Henri Joseph Harpignies né à Valenciennes (Nord) le et mort à Saint-Privé (Yonne) le est un peintre paysagiste, aquarelliste et graveur français de l'École de Barbizon.
Henri Harpignies
Pierre Petit, Henri Harpignies, photographie parue dans 500 Célébrités contemporaines, Collection Félix Potin, 1908.
Edmond Bénard, Henri Harpignies dans son atelier, New York, Frick Collection.
Les parents d'Henri Joseph Harpignies, Henri et Adèle[1], le destinent à une carrière commerciale, mais sa détermination à devenir artiste peintre les amènent à l'autoriser à entrer dans l'atelier de Jean Achard à Paris en 1846. Après deux ans de formation, il part voyager en Italie.
De retour en France en 1850, Henri Harpignies se consacre à des bambochades enfantines en milieu paysager et rejoint Corot et l'École de Barbizon dont il subit l'influence. Liés d'amitié, les deux artistes effectuent ensemble un voyage en Italie en 1860.
En 1859, il collabore à la décoration de la salle du personnel de l'hôpital de la Charité de Paris[réf.nécessaire], partiellement reconstruite au musée de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris[2].
À son retour d'Italie en 1861, il obtient son premier succès au Salon avec sa Lisière de bois sur les bords de l'Allier. Il expose ensuite régulièrement au Salon. En 1866, il reçoit sa première médaille pour Le Soir dans la campagne de Rome[3], acquis par l'État[4]. Il habite alors au 185, rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8earrondissement de Paris (où une plaque commémorative lui rend hommage) avant d'emménager au 9, rue Coëtlogon.
Au cours de sa très longue carrière, Henri Harpignies peint un grand nombre d'œuvres à Hérisson dans le Bourbonnais, ainsi que dans le Nivernais et en Auvergne. Il réalise des œuvres décoratives pour l'Opéra de Paris, dont le panneau du Val d'Égrie, qu'il expose au Salon en 1870. Il était ami de Léon Bonnat qui fit par deux fois son portrait en 1889 (musée des Beaux-Arts de Valenciennes[5] et Petit Palais à Paris[6]).
Il peint les vitraux du château de Trousse-Barrière à Briare en 1895. En 1898, il est nommé Rosati d'honneur[7].
Anatole France l'a qualifié de «Michel-Ange des arbres et des campagnes paisibles»[8].
À la fin de sa vie, il était presque aveugle.
Il est inhumé dans le cimetière de Saint-Privé (Yonne)[9].
Médailles au Salon de Paris en 1866, en 1868 et en 1869, puis il devient hors-concours.
Médaille de deuxième classe (d'argent) à l'Exposition universelle de 1878.
Médaille d'honneur en 1897 pour Solitude et Bords du Rhône.
En 1875, il est nommé chevalier, puis promu officier (1883), élevé au grade de commandeur (1901) puis de grand officier (1911) de l'ordre national de la Légion d’honneur.
Iconographie
Édouard Louis Dubufe, Portrait d'Henri Harpignies, 1876, Versailles, musée de l'Histoire de France.
«Vue à Moncel», sur Palais des Beaux-Arts de Lille (consulté le )
Catalogue de la 27e Exposition d'Amiens de 1885 organisée par les Amis des Arts de la Somme, p.22.
Laurier Lacroix, «Suzor-Coté, Marc-Aurèle de Foy», in Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003 (en ligne, consulté le ).
Nicole Cloutier, «Morrice, James Wilson», in Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003 (en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии