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Raymond Legueult, né le à Paris et mort le à Paris, est un peintre français.

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Raymond Legueult
Raymond Legueult et sa fille Anne en 1955, à Glos.
Biographie
Naissance

3e arrondissement de Paris
Décès
(à 73 ans)
14e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Raymond Jean Legueult
Nationalité
Française
Formation
École nationale supérieure des arts décoratifs (-)
Activités
Peintre, enseignant
Autres informations
A travaillé pour
École nationale supérieure des arts décoratifs
École des beaux-arts de Paris
Membre de
Conflit
Première Guerre mondiale
Mouvement
Maître
Eugène Morand
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur‎
Officier des Arts et des Lettres‎

Biographie



Avant 1920


Raymond Legueult est issu d'une famille bourgeoise installée à Paris, 28, boulevard Magenta. Son père, Albert Legueult, travaille dans la banque.

En 1914, il prépare le concours d'entrée aux Arts-Déco. Il y sera élève entre 1916 et 1923, dans l'atelier d'Eugène Morand (le père de Paul Morand, l'écrivain). Il y rencontre tout d'abord Roland Oudot, puis, notamment, Joseph Inguimberty, François Desnoyer, et Maurice Brianchon, avec qui il sera très étroitement lié pendant plus de 10 ans, au point qu'ils sont surnommés « les inséparables ».

Une interruption de ses études lui est imposée entre 1917 et 1920 par l'obligation d'effectuer, malgré une santé fragile, son service militaire, puis par sa mobilisation pour la Grande Guerre[1].


De 1920 à 1929


Son œuvre de peintre commence vraiment en 1921 par quelques portraits et des paysages. Noémie Lair, qu'il a connu en 1917, sera son égérie et son modèle quasi-exclusif jusqu'en 1939. Mais ils n'habiteront jamais ensemble, sauf pendant leurs escapades franc-comtoises ou normandes.

En 1921, ses envois au Salon de la Nationale des beaux-arts sont appréciés, il obtient une bourse d'État pour un voyage d'étude qu'il effectue en Espagne, deux ans plus tard. Il visite le musée du Prado et copie des œuvres de Gréco et Vélasquez, avant de découvrir l'Andalousie.

En 1922, toujours au même salon, ses envois de cartons de tapisserie sont remarqués[2], elles lui valent une commande de la manufacture des Gobelins pour le carton de tapisserie La Franche-Comté. Ce choix géographique lui fera découvrir cette région, où il retournera chaque année, jusqu'en 1938, généralement avec Noémie.

Raymond Legueult loue avec son ami Brianchon un atelier, 54 avenue du Maine, en 1922. Ils réalisent ensemble les costumes pour Grisélidis à l'Opéra de Paris, puis les décors pour le ballet de La Naissance de la lyre en 1925. Ils vont participer ensemble ou séparément aux principaux salons parisiens, Salon des Tuileries  il participe, en 1923, à la première édition de ce salon  et Salon d'automne, dont il devient sociétaire dès 1924.

En 1925, il lui est confié un poste de professeur de dessin à l'École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris, il y enseignera pendant 20 ans.

En 1926 se crée la « Société Belfortaine des Beaux-Arts » qui organise chaque année jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des expositions importantes aux musées de Belfort auxquelles Raymond Legueult participe en compagnie de Georges Fréset, René-Xavier Prinet, Jacques-Émile Blanche, Jean-Eugène Bersier, Anders Osterlind, Henry de Waroquier, Jules-Émile Zingg[3].

En 1927, il découvre la galerie Le Portique, 99 boulevard Raspail, où il exposera fréquemment, notamment en 1929, où Marcelle Berr de Turique, lui organisera sa première exposition particulière[1].


De 1930 à 1938


Il obtient le grand prix Darnétal de la peinture en 1933[4]. S'ensuit une grande exposition particulière à la galerie Berheim.

En 1934, Brianchon quitte leur « atelier de bois » de l'avenue du Maine, pour se marier.

En 1938, une grande exposition particulière[5] lui est consacré à la galerie Druet, rue Royale, à Paris.

Il vendra plusieurs œuvres à l'État, à la suite de cet évènement.

Il est à l'origine, avec Maurice Brianchon et Roland Oudot du groupe des « peintres de la réalité poétique », appellation qui remonte à 1935[1].


De 1939 à 1948


Il est mobilisé, et se retrouve incorporé, en 1940, à la section de camouflage, où il retrouve Brianchon, et fait connaissance avec Jean-Louis Barrault, André Marchand, Pierre Delbée...

Démobilisé à Marseille, après la débâcle, il remonte à Paris, rapidement, pour travailler. Noémie est malade, son nouveau modèle, présenté par Desnoyer, se prénomme Andrée.

En 1941, il participe à la fameuse exposition galerie Braun « Vingt jeunes peintres de tradition française ». Il expose aussi pour la première fois à la galerie Louis Carré, avenue de Messine.

Il réalise le carton de tapisserie L'Atelier pour Jacques Adnet.

Il emménage dans un atelier rue Boissonade. Il y rencontrera rapidement un nouveau modèle, qui s'appelle Émilienne Amand (1923-2019). Présentée par son ami Terechkovitch, en 1943, il l'épousera en 1953, et ils auront une fille, Anne, en . Ils habiteront durant toute leur vie commune dans cet atelier de la rue Boissonade, à Montparnasse.

Ils voyageront ensemble, dès la Libération, en Bourgogne, Provence et Franche-Comté ; sans oublier la Normandie.

En 1945, il se lie d'amitié avec Maurice Estève. Ils le resteront et il en résultera beaucoup d'échanges sur la peinture.

En 1948, Louis Carré lui consacre une grande exposition particulière présentant 21 de ses œuvres, huiles sur toile, peintes entre 1941 et 1948[6]. Les critiques l'encensent et voient en lui le digne successeur de Matisse et Bonnard[1].


De 1949 à 1958


En 1949, Raymond Legueult participe à de grandes expositions en France, mais aussi à Londres et Pittsburg. L'Amérique s'intéresse à lui au travers de Gary Cooper et de la famille de sa femme. Gisèle d'Assailly sort son livre qui ouvre la Réalité poétique à 5 nouveaux venus : Terechkovitch, Cavaillès, Limouse, Planson et Caillard. Le groupe informel est créé, du moins sur le papier.

L'audience de Legueult ne cesse d'augmenter, en France, mais aussi à l'étranger : Kunsthalle de Bâle et Royal Academy de Londres, en 1951, puis l'année suivante au Japon. Pendant ce temps l'État continue ses emplettes.

Il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1953, et le restera jusqu'en 1968, en qualité de Chef d'atelier peinture.

En 1954 naît « petite Anne ». La famille Legueult, outre le séjour pascal dans l'île de Porquerolles, va alors investir dans une auto, et louer un petit chalet, dans un grand parc : Les Sorbiers à Glos, près de Lisieux (14). Cette même année, Raymond Nacenta l'intègre à l'École de Paris, lors d'expositions galerie Charpentier.

En 1957, ce sera la grande exposition des Peintres de la Réalité Poétique, en Suisse, à Vevey. Il y est convié en qualité de quasi-chef de file.

La période se termine en apothéose avec la Biennale de Venise, où une salle complète lui est consacrée. Il y expose 23 huiles sur toile, provenant essentiellement de collectionneurs privés[1].


De 1959 à 1971


En 1961, Raymond Legueult participe à la monographie que lui consacre Marcel Zahar, aux éditions Flammarion[7].

Il cède au mirage de l'Amérique, vend ses toiles à des collectionneurs américains, des banquiers de Wall Street qui l'implorent pour tenter d'obtenir l'œuvre convoitée, tel Robert Lehman. Il prépare activement une dernière exposition particulière qui se profile à New York, fin 1968, mais en attendant survient Mai 68, qui met un terme brutal à sa longue carrière d'enseignant, trois mois avant sa retraite prévue.

Il tombe gravement malade en 1969, au retour de New York. On ne le verra quasiment plus apparaître en public.


Œuvres (extrait)



Pour la scène



Pour la décoration



Œuvres variées



Œuvres dans les collections publiques à l'étranger



Œuvres dans les collections publiques en France[8]



Principaux lieux où il a peint



Expositions notables (sélection)[9]




Élèves notoires



Notes et références


  1. Leviel-Legueult 2019.
  2. Louis Leon-Martin, « Salon Nationale des Beaux-Arts », le Crapouillot,
  3. « Archives départementales du territoire de Belfort », Sous-série 4T, 4 t 36, p. 5.
  4. Maximilien Gauthier, « Le grand prix de la peinture », L'Art Vivant,
  5. Charles Fegdal, « Legueult, Galerie Druet », La Semaine à Paris,
  6. Pierre du Colombier, « Raymond LEGUEULT », Présence de la France,
  7. Zahar 1961.
  8. « Base Arcade », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  9. « EXPOSITIONS », sur legueult.com.
  10. Peintre et enseignant à Montpellier, ayant exposé avec le groupe Supports/Surfaces (1970-1972).

Annexes



Bibliographie



Article connexe



Liens externes



На других языках


[es] Raymond Legueult

Raymond Legueult (París, 1898 - 1971).
- [fr] Raymond Legueult



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