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Henri-Eugène Le Sidaner, né le à Port-Louis (Île Maurice) et mort le à Paris, est un peintre postimpressionniste français.

Henri Le Sidaner
Biographie
Naissance

Port-Louis
Décès
(à 76 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière Saint-Louis de Versailles
Nom de naissance
Henri-Eugène Le Sidaner
Nationalité
Française
Formation
École des beaux-arts de Paris
Activité
Peintre
Enfant
Autres informations
Membre de
Académie des beaux-arts
Mouvements
Colonie artistique d'Étaples, symbolisme
Maître
Genre artistique
Portrait
Distinction
Officier de la Légion d'honneur‎
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3695, 1 pièce, date inconnue)[1]
Œuvres principales
Clair de lune (d), La Table (d), La Terrasse (d)

Biographie


La Promenade des orphelines, Berck (1888), musée des Beaux-Arts de Dunkerque.
La Promenade des orphelines, Berck (1888), musée des Beaux-Arts de Dunkerque.

Fils d'un capitaine au long cours, mort au cours d'une tempête dans la Manche en 1880, Henri Le Sidaner passe son enfance à Dunkerque. Boursier de cette ville, il part étudier la peinture à Paris, où il découvre l'impressionnisme et la peinture d'Édouard Manet qui le trouble. En 1882, il est reçu à l'École des beaux-arts de Paris, puis en 1884 y est admis dans l'atelier d'Alexandre Cabanel qui le soutiendra toujours.

Il part s'installer à Étaples en 1884 à l'hôtel Ioos. Il dit : « j'ai le souvenir le plus émouvant du jour et de l'heure où je subis l'impression inoubliable de mon arrivée à Étaples, de ce bain dans l'air et la lumière, de la sensation de vie saine et vierge qui m'attendait[2] ». Il y rencontre d'autres peintres venus travailler comme lui dans la région, comme Eugène Chigot, son ami d'enfance, avec lui, il organise en 1892 le salon des peintres d'Étaples dédié à cette colonie des peintres français et étrangers qui fréquentent cette région[3]. Il y restera jusqu'en 1893, travaille dans la solitude le plus souvent et ses œuvres de l'époque se rapprochent du réalisme sentimental d'un Jean-Charles Cazin[4].

En 1887, il expose au Salon des artistes français et peint de jeunes bergères dans le décor des dunes du Nord. En 1891, il est nommé officier d’Académie par le ministère de l'Instruction publique, et obtient une médaille de troisième classe et une bourse de voyage pour son tableau La Bénédiction de la mer, vaste composition acquise par l'État, actuellement au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne. Il entretient une correspondance nourrie avec ses amis Henri Martin, Edmond Aman-Jean, Ernest Laurent ou encore Henri Duhem[5].

En 1892, il visite l'Italie et la Hollande  où il se lie avec le peintre Frits Thaulow  et fait des portraits de jeunes Hollandaises. Au Salon, il présente L'Autel des orphelines (musée des Beaux-Arts d'Arras) dernière importante composition religieuse pour cet artiste non-croyant, mais troublé par le sentiment de recueillement. Il se lie d'amitié avec Émile Claus. Il quitte Étaples et s'installe à Paris au 5, rue Émile-Allez, où il a pour voisin le musicien Gabriel Fauré, interprète des poètes symbolistes. Il se lie à plusieurs personnalités proches du symbolisme, comme Émile Verhaeren et Georges Rodenbach, ou les critiques Camille Mauclair et Roger Marx. Il rejoint la Société nationale des beaux-arts, présente le Départ de Tobie et une première série de deux motifs à des heures différentes : Paysage de neige et Soir de neige.

En 1895, il expose chez Georges Petit  qui le représentera , concentre son inspiration sur les effets crépusculaires et continue de détruire la plus grande partie de sa production. Sa première exposition personnelle à la galerie Mancini en 1897 connaît un succès critique et il expose Les Âmes blanches et Lumières cendrée au Salon. En 1898, il expose à La Libre Esthétique à Bruxelles, et Le Dimanche, sommet de sa période symboliste, est présenté au Salon. Un séjour décisif à Bruges de 1898 à 1900 avec sa compagne Camille Navarre, et dont Jules Rais écrira qu'il y « tendit un miroir aux buées de la mort[6] », consacre son inspiration symboliste[7]. En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en mars 1900[8].

Gustave Soulier écrit dans La Revue blanche en 1901, qu'il est le « Maeterlinck de la peinture »[9].

Après avoir vécu près de Beauvais, à Gerberoy, il s'installe à Versailles[10],[11], où il demeurera jusqu'à sa mort, d'un infarctus, à Paris. George Desvallières, Albert Acremant, Camille Mauclair et Georges Huisman ont prononcé des discours lors de son inhumation à Versailles.

Henri Le Sidaner est le père de l'écrivain Louis Le Sidaner, le cousin du dramaturge Albert Willemetz, dont il a fait le portrait en 1937, et le frère de Marthe, qui a épousé, en 1908, le peintre Georges Rouault. Marcel Proust le cite dans À la recherche du temps perdu, le comparant à Elstir.


Hommage


Pour rendre hommage à Henri Le Sidaner, plusieurs communes ont donné son nom à une voie de leur commune : Créteil, Dunkerque, Étaples : rue Henri Le Sidaner, Gerberoy, Montpellier et Versailles.


Le Sidaner à Gerberoy


Le Jardin blanc au crépuscule (1912), Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
Le Jardin blanc au crépuscule (1912), Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.

C'est sur les conseils du céramiste Auguste Delaherche que l'artiste découvrit Gerberoy, petite ville délaissée de l'Oise où il acheta une maison qu'il restaura peu à peu. Ses différents déplacements en France et à l'étranger lui avaient procuré maintes sensations intimistes. Seul Gerberoy fut propice à une création fertile en devenant presque le thème principal de son œuvre (plus d'une centaine de toiles produites). Dès 1901, il propose au Salon des vues de la cité, puis il se focalise progressivement sur la partie architecturale phare de la maison, à savoir la façade, ses fenêtres, ses volets. Dans la recherche de l'instant intime, de « l'arrêt sur image », les toiles de Gerberoy émanent d'une douceur de vivre incomparable en même temps qu'elles déclinent selon l'heure et la saison des accords chromatiques variés. L'artiste passe le printemps et l'été de l'année 1903 à Gerberoy, où il commence à peindre des motifs d'intérieur à la fenêtre ouverte et des tables de jardin, des crépuscules. À l'aide d'un soigneux arrangement de nature morte, le peintre décline harmonieusement la sensation du « temps qui s'arrête[12] ».

Son jardin est orné de son buste réalisé par le sculpteur Pierre Roche.


Œuvre


Aux alentours de l'année 1900, il se consacre désormais à une peinture intimiste dont se trouve exclue la figure humaine : jardins déserts, tables servies pour d'hypothétiques hôtes, campagnes solitaires, expriment une vision silencieuse et paisible avec une technique post-impressionniste[13] et un chromatisme retenu aux nuances chaudes, à la tonalité raffinée et douce qui nimbent ses scènes moins de mystère que d'une espèce de religiosité. Son inspiration au contact de nombreux voyages s'élargira et perdra son mystère au profit d'un art plus décoratif, dont le succès ne se démentira pas. Décrivant les personnages que le peintre à disposées dans un calme paysage (Le Dimanche, 1898, musée de la Chartreuse de Douai) : « elles sont un chœur blanc de rêves indécis, de figures neigeuses, aux yeux naïfs[14] », déclare Gabriel Mourey.

Le Sidaner bénéficiera en 1931 d'une importante rétrospective à Bruxelles, inaugurée par la reine Astrid[9].


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Expositions



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Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



Notes et références


  1. « ark:/36937/s005afd5ff303290 », sous le nom LE SIDANER (consulté le )
  2. Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 20
  3. « Henri Le Sidaner. Ses amitiés artistiques & ses voyages d'étude. Le Touquet / Étaples », sur lecurieuxdesarts.fr, (consulté le ).
  4. « J'ai vécu là de 1884 à 1893, huit pleines années d'une vie saine et charmante ; j'y ai noué quelques-unes des amitiés qui me sont les plus chères ; Eugène Lawrence Vail, Frits Thaulow, Henri Duhem, y firent de longs séjours ; Thomas Alexander Harrison, Middleton Jameson y travaillèrent aussi. », propos de l'artiste dans Gabriel Mourey, « L’Œuvre de Le Sidaner », The Studio, Paris, traduction et diffusion chez Paul Ollendorff, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Cette correspondance est conservée aux archives municipales de Douai. Plusieurs portraits de Rémy Duhem et de Marie Duhem par Le Sidaner et Henri Martin, ainsi qu'un buste en bronze d'Henri Duhem par Constantin Meunier sont conservés au musée de la Chartreuse de Douai.
  6. Jules Rais, « Henri Le Sidaner », Art et décoration, t. 13, , p. 122 cité dans L’Impressionnisme : du plein air au territoire : [actes du colloque de Rouen, Musée des Beaux-Arts, et Le Havre, Musée Malraux, 8-10 septembre 2010], Paris, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, , 260 p., ill. en noir et en coul. ; 28 cm (ISBN 978-2-87775-555-9, OCLC 997454129, lire en ligne), p. 155.
  7. À la demande de Claude Monet, il offre une œuvre en faveur des héritiers d'Alfred Sisley qui vient de mourir.
  8. « Choses du jour : Un nouveau salon », par Étienne Charles, in: La Liberté, Paris, 6 juillet 1899, p. 1 — sur Gallica.
  9. Jean-David Jumeau-Lafond et Musée d’Ixelles (catalogue de l'exposition au musée d'Ixelles en 1999), Les Peintres de l’âme : le symbolisme idéaliste en France, Gand, Snoeck-Ducaju & Zoon, , 192 p., 1 vol., ill. ; 30 cm (ISBN 978-90-5325-206-2, OCLC 822744828, lire en ligne), p. 88.
  10. Une plaque sur l'immeuble rappelle qu’il a vécu au 27, rue des Réservoirs, à l'angle de la route de la Reine.
  11. Il existe cinq rues Le Sidaner : à Port-Louis, Gerberoy, Versailles, Créteil et Étaples-sur-Mer.
  12. Fenêtre sur…, catalogue de l'exposition au musée de Roanne en 2002.
  13. Yann Farinaux-Le Sidaner (préf. Rémy Le Sidaner), Le Sidaner : l’œuvre peint et gravé, Monaco, A. Sauret, , 391 p. (OCLC 881741529, lire en ligne), p. 12.
  14. Gabriel Mourey, « L’Œuvre de Le Sidaner », The Studio, Paris, traduction et diffusion chez Paul Ollendorff, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  15. IHOI, « Base de données » (consulté le )
  16. (de) « La fontaine aux Tuileries »
  17. (de) « Kleiner Platz im Schnee, Chartres »
  18. (de) « Süße Nacht »
  19. (en) « Canal in Bruges, winter »
  20. (en) Museum Plantin-Moretus, « Buitenhuis tussen rozen » (consulté le )
  21. « Le jardin blanc au crépuscule »
  22. « La Table au jardin blanc de Gerberoy »
  23. « Maison de pêcheur au Tréport »
  24. (en) « The Hut on the Forest Edge, Étaples »
  25. (en) « An Autumn Evening »
  26. (en) « Church Street, Villefranche-sur-Mer »
  27. (en) « Seine and Pont Royal »
  28. (en) « The Park Gateway »
  29. (en) « Window on the Bay of Villefranche »
  30. (en) « Les Marches du Palais Versailles »
  31. (en) « House of Roses »
  32. (en) « Moonlight »
  33. (en) « The House of Gerberoy: Evening »
  34. (en) « Sun on Snow, Chartres »
  35. « La maison aux roses au clair de lune, Versailles »
  36. « Sous la tonnelle, Gerberoy »
  37. « Jardin au clair de lune, Gerberoy »
  38. « L'escalier, Gerberoy »
  39. « Le bouquet devant la fenêtre »
  40. « La Maison sous l'église au crépuscule. Gerberoy »
  41. « La Communion in extremis »
  42. « Portrait de madame Piettre »
  43. « Le dimanche »
  44. « La Cathédrale de Beauvais »
  45. « Les Lampions sous la tonnelle »
  46. « La Tombe du soldat »
  47. « La Nappe rouge »
  48. Jeune fille de profil, Musenor.
  49. « Le dessert »
  50. « Portrait du peintre Eugène Chigot »
  51. « Portrait de marin »
  52. « Ciel de printemps »
  53. Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 68
  54. « La maison aux roses »
  55. « La tasse de thé »
  56. « Les Trois pots de fleurs »
  57. « Le presbytère et l'église de Gerberoy »
  58. « La table »
  59. « Dossier de presse du musée de Morlaix », (consulté le )
  60. « La table au soleil »
  61. « Soir de mai »
  62. lithographie exécutée d'après le tableau Canal de nuit à Nemours conservé au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes et non daté.
  63. « La terrasse »
  64. « Le vitrail ».
  65. « Le Pont des Soupirs »
  66. « Roses de Trianon »
  67. « Le soleil dans la maison »
  68. « L'église de Tréguier »
  69. « Fenêtres sur le jardin au crépuscule, Gerberoy »
  70. « La Cour d'Honneur (Versailles) »
  71. « La place de la Concorde au clair de lune »
  72. « La Table de la mer, Villefranche-sur-Mer »
  73. « Chemin du canal à Gravelines »
  74. « Visuel en ligne sur le site de l'agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux (RMN) », sur RMN Photo (consulté le )
  75. « Matinée dans un parc »
  76. « Portrait de madame Batillat »
  77. « Jardin à Hampton-Court »
  78. « Musée Lambinet »
  79. « Bouquet de roses »
  80. (en) « Versailles: Cour d'Honneur »
  81. « Table dressée au Printemps »
  82. (en) « The Three Roses »
  83. (en) « La Rentrée du troupeau, Étaples »
  84. (en) « Le Buste, Gerberoy »
  85. (en) « Le Pavillon »
  86. (en) « Small Table in Evening Dusk »
  87. Rijksmuseum, « Gezicht op Chartres », sur https://www.rijksmuseum.nl (consulté le ).
  88. (en) « Girl from Brittany »
  89. (en) « The bridge, Pont-Aven or evening twilight »
  90. (en) « Lisieux »
  91. (en) « The blue table »
  92. (en) « Evening at the Grote Markt of Brussels »
  93. (en) « A table laid for supper before a house with rambling roses »
  94. (en) « Old houses in the moonlight »
  95. (en) « A winter's eve »
  96. (en) « Fountain »
  97. (en) « Small piazza with the Doge's Palace in Venice »
  98. « Moonlit City Square in Cherbourg »
  99. (en) « Le gouter au jardin »
  100. (en) « Corner of Versailles Park »
  101. (en) « Trafalgar Square »
  102. (en) « The Pond Garden, Hampton Court »
  103. (en) « Boats, Heyst »
  104. (en) « Beguinage. Maisons à contre-jour, Bruges »
  105. (en) « The Snow »
  106. (en) « The Lighted Window »
  107. (en) « Rocky Inlets by Moonlight »
  108. (en) « A Beauvais Square by Moonlight »
  109. (en) « An Italian Lake »
  110. (en) « Clair de lune »
  111. (en) « Une ruelle, la nuit »
  112. (en) « St Paul's from the River: Morning Sun »
  113. (en) « L'île Madre: Clair de Lune »
  114. (en) « Moonlight at Gerberoy »
  115. (en) « Courtyard from a Window »
  116. (en) « A Canal in Bruges at Dusk »
  117. (en) « Red House, Bruges »
  118. (en) « Clair de lune »
  119. (en) « The Belfry at Bruges »
  120. (en) « Nemours »
  121. Jean-François Mancel, Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy : 1901-1939  : [exposition, Beauvais, Musée départemental de l’Oise, 16 mai-7 octobre 2001, Douai, Musée de la Chartreuse, 20 octobre 2001-20 janvier 2002], Beauvais ; Saint-Rémy-en-l’Eau, Musée départemental de l’Oise ; Musée de la Chartreuse, , 198 p., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm (ISBN 978-2-903824-32-7, OCLC 491324363, lire en ligne), p. 11.

На других языках


[de] Henri Le Sidaner

Henri Le Sidaner (* 7. August 1862 in Port Louis, Mauritius; † 16. Juli 1939 in Paris) war ein französischer Maler.

[en] Henri Le Sidaner

Henri Eugène Augustin Le Sidaner (7 August 1862 – 14 July 1939) who was a contemporary of the Post-impressionists, was an intimist painter known for his paintings of domestic interiors and quiet street scenes. His style contained elements of impressionism with the influences of Édouard Manet, Monet and of the Pointillists discernible in his work. Le Sidaner favoured a subdued use of colour, preferring nuanced greys and opals applied with uneven, dappled brushstrokes to create atmosphere and mysticism. A skilled nocturne painter, he travelled widely throughout France and Europe before settling at Gerberoy in the Picardy countryside from where he painted for over thirty years.[2]

[es] Henri Le Sidaner

Henri Le Sidaner (Port Louis, Isla Mauricio, 7 de agosto de 1862 – París, 16 de julio de 1939) fue un pintor francés postimpresionista.
- [fr] Henri Le Sidaner

[it] Henri Le Sidaner

Henri-Eugène Le Sidaner (Port Louis, 7 agosto 1862 – Parigi, 16 luglio 1939) è stato un pittore francese.

[ru] Ле Сиданэ, Анри

Анри Эжен Огюстен Ле Сиданэ (фр. Henri Eugène Augustin Le Sidaner, 7 августа 1862, Порт-Луи, Маврикий — 16 июля 1939, Париж) — французский художник, работавший в различных художественных направлениях (импрессионизм, символизм и др.).



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