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Après des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est élève de Fernand Sabatté, Pierre-Yves Trémois obtient, en 1943, le premier grand prix de Rome de peinture et se consacre au burin et à l'eau-forte à partir de 1944 pour entamer une œuvre qui est estimée à plus de mille gravures[2].
Membre de l’Académie florentine de l'art du dessin, 1963
Membre du Comité national du livre contemporain, 1965
Membre du Comité national de la gravure française
Membre de l'Académie royale flamande de Belgique des sciences et des arts, 1971
Membre de l’Académie des beaux-arts (Institut de France)[4], 1978 Élu au fauteuil Paul Lemagny, dans la section de gravure; lors de sa réception, avec un discours d’Albert Decaris[5], il reçoit son épée, un sabre de samouraï avec une lame du XVesiècle ornée de deux plaques d’or sur lesquelles il a gravé ces mots: «La ligne est mon partage»[6]. Il est le doyen d'élection (depuis 2012) et le doyen d'âge (à partir du ) de l'Académie.
Œuvre
Pierre-Yves Trémois a créé:
des œuvres graphiques: peintures, gravures, dessins, où la ligne domine;
des «Grands Livres illustrés» avec pour auteurs Henry de Montherlant, Jean Rostand, Federico Fellini, Tournier, Paul Claudel, Jean Giono, Nietzsche… édités par Gallimard, Flammarion, Laffont, J. Foret, Lefebvre…
des sculptures en bronze poli et bronze patiné, représentant des animaux et des humains;
des céramiques gravées dans l'argile et émaillées;
Oppian, Cynégétique, 1955, préface de Marguerite Yourcenar
Jean Rostand, Le Bestiaire d’amour, 1958 En marge de cette édition, Trémois réalisa 100 monotypes grand format (peintures à l’encre d’imprimerie, pressées dans les ateliers Lacourière-Frélaut).
1977: Les cinquante derniers Grands Prix de Rome, Musée Picasso, Antibes.
1992: «De Bonnard à Baselitz - dix ans d'enrichissements du cabinet des estampes, 1978-1988», Bibliothèque nationale de France[7].
Créations et expositions personnelles
1962: Galerie Isy Brachot, Bruxelles (peintures).
1970: Galerie Argos, Nantes (peintures).
1971: Galerie des Peintres-Graveurs, Paris (gravures).
1972: Galerie Maurice Garnier, Paris: «L’Or» (objets gravés dans l’or, peintures, dessins, monotypes). Galerie Synthèse, Anvers.
1973: Galerie Maurice Garnier, Paris: «L’homme et le singe» (peintures)[8].
1975: Galerie Vision Nouvelle, Paris: rétrospective de l’œuvre gravé. Galerie Maurice Garnier, Paris: «Le dessinateur» (aquarelles).
1976: Douze expositions en France (dont château de Vascœuil) et en Belgique. Galerie Lochte, Hambourg.
1977:
Exposition rétrospective, Musée postal de Paris. À cette occasion, un timbre Le Visage à l’aigle est émis par l’administration des Postes. Il obtient le Francobollo d’Oro («Timbre d'Or») de Turin[9];
Réalisation d’une sculpture monumentale en bronze, «Énergies» (8 m x 3 m), pour la station du RER Châtelet-les Halles;
Galerie Attali, Paris (18 sculptures en bronze: «Le Bestiaire fabuleux»).
1996: Exposition Palais de l’Europe, Menton (peintures, sculptures, céramiques).
1995 à 1997: Réalisation de sculptures en bronze.
1997: Exposition à l'Espace Châtelet-Victoria, Paris (28 sculptures et 100 céramiques).
2002: Création d’un trophée pour l’Opéra de Paris.
2004: Exposition au château de Chenonceau (peintures, sculptures, gravures, monotypes).
2005: Espace Châtelet-Victoria (40 visages et Le Cabinet érotique).
2006: Peintures monumentales pour la Chapelle des Corps (800 cm x 730 cm)
2007:
Émission sur Canal Académie: «Trémois à grands traits» par Monelle Hayot;
Série de peintures (nus avec calligraphies, peinture monumentale sur bois «Apesanteur», 255 × 715 cm).
: Trémois, rétrospective, réfectoire des Cordeliers et musée d'histoire de la médecine, Paris[10].
Critique
«Refusant l'adhésion à un quelconque mouvement contemporain, ce peintre indépendant maintient avec autorité un style classique où il se distingue par un graphisme sobre, d'une grande pureté, et par une constante fidélité au sujet - projetant néanmoins ses figures humaines sur des formes protoplasmiques, il fait coexister ainsi plusieurs échelles de grandeur.»
«Attiré par le corps humain, les visages, le monde animal (singes, insectes, escargots et crapauds) et l'univers scientifique contemporain, Trémois propose, à partir de ces thèmes, des variations et des méditations sur les étreintes amoureuses, l'homme confronté avec son double intérieur: le singe, ou les relations retrouvées macrocosme-microcosme à l'ère d'Einstein, de Teilhard de Chardin et de Jacques Monod.»
Le département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France possède un œuvre très fourni de l'artiste, avec plusieurs centaines de pièces sous trois cotes[12],[13],[14],[7].
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