Ben-Ami Koller est un artiste peintre expressionniste français (roumain de naissance) né Petru Ben Ami Koller le à Oradea (Roumanie), mort à Montreuil (Seine-Saint-Denis) le . Il fut également décorateur de théâtre, graveur au carborundum et à l'eau-forte, lithographe, sculpteur et illustrateur de livres destinés à la jeunesse.
Ben-Ami Koller est né dans une famille décimée par la Shoah, son second prénom, Ben Ami - « Fils de mon peuple » - lui est donné en raison de sa naissance le jour de l'indépendance de l'état d'Israël et il choisira de le privilégier, assorti d'un trait d'union, dans sa signature d'artiste.
Théâtre national de Bucarest
Récompensé à l'âge de sept ans du premier prix d'aquarelle d'un concours international organisé par la Chine, il est en 1967 élève de l'Institut d'art plastique Nicolae-Grigorescu de Bucarest dont il est diplômé en 1973. Il réalise alors, au Théâtre national de Bucarest, les décors et les costumes pour Le Malentendu d'Albert Camus, Prométhée enchaîné d'Eschyle, Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller, La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca. C'est également l'époque où il sillonne l'Europe de l'Est (Bulgarie, Tchécoslovaquie, Bulgarie) en auto-stop, s'auto-finançant par des « petits boulots » ici et là: «dans ces pays communistes, se souviendra-t-il, il y avait des bistrots où les gens venaient boire et manger. Je m'installais, je faisais le portrait des gens, en échange ils m'invitaient à passer la nuit et ainsi j'ai rencontré énormément de monde»[1].
Il vit en Israël de 1973 à 1981, puis en France à partir de 1981 où un atelier lui est prêté à Paris par La Maison des artistes avant qu'il ne s'installe à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en 1991[2], son atelier y devenant également un lieu ouvert à l'enseignement des arts plastiques: «nombreux sont les étudiants des écoles d'art et les peintres confirmés, témoigne Françoise Christmann. qui ont eu l'audace de poursuivre leur chemin escarpé grâce à un échange, des conseils, des cours, des stages, la visite de l'atelier de celui dont on admire les œuvres autant que l'énergie communicative, la vitalité, la bienveillance et la foi en l'être humain»[3].
En 1983, Gérard Xuriguera le situe dans la nouvelle génération qui s'est «engagée sur les chemins de l'imaginaire, créant de multiples brèches dans l'édifice monolithique engendré par André Breton et ses amis et donnant naissance à un art communément appelé Fantastique où la "beauté convulsive" domine souvent mais où le "merveilleux est toujours beau"»[4]. En 1986, l'exposition itinérante Les figurations des années 60 à nos jours offre à l'un de ses commissaires, Francis Parent, de dresser un panorama segmenté des tendances figuratives contemporaines où il situe pour sa part Ben-Ami Koller avec Franta et Claude Morini parmi les tenants d'«une manière plus formelle» qu'il distingue d'«une figuration plus douce» (Philippe Bonnet, Gottfried Salzmann), «plus expressionniste» (John Christoforou, Maurice Rocher) ou «plus matiériste» (Abraham Hadad, Roger-Edgar Gillet, Jean Revol)[5].
Ben-Ami Koller est brutalement emporté par une rupture d'anévrisme en décembre 2008[6],[7].
Illustrations
Livres pour l'enfance et la jeunesse
Christine Renauld (dessins de Ben-Ami-Koller), Traité de l'élastique, éditions La Source qui mord, 1986.
Poésie et nouvelles
Christiane Renauld, Le traité de l'élastique (dessins de Ben-Ami Koller), éditions Le Sourire qui mord, Paris, 1986.
Monique de Beaucorps, Les symboles vivants (préface de Gilles Plazy, illustrations de Ben-Ami Koller), Nathan, 1989.
Alain Miquel et Jérôme Camilly, Le marcheur (dessins de Ben-Ami Koller), éditions Ateliers d'art L.P., 1991.
Jean-Noël Cuénod, Sang matin (illustrations de Ben-Ami Koller), Caractères, Paris, 2000.
Paul R. Lévy, Fleurs de chair - 27 phantasmes poétiques, 27 phantasmes graphiques (dessins de Ben-Ami Koller), 500 exemplaires numérotés, éditions Vœux d'artistes, 2000.
Serge Ritman, À jour, (lavis de Ben-Ami Koller), L'Amourier, 2000.
Jean-Noël Cuénod, Matriarche (illustrations de Ben-Ami Koller), Editinter, Paris, 2002.
Jean-Noël Cuénod et Christine Zwingmann (préface de Françoise Buffat, Amour dissident, (illustrations de Ben-Ami Koller), Editinter, Paris, 2003, médaille littéraire du Sénat en 2003.
Jean-Noël Cuénod, Liens - Suite érotique mystique (illustrations de Ben-Ami Koller), Editinter, Paris, 2004.
Serge Ritman Ma retenue, petits contes en rêve (illustrations de Ben-Ami Koller), éditions Comp'Act, 2005.
Claude-Henri Nore, Zadig est de retour - Nouvelle bucolique et pamphlétaire écrite l'année des treize lunes (illustrations de Ben-Ami Koller), Remire, 2006.
Christiane Lelubre, Désirs (aquarelles de Ben-Ami Koller), Rougier 2007.
Paule Bordesselle et Catherine Strumeyer, Du temps et des hommes (illustrations de Ben-Ami-Koller), éditions L'Art-dit, 2009.
Claude-Henri Nore, Les amantes Caraïbes (illustrations de Ben-Ami Koller), Corlet-Numérique, 2013.
Bibliophilie
Gisèle Voisard, Lucy, Anne et les autres (eau-forte originale de Ben-Ami Koller) éditions Ficelle, Port-de-Couze, 1997.
Expositions
Expositions personnelles
Hôtel de ville d'Élancourt, 1985Centre régional d'art contemporain du château de Tremblay, Fontenoy (Yonne), 1986Galerie bleue, Riscle, 1999Orangerie du château de Sucy-en-Brie, 2000Château de Saint-Ouen, 2003Château de Ratilly, Treigny, 2000
Maison de la culture Petöfi Sandor, Bucarest, mai1973.
Hommage à Ben-Ami Koller - Cinquante de ses derniers dessins, Espace Van-Gogh, Arles, octobre-novembre 2009[16].
Ben-Ami Komller - Rétrospective, Maison du citoyen et de la vie associative, Fontenay-sous-Bois, juin-juillet 2010[17],[18].
Hommage à Ben-Ami Koller, Centre d'art contemporain Raymond Farbos, Mont-de-Marsan, avril-mai 2011[19], septembre 2013.
Espace III, Montreuil, avril 2013.
Hommage à Ben-Ami Koller (conférence: Ben-Ami Koller et l'expressionnisme vivant par Christian Noorbergen), mostra de Givors, janvier-février 2019[20],[21].
Expositions collectives
Maison des arts et de la culture de Créteil, 1983Château de Nointel (Val d'Oise), 1984Château de Trévarez, Saint-Goazec, 1985Château Grimaldi, Cagnes-sur-Mer, 1986Musée d'Art moderne de Troyes, 1987Musée des Beaux-Arts de Carcassonne, 1987Couvent des Cordeliers de Châteauroux, 1987Grand Palais, Paris, 1989, 1991, 1993Cloître des Billettes, Paris, 1994Château de Cabriès, 1996Chapelle Saint-Léonard, Croissy-sur-Seine, 1997Palais Bondy, Lyon, 1998Château de Belmesnil, Saint-Denis-le-Thiboult, 2004Château de Saint-Brisson, Saint-Brisson-sur-Loire, 2009Abbaye de Silvacane, La Roque-d'Anthéron, 2009
Projets de scénographie, Kalinderu, 1970.
Maison des artistes, Tel Aviv, avril 1975.
Biennale des jeunes artistes, musée d'art moderne, Haifa, novembre 1979.
Paquet cadeau, Galerie plume et pinceau, Paris, décembre 1982.
Se voir en peinture, Maison des arts et de la culture de Créteil, avril-juin 1983.
Galerie Octave Negru, Paris, mai 1983.
La Cartonnerie, Paris, décembre 1983.
Papiers et arts plastiques, C.R.A.C.A.P., Le Creusot, janvier-mars 1984.
Œuvres sur papier, Galerie La Platone, Paris, mai-septembre 1984.
Des artistes et un château, château de Nointel (Val-d'Oise), mai 1984.
Figure, figures, Association A.C.T.E. / S.N.C.F. Paris-Est, mai 1984.
Jumelage des galeries d'art des aéroports de Paris et Madrid, octobre-novembre 1987.
Exposition inaugurale, Galerie AA, Paris, décembre 1987.
Attention, travaux sur papier, Centre régional d'art contemporain du château de Tremblay, Fontenoy (Yonne), juin-août 1988 (Attention, travaux sur papier!), juin-septembre 1991 (Un certain regard).
Le mouvement dans l'art, centres culturel des Ulis et de Saint-Cloud, octobre-novembre 1988.
Galerie Pierre Marie Vitoux, Paris, octobre-novembre 1988 (exposition inaugurale), septembre-octobre 1991 (Portraits de mains), septembre-octobre 1992 (Le double), septembre-octobre 1993 (Vingt artistes, vingt critiques), décembre 1993 (Dessins, papiers et livres d'artistes), septembre 1994, décembre 1995 (Le tondo), décembre 1996 (Animalités), octobre 1998 (Dix ans).
S.A.G.A., Grand Palais, Paris, mars 1989 (Bronzes de peintres), mars 1993.
Dixième anniversaire du Salon Syn'Art, espace Lamartine, Paris, avril 1989.
Doyenné de Saint-Émilion, mai-juin 1989.
Rêve + évolution, ancien entrepôt Case, Vierzon, juin 1989.
France-Japon, exposition itinérante au Japon, août 1990 - mars 1991.
Salon international d'arts plastiques, Valognes, septembre-octobre 1990.
4e Biennale artistique de Gentilly, Ben-Ami Koller invité d'honneur, octobre 1990.
Quoi? L'éternité, Fonds départemental d'art contemporain de Seine-Saint-Denis, Bobigny, novembre 1990.
Exposition inaugurale, Galerie Mann, Paris, décembre 1990.
Galerie Brigitte Holland, Granville, décembre 1990.
Un siècle de dessin, Galerie Dona Lévy, Paris, mai-juin 1991.
Découvertes, Grand Palais, Paris, mars 1991.
Galerie Lefor-Openo, Paris, novembre-décembre 1991 (Assiettes de peintres), juin-juillet 1993 (La fête), décembre 1999 (Deux mille formats pour l'an 2000).
Espace Art et Patrimoine, Paris, mars-avril 1992.
Europ'Art, Palexpo, Genève, avril-mai 1992.
Arts Center, Preston (Lancashire), octobre 1992.
Amnesty International, Auvers-sur-Oise, octobre 1992.
Galerie Sanguine, Paris, mars-avril 1993.
Galerie Nicole Buck, Strasbourg, juin-juillet 1993, juin-juillet 1997 (Dix ans de passion).
Salon d'art contemporain, Rouen, octobre 1993, octobre 1994.
Galerie de l'écluse, Paris, septembre 1994, septembre 1995 (Atelier Ben-Ami Koller).
Artmalgam cloître des Billettes, Paris, septembre 1994.
La Galerie, Tourgéville-Deauville, octobre 1994, mai-juin 1996 (Le nu), mars-mai 1998 (Le corps).
13e Salon d'arts plastiques de Marne-la-Vallée, Ben-Ami Koller invité d'honneur, novembre 1994.
Artistes de Sologne, Ben-Ami Koller invité d'honneur, château de Saint-Jean, Orléans, 2005.
Ben-Ami Koller et ses élèves, château de Saint-Brisson-sur-Loire, 2009.
Les nouveaux pastellistes - Cinquième triennale, palais des congrès Odyssea, Saint-Jean-de-Monts, juillet-août 2009[23].
Quinze regards sur Guernica, abbaye de Silvacane, La Roque-d'Anthéron, août 2009[24].
54e Salon de l'Union des arts plastiques - Ben-Ami Koller ( peintures), Xavier Dambrine (sculptures), salle de la Légion d'honneur, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), novembre 2009[25].
À corps et à traits - Lydie Arickx, Marcos Carrasquer, Ben-Ami Koller, Stani Nitkowski, Marco Velk, Vladimir Velickovic, Centre d'art contemporain Raymond-Farbos, Mont-de-Marsan, juillet 2013[26].
Participations non datées: Salon de la Jeune Peinture, Salon de mai, Salon Comparaisons, Paris; Salon d'art contemporain de Montrouge.
Citations
Dits de Ben-Ami Koller
«Je me détache complètement du sujet, jusqu'à n'en voir plus que les formes. Je ne dessine plus que les corps qui tombent, trébuchent et se soutiennent les uns les autres. Pour moi, la souffrance s'inscrit dans la matière même, dans son épaisseur et sa texture.» - Ben-Ami Koller[30].
«L'espace pour lui est aussi bien celui de la scène de théâtre que la bidimensionnalité des peintures murales pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres. Mais la figure humaines, corps, mains, visages, cris, élans, occupe le territoire de sa pensée et de son art. L'artiste est un questiooneur de l'humain. Ses dessins à l'encre noir ou au pastel sec qui transcrivent le corps lascif, où son mouvement et ses convulsions sont vifs, tendus, élastiques pourrait-on dire. Son geste se fait plus calme lorsqu'il s'attache aux visages, reflets d'intériorités qu'il scrute et extériorise dans la ligne morphologique de la figure, du trait, des sillages sur la peau et surtout du regard. Ce regard dit "cela" que l'artiste a vu et nous montre. Son portrait de Bruno Durocher exprime la dimension de l'interrogation, de la souffrance, de l'immense souffrance effleurée par le sourire de l'incompréhensible.» - Nicole Gdalia[31]
«Car voilà bien où se réalise le travail de peinture: non dans l'invention de formes nouvelles, mais bien dans l'affirmation libératoire de son art. C'est pourquoi nous suivrons l'artiste dans cette aventure nouvelle, par l'entrée de son art dans une maturité qui, si elle peut sembler quelque peu anachronique dans ce temps de la rupture où les temps se télescopent, prendra la forme esthétique qui lui imprimeront la force expressive de Ben-Ami, sa pulsion extrêmement physique et, pour ceux qui le connaissent, j'irais même jusqu'à dire résolument sexuée, son incroyable virtuosité technique, qui ne sont autres que l'empreinte de cette lutte au corps à corps, de cette résistance de la pensée, de cette quête de l'artiste aux prises avec la nécessaire conscience d'appartenir à un siècle de barbarie, de violence, de mort dont l'expression artistique participe de la libération vitale.» - Évelyne Artaud[32]
«Sensuelle et expressionniste, son œuvre est à la fois puissante et voluptueuse. Après un bref détour par l'abstraction et la couleur, Ben-Ami Koller est vite revenu à une figuration dans laquelle le noir et le blanc règnent à nouveau en maîtres. Depuis décembre 2006, il s'est jeté sans retenue dans un travail de mémoire du génocide, utilisant sa toile comme un carnet de croquis et faisant jaillir avec ses bâtonnets d'huile une œuvre picturale violente et épaisse d'où émergent des corps d'ombre et de douleur.» - Catherine Rigollet[33].
«Grâce à sa formidable attirance pour le trait, la verticalité et la ligne vertigineuse, sur un rythme tragique, le dessinateur fait danser les corps suspendus tête en bas. Viande au crochet du boucher. Danse macabre. Il peint des corps-à-corps. Corps disloqués et superposés. Le corps et son double, le corps et son ombre, le corps intérieur qui donne élan et énergie au corps extérieur. Désespoir tragique. Interrogation existentielle. Le trait est incisif, noir de pierre sur papier d'emballage déchiré, collé. Symphonie dramatique d'une explosive liberté formelle. L'écriture est vive et précise parmi les boursouflure huilées de la matière. La gerçure gouachée accroche la lumière. Le noir et le blanc deviennent couleur. Les crevasses calcinées de la pierre noire et l'encre violette ont la tonalité poignante du cri des hommes.» - Annick Chantrel-Leluc[34]
«Le peintre restitue le cri silencieux des martyrs, sans concession mais sans la moindre once de spectacle. En ce sens, Koller fait un acte de vie qui va dien au-delà d'un réquisitoire.» - Jean-Noël Cuénod[7]
«La sensibilité à fleur de crayon, de pierre noire et de pinceau, Ben-Ami Koller impressionne par la force de son trait, hypnotise par son don à traduire visuellement l'intériorité de la souffrance.» - Françoise Christmann[3]
«Sa vue nous engage à le suivre dans ce qui ne peut pas se voir sans transformer tout ce qu'on peut dire avec l'art, tout ce qu'on peut vivre avec l'art, tout ce qu'on peut vivre depuis l'art. Cela demande à recommencer avec ses gestes qui sont des gestes éthiques bien plus qu'esthétiques, des gestes vertigineux qui déchirent, dénouent, démembrent tout en renouant, remémorant organiquement tout ce qui fait le mystère du corps vivant, de la vie des corps, de la vie corporelle. Oui, sa peinture est le geste d'une main s'épuisant à porter tout l'organique à hauteur d'humain, à hauteur de tout ce que peut un corps, à hauteur du divin de l'homme vivant jusque dans ces extrêmes souffrances, jusqu'à la déréliction la plus banale. L'enlacement amoureux de sa main avec le papier et sa déchirure, avec la couleur et ses coulures, fait de sa peinture et de ses dessins les opérateurs d'une vue qui emporte notre regard dans un ailleurs du visible, dans un visible qui traverse tout le corps, toute la vie, tout le langage pour ne jamais s'arrêter: sa signature est une danse, ses dessins et toiles sont des chorégraphies de l'humain au plus près de ce que nous sommes avec tout ce qu'il nous fait comprendre sans jamais pouvoir nous l'expliquer: les horreurs et le rire, les souffrances et l'amour, les disparus et l'oubli, la mort et la vie.» - Serge Ritman[23]
«Foudroyé au sommet de son art, Ben-Ami Koller travaillait sur les corps en souffrance. Avec sa dernière série Auschwitz, il avait atteint ce qu'il cherchait sans doute depuis le début de sa carrière. Il n'avait pas pu vivre avec ses parents déportés, mais il portait leur présence. Dès lors, il n'illustrait pas la souffrance des martyrs de la Shoah, il était cette souffrance. C'est pourquoi il avait confié à ses élèves: "je suis tellement gai dans la vie qu'il ne me reste plus que la tristesse sur les tableaux.» - Karine Rouzaud[18]
«L'œuvre dessinée et peinte de Ben-Ami Koller envisage, dévisage, défigure, universalise l'être précaire avec tant de finesse et justesse. Son art a fait de lui une référence assurée, aux côtés de Slavko Nitkovski et Jean Rustin, dans le registre poétique d'un "humain rien qu'humain" aux prises avec le monde.» - Thierry Delcourt[35]
«Au travers de ces corps décharnés et torturés, parfaite illustration de l'humanité souffrante et reniée, permettez-moi de voir la lueur indestructible de la vie.» - Michel Delépine, maire de Mers-les-Bains[9]
Conservation
Collections publiques
Fonds d'art contemporain de Seine-Saint-Denis, Bobigny.
Fonds municipal d'art contemporain de Gennevilliers.
Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983.
Gérard Xuriguera, Francis Parent et Michel Faucher, Les figurations des années 60 à nos jours, éditions du Musée des Beaux-Arts de Carcassonne, 1986.
Denise Dupont-Escarpit et Claude Lapointe, Guide des illustrateurs du livre de jeunesse français, Bulletin des bibliothèques de France, 1988.
Daniel Lacomme, La lumière dans le dessin et la peinture, collection « L'atelier vivant », éditions Bordas, 1993.
Robert Moran, Le dessin, collection « Art des origines », éditions Fleurus, 1993.
Nicole Gdalia et Rose Paget Lamboley, Visages de Bruno Durocher - Autour de douze artistes: Ben-Ami Koller, Zwy Milshtein, Claude Raimbourg, Richard Rein, Julia Romera, Luc de Saint-Germain, Janine Sicart, Loulou Tayeb, Hilda Van Norden, Georges Visconti, Zofia Woźna(pl), Nicole Gdalia, Éditions Caractères, 1997.
Francis Parent (introduction de Gérard Xuriguera, préface de François Derivery), Entendre l'écrit - Recueil de textes critiques, E. C. Éditions, Paris, 1999.
Évelyne Artaud, Ben-Ami Koller, éditions de l'Association des amis de Ratilly, Treigny, 2000.
Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
Adrian M. Darmon, Autour de l'art juif - Peintres, sculpteurs et photographes, Carnot, 2003.
Françoise Monnin, Évelyne Artaud et Monique Amal, Ben-Ami Koller, éditions de l'Association mouvement art contemporain de Chamalières, 2004 (extrait en ligne).
Françoise Coffrant (texte) et Jérôme Da Cunha (photos), «Ben-Ami Koller, pierre noire et pastel - Capter la force d'un regard», Artistes Magazine, n°118, novembre-décembre 2005, p.45.
Aude de Kerros, L'art caché - Les dissidents de l'art contemporain, Eyrolles, 2007.
Véronique Chemla, « Ben-Ami Koller », L'Arche, no612, mai 2009 (consulter en ligne).
Robert Pujade et Olivier de Sagazan (avant-propos de Thierry Delcourt), Propos sur la violence de l'art, la violence dans l'art, éditions L'Art-dit, Arles, 2016.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии