nouvion, président des Amis de Théodore Chassériau
  32. Présentation de l’exposition Théodore Chassériau par Megumi Jingaoka, commissaire de l’exposition – Annual bulletin of the national museum of western art (april-2016-march-2017)
  33. Prises de parole de Madame Jeanne d'Hauteserre, Maire du 8e arrondissement (07:18) et Madame Catherine Ibled, Conseillère de Paris (07:20) saluant « l’action de l’association des Amis de Théodore Chassériau pour cette dénomination et notamment l’action des frères Jean-Baptiste Nouvion et Arnaud Nouvion » https://www.youtube.com/watch?v=RHeHb_o4ND8/
  34. Allocution de Catherine Leguyer à la mairie du 8e https://www.catherinelecuyer.fr/post/une-place-th%C3%A9odore-chass%C3%A9riau-bient%C3%B4t-d%C3%A9nomm%C3%A9e-dans-le-8e
  35. cf. article de Louis-Antoine Prat dans la "Tribune de l'Art" 19/05/2020 https://www.latribunedelart.com/chasseriana-quelques-oeuvres-de-chasseriau-reapparues et article dans "Grande Galerie" du Louvre https://www.amisdulouvre.fr/publications/place-theodore-chasseriau
  36. Bulletin municipal officiel, « Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris », sur Gallica, (consulté le )
  37. Lettre de l’Académie des Beaux-arts, institut de France – numéro 67 hiver 2011-2012- page 29 - site web http://www.academie-des-beaux-arts.fr/actualites/lettre/lettre67.pdf
  38. Le dernier prix de gravure Chassériau a été remis en 2011 à Dominique Vaillier.
  39. fresque de Maurice Denis au Petit Palais, 1925 - site web http://parismuseescollections.paris.fr/fr/petit-palais/oeuvres/l-histoire-de-l-art-francais-xixe-siecle#infos-principales
  40. Un grand cœur ardent et passionné par Jean-Baptiste Nouvion
  41. <Notice détaillée Bibliothèque de l'Institut Nationale d'Histoire de l'Art (INHA)
  42. Notice biographique Le Figaro - Evene - Jean-Baptiste Nouvion

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[de] Théodore Chassériau

Théodore Chassériau (* 20. September 1819 in Saint-Domingue; † 8. Oktober 1856 in Paris) war ein französischer Maler des romantischen Klassizismus.

[en] Théodore Chassériau

Théodore Chassériau (September 20, 1819 – October 8, 1856) was a Dominican-born French Romantic painter noted for his portraits, historical and religious paintings, allegorical murals, and Orientalist images inspired by his travels to Algeria. Early in his career he painted in a Neoclassical style close to that of his teacher Jean-Auguste-Dominique Ingres, but in his later works he was strongly influenced by the Romantic style of Eugène Delacroix. He was a prolific draftsman, and made a suite of prints to illustrate Shakespeare's Othello. The portrait he painted at the age of 15 of Prosper Marilhat, makes Théodore Chassériau the youngest painter exhibited at the Louvre museum.[1]

[es] Teodoro Chassériau

Théodore Chassériau (El Limón, 20 de septiembre de 1819-París, 8 de octubre de 1856) fue un pintor romántico francés, destacado por sus retratos, pintura de historia y religiosa, murales alegóricos e imágenes orientales inspiradas por sus viajes a Argelia.
- [fr] Théodore Chassériau

[it] Théodore Chassériau

Théodore Chassériau (El Limón, 20 settembre 1819 – Parigi, 8 ottobre 1856) è stato un pittore francese di impronta romantica, apprezzato per i suoi ritratti, i suoi nudi, i dipinti a tema religioso e storico, i murali allegorici e le immagini ispirate ai suoi viaggi in Algeria[1].

[ru] Шассерио, Теодор

Теодор Шассерио (фр. Théodore Chassériau; 20 сентября 1819, Санто-Доминго — 8 октября 1856, Париж) — французский живописец и график, автор портретов и картин на мифологические темы.



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