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Pierre Sicre Saint-Paul, né à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées) le et mort le à Semur-en-Auxois (Côte-d'Or), est un peintre, céramiste et créateur de tapisserie français. Peintre surtout abstrait, il est proche du surréalisme dans les années 1960-1970. Il apprend les techniques de la fresque avec Nicolaï Greschny, la céramique à Sant Vicens et la tapisserie avec Jean Lurçat.

Huile sur toile Sans titre 1964, 89 x 116.
Huile sur toile "Sans titre" 1964, 89 x 116.
Pierre Saint-Paul
Pierre Saint-Paul, photo André Morain 1999
Naissance

Castelnau-Magnoac, Hautes-Pyrénées, France
Décès
(à 92 ans)
Semur-en-Auxois, Côte-d'Or, France
Nom de naissance
Sicre Saint-Paul
Nationalité
Française
Activité
Peintre, céramiste, créateur de tapisserie
Formation
Beaux-arts de Toulouse
Mouvement
Art abstrait, surréalisme
Site web

Biographie


Huile sur toile Sans titre 1968, 33,5 x 41.
Huile sur toile "Sans titre" 1968, 33,5 x 41.

Né à Castelnau-Magnoac dans le département des Hautes-Pyrénées, Pierre Sicre Saint-Paul a toujours peint. Il est le fils puiné de Louis Sicre, docteur en droit, inspecteur à l'enregistrement et de Jeanne Saint-Paul.

Après des études secondaires au collège des Jésuites de Toulouse, où il côtoie André Marfaing, il entre à l'école des Beaux-arts de cette ville en 1945. Là il rencontre sa future épouse, Jacqueline Lartigue, mariage en 1947, ils auront un garçon et deux filles, dont l'architecte Hugues Sicre Saint-Paul, divorce en 1958.

Durant la fin des années 1940, il assiste Nicolaï Greschny avec qui il apprend les techniques de la fresque. Il cosignera quelques œuvres avec ce dernier, comme les fresques de la chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à Miramont-de-Comminges (Haute-Garonne) qu'il signe « Patrice » Saint-Paul.

Au début des années 1950 (1950 ou avant), il entre aux ateliers Sant Vicens pour apprendre la céramique ; c'est lui qui initie Jean Lurçat. Pierre Saint-Paul devient son assistant en céramique, en lave émaillée (panneau de la Maison de la radio à Strasbourg, etc.) et en tapisserie (Le chant du monde, etc.). Dans ses années là, sous l'impulsion de curés du Sud-ouest, avec ses collègues des Beaux-arts, Pierre Igon, Jacques Fauché et Raymond Clercq-Roques, il décore nombre d'églises de la région : Péguilhan (Haute-Garonne), la Bastide-de-Besplas (Ariège), Le Fau à Montauban (Tarn-et-Garonne), etc.

Courant des années 1950, il rencontre Pablo Picasso et Salvador Dalí, qui l'encouragent dans son travail.

Fin des années 1950, il rencontre Geneviève Lecas de Cinarca qui possède une galerie-atelier aux Baux-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Elle lui organisera des rencontres, des expositions et deviendra sa compagne.

Le long des années 1960, introduit par Lurçat, il dessine vingt-trois cartons de tapisserie qui seront édités aux ateliers Pinton et Picaud à Aubusson (Creuse), et aux ateliers de Cneudt à Amsterdam (à Baarn, Hollande).

Entre 1960 et 1990, il réalise une vingtaine de panneaux de grandes dimensions constitués de carreaux de lave émaillée dans le cadre du 1 % artistique, surtout pour des collèges et des lycées: Tarbes (Hautes-Pyrénées), Castres (Tarn), Perpignan (Pyrénées-Orientales), Nérac (Lot-et-Garonne), Lectoure (Gers), Graulhet (Tarn), Agen (Lot-et-Garonne), Mazamet (Tarn), Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), etc. Sans oublier celui de l'Ambassade de France au Dahomey (aujourd'hui le Bénin). Il fait aussi le panneau en laves émaillées de la centrale hydroélectrique de Villarodin représentant l'aménagement du barrage du Mont-Cenis (Savoie)[1].

En 1980, il quitte son atelier parisien pour se porter acquéreur du château de Pisy (Yonne), y installe son atelier au beau temps et retourne dans le Sud en hiver. Il y réalise un Chemin de croix, pour l'église du village, qui fera polémique[2]...

En 1990, il déménage de son atelier des Baux pour s'installer définitivement en Bourgogne, et renonce à la céramique faute d'atelier.

En 2000, il doit se séparer de son château et emménage dans une maison du village pour continuer à peindre.

En 2011, il rencontre Philippe Henrion. À partir de 2013, il lui demande de devenir son agent-assistant. Philippe Henrion prend en main la communication avec la presse et les galeries, le fait participer à des expositions et réalise les catalogues, commence à rédiger sa biographie, fait évoluer son site internet, suit les ventes aux enchères, travaille sur le répertoire de son œuvre, etc[3].

En , l'entourage de Pierre Saint-Paul demande à Philippe Henrion de stopper sa collaboration en raison de l'état de santé du peintre, contre la volonté de ce dernier, au grand dam de la profession et de ses collectionneurs...

En , Pierre Saint-Paul demande à Philippe Henrion de continuer à s'occuper de son œuvre. Début 2018, il lui réitère sa demande en précisant qu'il veut recommencer à participer à des expositions...

Pierre Saint-Paul décède à l'hôpital de Semur-en-Auxois (Côte-d'Or) dans la nuit du 15 au lors de sa quatre-vingt-treizième année. Ses cendres sont dispersées au "jardin du souvenir" du cimetière de Pisy (Yonne) le [4]... Il laisse une œuvre considérable mais peu connue.

Huile sur toile Sans titre 1976, 120 x 120.
Huile sur toile "Sans titre" 1976, 120 x 120.

Au mois de , le critique Christian Noorbergen rédige un hommage posthume sur Pierre Saint-Paul dans le no 99 du magazine "Miroir de l'Art".

Pour une biographie plus complète voir plus bas le lien pour son site internet.


Rencontres


Les rencontres qui ont influencé son travail et marqué sa vie: André Marfaing, Nicolaï Greschny, Jean Lurçat, l'abbé Casy Rivière, Pablo Picasso, Salvador Dalí, Vercors, Albert Camus, Charles Juliet, Lanza del Vasto, Marc Saint-Saëns, Jean Deschamps, Pierre Soulages, Hubert Nyssen, Jean-Louis Depierris, Božo Biškupić, Rodolfo Krasno, Henri Guchez, Maurice Duverger, Erik Izraelewicz, Joseph Massota, etc.

Technique mixte Sans titre 1983, 100 x 100.
Technique mixte "Sans titre" 1983, 100 x 100.

Bilan


L’œuvre artistique de Pierre Saint-Paul compte environ mille cinq cents peintures et dessins, plus de mille céramiques, une cinquantaine de sculptures, une quarantaine de panneaux muraux de grande dimensions (fresque, peinture murale, carreaux de lave émaillée, carreaux de céramique), une trentaine de bijoux (or, argent, inox), vingt-trois tapisseries (Pinton, Picaud, de Cneudt), une quinzaine de « boîtes », une dizaine de gravures, deux bronzes, un livre-objet, une lithographie, etc. Il est entré dans de grandes collections, grandes aussi bien par leur qualité que par le nombre d'œuvres. Il est fréquent que ses collectionneurs possèdent plusieurs dizaines de ses œuvres (le record doit être de cent soixante).

Huile sur toile Sans titre 1998, 195 x 130.
Huile sur toile "Sans titre" 1998, 195 x 130.

Acquisitions


Huile sur toile Sans titre 2005, 130 x 195.
Huile sur toile "Sans titre" 2005, 130 x 195.

Quelques expositions



Personnelles


Huile sur toile Sans titre 2011, 195 x 130.
Huile sur toile "Sans titre" 2011, 195 x 130.

De groupe


Technique mixte Sans titre 2013, 60 x 80.
Technique mixte "Sans titre" 2013, 60 x 80.

Écrits


Triptyque sur pied, technique mixte Sans titre 2015, 40 x 57 x 20.
Triptyque sur pied, technique mixte "Sans titre" 2015, 40 x 57 x 20.

Bibliographie



Revue de presse


récente

Ces articles sont visibles (ainsi que d'autres) sur le site internet de Pierre Saint-Paul.


Notes et références


La majorité des renseignements notés ci-dessus ont été puisés sur le site internet officiel de Pierre Saint-Paul.

  1. Document EDF La centrale de Villarodin
  2. L'église de Pisy gardera les toiles de Pierre Saint-Paul, par F. Lafaix, dans l'Yonne Républicaine du 27 11 1987; La fin du Chemin de Croix, par Maud Lethi, dans l'Yonne Républicaine du 17 12 1991; L'homme face à son destin, dans l'Yonne Républicaine du 24 06 2008; Les toiles de l'artiste Pierre Saint-Paul ont retrouvé leur place en l'église, par Élodie Bidault, dans Le Bien Public du 14 12 2017.
  3. Notez-bien qu'à partir de 2015 la majorité des œuvres sont cosignées avec Philippe Henrion.
  4. Avis d'obsèque dans le journal L'YONNE RÉPUBLICAINE du 17 septembre 2018.
  5. Tableaux de Pierre Saint-Paul au musée des Augustins à Toulouse .

Liens externes






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