Hugh Weiss, né le à Philadelphie (États-Unis) et mort le à Paris16e, est un artiste peintre français d'origine américaine.
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Fils de Maurice Weiss, fabricant de drapeaux, et de Esther Margles, il suit des études au lycée de Philadelphie, puis à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, en 1940, après avoir pris des cours du soir en aquarelle les deux années précédentes.
Il entre en 1943 à la Fondation Barnes, diplômé en histoire de l’art, il va participer à la Guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. La vision des corps démembrés resurgiront dans ses toiles vers la fin de sa vie. À la fin de la guerre, il obtient plusieurs prix et bourses (G.I. Bill, Beaux Arts de Philadelphie…) qui lui permettent de se rendre en Europe. C’est en 1948 qu’il s’installe à Paris, dans le quartier de Montparnasse et, sur l’invitation de Geneviève Asse, participe au Salon des moins de trente ans.
En 1949, il voyage en Italie et rencontre la photographe Sabine Weber, plus connue sous le nom Sabine Weiss, qu’il épouse le . Deux mois plus tard, ils emménagent dans un petit atelier au fond d’une cour dans le 16earrondissement de Paris. En 1964, le couple adoptera une fille qu’ils prénomment Marion.
Une première exposition personnelle est organisée en 1949. Entre 1950 et 1975, il présente vingt-cinq expositions dans des galeries et musées en Europe et aux États-Unis. De 1951 à 1956, il voyage beaucoup avec son épouse, lui peignant et elle photographiant. En 1964, il crée ses premiers Biplans mous. Il part aux Indes pour la première fois en 1975 en compagnie de son épouse et obtient le premier prix de la Triennale de New Delhi. Il développe son thème des Éléphants et autres bêtes dès 1974 et passera aux Architectures en 1978. Les thèmes des Cathédrales et des Coupoles démarrent en 1980. L’année suivante, il voyage en Égypte et reste marqué par le concept des barques sacrées de la mythologie égyptienne: la barque solaire, barque Mésektet, barque Néchémet, barque Mândjyt ou barque Henou. En 1986, il effectue un second voyage en Inde. Ce n’est qu’en 1990 qu’il aborde le thème des barques et fleuves sacrés qu'il poursuivra jusqu’en l'an 2000.
En 1995, il obtient la nationalité française.
Si le mouvement Cobra a influencé son travail, la peinture onirique d’Hugh Weiss qui propose des voyages imaginaires, histoires à tiroirs tragi-comiques, échappe à toute classification[1].
La dernière exposition de son vivant a lieu à Orléans, à la galerie Le Garage, du au . La Villa Tamaris à la Seyne-sur-Mer l’expose de novembre à .
Œuvres dans les collections publiques
(Sources biographiques de l’artiste dans Art en tête, galerie du Centre, et Who’s Who de France)
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Expositions collectives
1947: Fine Arts Annual Oil and Watercolor Show, Pennsylvania Academy of Fine Arts, Philadelphie, États-Unis;
1948: Fine Arts Annual Oil and Watercolor Show, Pennsylvania Academy of Fine Arts, Philadelphie, États-Unis;
1950: «Americans in Paris», Hacker Gallery, New York, États-Unis;
1951: festival de Knokke-le-Zoute, en Belgique;
1951: «50 Americans in Paris», exposition itinérante à Alger, Helsinki et Stuttgart;
1952: Nebraska Annual, Omaha, États-Unis;
1952: Urbana (Illinois), États-Unis;
1952: Paris, galerie Craven, « Peintres américains en France »;
Hikaru Harada, conservateur du musée d’Art moderne Kamakura, Japon, préface du catalogue de l’exposition à la Gallery Nippon à Tokyo, 1998.
Jean-Clarence Lambert, L’art Humpty Dumpty, préface du catalogue de l’exposition « Les Barques » à la galerie Hélène de Roquefeuil, Paris, 1997.
Raphaël Rubenstein, préface du catalogue de l’exposition « Hugh Weiss » à la galerie Peccolo, Livourne, Italie, 1995.
Gilbert Lascault, Nous, préface du catalogue de l’exposition à la galerie du Centre à Paris, 1993.
Gérard Durozoi, préface du catalogue de l’exposition au musée de Maubeuge,
Alin Avila, préface du catalogue de l’exposition « Les passagers », galerie du Centre, Paris, 1991.
Gilbert Lascault, Hugh Weiss ou le mouvement perpétuel, préface du catalogue de l’exposition au musée de Dunkerque, 1988
Michel Faucher, préface du catalogue de l’exposition au musée de Dunkerque, 1988.
Évelyne Artaud, Comme un trait d’esprit, dialogue avec Hugh Weiss, préface du catalogue de l’exposition à la galerie du Roi-de-Sicile, Paris, 1987.
Jean-Luc Chalumeau, Les Coupoles de Hugh Weiss, préface du catalogue de l’exposition au Centre national des arts plastiques, Paris, 1985
Jacques Meuris, Hugh Weiss ou la perversion de l’évident, préface du catalogue de l’exposition au Centre culturel américain, Bruxelles, 1985.
Gérald Gassiot-Talabot, préface du catalogue de l’exposition au Centre national des arts plastiques, Paris, 1985.
Marcelin Pleynet, Hugh Weiss, un peintre réaliste, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Breteau, Paris, 1985.
José Pierre, Hugh Weiss dans la cathédrale, préface du catalogue de l’exposition au Centre national des arts plastiques, Paris, 1985.
Jean Vantrin, préface du catalogue de l’exposition à la galerie de Seine, Paris, 1981.
Gilbert Lascault, Les Autoportraits paradoxes de Hugh Weiss, préface du catalogue de l’exposition au centre culturel de Villeparisis, 1980.
Raoul-Jean Moulin, La subversion des images, préface du catalogue de l’exposition à la galerie municipale de Vitry-sur-Seine, 1976.
Yvon Taillandier, Trois psychovisionnaires, préface du catalogue de l’exposition triennale de New Delhi, 1975.
Alan Halpern, préface Hugh Weiss, Ava Books, Philadelphie, 1972.
Jean Dypréau, La Chute de Narcisse, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Maya à Bruxelles, 1971.
Yvon Taillandier, Les Îles volantes, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Durand, Paris, 1968.
Régine Six-Sicot, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Six-Sicot, Lille, 1967.
John Ashbery, préface du catalogue de l’exposition Conimunity Art Gallery Friends Guild, Philadelphie, 1965.
Gérald Gassiot-Talabot, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Delta, Rotterdam, 1965.
Cornelius-Bastian Vandrager, The Aviatrix in Night-Gown, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Delta, Rotterdam, 1964.
Pierre Descargues, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Hacker, New York, 1951.
Conférences
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Yvon Taillandier, Conférence sur Hugh Weiss Université de La Havane, 1968 et Université New Delhi en 1974[réf.nécessaire]
Émissions de télévision
Série Les peintres de notre temps, produit par Michel Lancelot, réalisé par Georges Pommier, juin 1979, durée: 55 minutes
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