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Antoni Clavé, né le à Barcelone (Espagne) et mort le à Saint-Tropez (Var), est un peintre, graveur et sculpteur espagnol.

Antoni Clavé
Antoni Clavé i Sanmartí
Naissance

Barcelone
Décès
(à 92 ans)
Saint-Tropez
Sépulture
Cimetière du Montparnasse
Période d'activité
À partir de
Nom de naissance
Antoni Clavé i Sanmartí
Pseudonyme
Clave, Antoni
Nationalité
Espagnole
Activités
Peintre, graveur, costumier, designer, sculpteur, artiste graphique
Formation
École de la Llotja, Barcelone
Maître
Felis Mestres (ca), José Mongrell (es), Ángel Ferrant (es)
Lieu de travail
Mère
Maria Sanmartí (d)
Distinction
Médaille d'or de la Généralité de Catalogne
Site web

Biographie



Les premières années


L'École de la Llotja à Barcelone.
L'École de la Llotja à Barcelone.
Felix Mestres, maître à l'École de la Llotja
Felix Mestres, maître à l'École de la Llotja
Vélasquez, La Reddition de Breda
Vélasquez, La Reddition de Breda

Lorsque, alors qu'Antoni Clavé i Sanmartí n'est âgé que de deux ans, son père abandonne le foyer familial, sa mère, qui est coiffeuse, s'installe au no 56 de la calle Valdonzella, à Barcelone, pour y vivre jusqu'en 1934. Antoni effectue sa scolarité au collège de San Lorenzo, puis au collège hispano-américain de Barcelone[1].

Après avoir été commis dans une maison de tissus pour gaines et corsets en 1925, Antoni Clavé i Sanmartí entre aux cours du soir de l'École de la Llotja en 1926 (école annexe de la calle Aribau, ne fréquentant l'école principale que de 1930 à 1932), y ayant pour maîtres Felix Mestres (ca), José Mongrell (es) (dessin) et Ángel Ferrant (es) (modelage), et sa famille le laisse poursuivre sa voie[2]. De son passage dans l'atelier d'Àngel Ferrant, « grand champion de l'avant-garde », il conservera en particulier le buste en terre cuite d'Àngel Guimerà qu'il y exécute et qui demeurera le témoin initial « de son plaisir à créer des formes dans l'argile et de son intérêt pour la sculpture »[3].

Antoni Clavé est en 1927 recommandé à Aureli Tolosa (ca), propriétaire d'une entreprise de peinture en bâtiment où il devient apprenti. Attiré par le côté artisanal du métier où il apprend à faire du minium, puis à peindre du bois, à manier les brosses, à dessiner les lettres, Clavé, dès 1928, commence à peindre à l'huile le portrait de sa grand-mère. Son patron lui apprend notamment à copier Vélasquez[4], ce que Clavé accomplit « avec toute la perfection dont il est capable, pour La Reddition de Breda »[3].

En 1932, il remporte le deuxième prix au concours d'affiche de la Caisse d'épargne de Barcelone[5] et, l'année suivante, abandonne la peinture en bâtiment pour vivre de ses dessins, de travaux de décoration, d'illustrations de revues enfantines et surtout, recruté à cette fin par Sixte Illescas (ca), architecte de la Cinémathèque nationale espagnole (CINAES)[1], de la conception d'« affiches pour le cinéma auxquelles il intègre, non sans esprit d'avant-garde, des collages de matériaux de toutes sortes »[6] allant des cordes aux tissus imprimés et du carton ondulé aux fragments de journaux. Il se fait rapidement un nom dans cette spécialité qui absorbera totalement son année 1935 et poursuit cependant ses recherches de matières nouvelles avec Salvador Ortiga, son condisciple de la Llotja, ses autres amis étant alors Emilio Grau Sala, Apelles Fenosa, Manolo, Eudald Serra (es). Parallèlement, Clavé admire tout particulièrement les primitifs catalans[7].


La guerre d'Espagne et l'enfermement


Front républicain d'Aragon.
Front républicain d'Aragon.

Un an après le début de la guerre civile espagnole, Clavé est mobilisé sur le front républicain d'Aragon, fantassin de deuxième classe. Il est dessinateur et créateur de décors pour le théâtre des armées avec son ami Marti Bas (1910-1966), futur lithographe illustrateur de Henry de Montherlant[1].

En , Clavé est contraint de suivre la retraite de l'armée républicaine et il franchit la frontière française, « mêlé à la masse anonyme des républicains qui traversent à pied les Pyrénées, en quête de liberté, dans le plus grand mouvement d'émigration qu'ait connu l'Europe du XXe siècle. Cruel paradoxe : le gouvernement français du Front populaire leur offre aussitôt comme asile ses camps de concentration, où les conditions de vie sont des plus dures »[3]. Clavé est interné en même temps que Pedro Florès, d'abord au camp de Prats-de-Mollo, « centre d'accueil pour Espagnols et membres des Brigades internationales »[8], puis au camp des Haras, à Perpignan, dont tous deux sortent grâce à l'action de Martin Vivès, artiste peintre en même temps que secrétaire de la mairie de Perpignan[9] : Clavé meublant le temps de son internement par des croquis de ses compagnons d'enfermement et des gardiens de camp sénégalais, « Vivès, qui s'efforçait de venir en aide aux artistes espagnols internés, fut emballé et entreprit les démarches pour obtenir sa libération. Il le recueillit chez lui pendant deux mois, lui fournissant couleurs et toiles pour lui permettre de peindre »[10]. Cette même année, il connaît de la sorte sa première exposition chez Vivant, pâtisserie-salon de thé tenu à Perpignan par Marie Martín. Dès le , grâce aux deux mille francs que lui apporte cette exposition, il quitte Perpignan pour Paris où le médecin catalan Enguera de Sojo lui prête une chambre de bonne à Neuilly[11].


À Paris sous l'Occupation


À Paris, il vit pendant quatre années de son ancien métier d'illustrateur pour enfants (il mettra même en bandes Le signe de Zorro pour un magazine)[10], s'essaye à la lithographie dans l'atelier d'Edmond Desjobert[12] tout en poursuivant la peinture dans un style alors influencé par Pierre Bonnard, Édouard Vuillard[13], mais aussi Georges Rouault[14] et Chaïm Soutine[6]. En 1941, il installe son premier atelier au no 45 rue Boissonade à Paris. Il ressent deux immenses bonheurs avec la naissance de son fils Jacques le et, au mois de mai suivant, l'arrivée à Paris de sa mère qui a pu franchir la frontière grâce à des amitiés complices, parmi lesquels Emilio Grau Sala[1] : à son contact, elle se mettra à faire « des gouaches d'une saveur naïve » et mourra en , « le laissant désemparé comme un petit enfant, malade de chagrin »[10]. 1942 est également l'année de la première exposition parisienne, en même temps qu'Emilio Grau Sala et Marti Bas, à la Galerie Castelucho.

La première rencontre d'Antoni Clavé avec Pablo Picasso, dans l'atelier de la rue des Grands-Augustins de celui-ci, date très précisément du , jour de la Libération de Paris, et est une révélation[13] : « pendant deux ans, évoquera-t-il lui-même avec modestie, j'ai fait du sous-Bonnard et du sous-Vuillard sans m'en apercevoir. En 1942, j'ai même peint un portrait de ma mère qui était carrément un Vuillard, mais en moins bien »[15]. Dès l'approche de Picasso et du cubisme, il commence à pratiquer « le collage sur carton, papier peint, ficelle, corde, etc. et se lance dans la lithographie »[15] avec ses travaux d'illustrations bibliophiliques (Les Lettres d'Espagne, Carmen).


L'après-guerre et le succès


L'envoi d'Antoni Clavé au Salon d'Automne de 1944 est cité par René Huyghe et Jean Rudel « parmi les œuvres marquantes d'artistes promis à la gloire » avec celles de Jean Aujame, Jean Bazaine, Jacques Despierre, Léon Gischia, Jean Le Moal, Alfred Manessier, André Marchand, Mario Prassinos et Gustave Singier[16]. L'artiste participe ensuite à la fondation du Casal de Catalunya de Paris, créé le et, en 1946, il est invité en Tchécoslovaquie, avec plusieurs peintres dont Pablo Picasso, à l'occasion d'une exposition consacrée aux artistes espagnols. Il se rendra en 1947 au Royaume-Uni pour sa première exposition personnelle à Londres, puis, en 1952, aux États-Unis.

Roland Petit
Roland Petit

À l'instar de Picasso dont il devient durablement l'ami[17], Antoni Clavé est très inspiré par la corrida. Sur ce sujet, il produit un grand nombre de lithographies, notamment La Corrida et des Toreros dont il a interprété le costume (Torero en costume rouge) pour le chorégraphe Boris Kochno, dont le ballet Los Caprichos avait été donné en 1943 par la compagnie les Ballets des Champs-Élysées dirigée par Roland Petit. Connaissant un fort succès pour ses décors de théâtre et de ballet, il demeure perçu comme « l'un des plus importants décorateurs de théâtre de l'après-guerre, utilisant l'espace scénique dans sa totalité, non seulement en tant que peintre, mais aussi en tant que metteur en scène, avec un chromatisme allant du rouge le plus violent au gris le plus profond »[6]. Au début des années 1950, il travaille avec Roland Petit, offrant à Raymond Cogniat de restituer que « sa souplesse de style, sa richesse d'invention qui va de la plus grande intensité dramatique à l'ironie la plus évidente, servent aussi bien Carmen en 1949 que Deuil en 24 heures en 1953 »[18], mais décide de peindre et d'arrêter la décoration en 1954. À partir de ce moment, Clavé n'acceptera plus de nouvelles commandes pour le théâtre[19], il n'en demeure pas moins que « les figures du théâtre lui auront inspiré un univers de figures à demi populaires, sombres et monumentales, d'une étrangeté vigoureuse »[16].

Il installe un atelier qui, situé au no 4 rue de Châtillon à Paris et ouvrant sur un minuscule jardin, est envahi d'objets hétéroclites, d'une tête de taureau naturalisée, de mannequins, de décors rappelant les coulisses d'un théâtre et d'une reproduction de Guernica. La maison est aujourd'hui démolie.

Clavé travaille avec acharnement, confrontant, observe Jean Cassou, « les ardeurs de sa terre natale aux inventions de la peinture française »[20]. Inclassable, ni figuratif, ni abstrait et les deux à la fois avec sa force et son mystère, « lithographe et graveur au trait exceptionnel »[6], il aime aussi les collages et se livre volontiers au hasard de la création. Quant à la sculpture, il ne s'y intéresse que par périodes, au début de sa carrière puis beaucoup plus tard. À la fin des années 1950, Clavé connaît le succès. Mais en 1963, il s'interroge : il a cinquante ans, une œuvre considérable. Il est reconnu en France, aux États-Unis, au Japon, en Suisse, en Suède, on recherche ses toiles dans le monde entier, ce qui l'inquiète. Il décide de quitter Paris et la société qui fait la mode, notamment le monde du spectacle[21].


La maison de Saint-Tropez


Médaille d'or du mérite des beaux-arts.
Médaille d'or du mérite des beaux-arts.

Antoni Clavé quitte Paris pour Saint-Tropez en 1965. Il se fait construire un atelier et une maison au Cap Saint-Pierre qu'il décore avec un soin méticuleux, aidée de sa femme Madeleine. Tous deux réalisent un « Palais de couleurs » avec des tentures. C'est là que les plus grandes toiles du peintre seront composées[22] : à partir de cette nouvelle vie « dont le climat se rapproche de celui de sa terre natale, et peut-être pour cette raison, s'est épanouie son exubérance toute hispanique. Il fait surgir les couleurs, plus éclatantes de se confronter au noir »[23], offrant à Pierre Cabanne d'écrire qu'« avec lui nous pénétrons dans les chambres d'échos de la couleur »[24].

Henri Goetz
Henri Goetz

À Saint-Tropez, où il réserve un atelier exclusivement à la gravure, Antoni Clavé, au retour d'un séjour à Barcelone en 1965 où il s'est initié à l'eau-forte et l'aquatinte[25], délaisse la lithographie au profit de la taille-douce, et rend hommage dans une série de planches à Rembrandt, Goya et Albrecht Dürer. C'est en 1968 qu'il découvre la gravure au carborundum, récemment mise au point par Henri Goetz[12].

En 1977, il expose ses premiers collages en trompe-l'œil, effet qu'il obtient par des projections à l'aérographe sur des papiers froissés ou sur des pochoirs[23]. En 1984, alors que la Biennale de Venise expose plus de cent de ses œuvres au pavillon espagnol, il reçoit la médaille d'or du mérite des beaux-arts par le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports d'Espagne[26].

Antoni Clavé, emporté par une insuffisance respiratoire, meurt le et est inhumé au cimetière du Montparnasse[27] à Paris[28],[15]. En lui est alors salué « l'esprit rebelle aux conventions, en perpétuelle évolution créatrice, qui a su transformer l'héritage de Bonnard et de Vuillard pour nous offrir le plus beau des spectacles : l'étonnement »[29].


Postérité


C'est à la fin de la décennie 1980 qu'Antoni Clavé est reconnu officiellement par les autorités catalanes. Le peintre, dès lors et encore aujourd'hui, « offre pour son pays l'image d'un Catalan déraciné que l'on se rapproprie afin de mieux affirmer une identité nationale »[30]. On assiste ainsi dans le cadre de la politique culturelle menée dans la décennie 1990, à une réappropriation du peintre. « La reconnaissance de l'œuvre de Clavé est tardive, constate Catherine Xerri, l'art catalan ayant peut-être été trop longtemps symbolisé par une seule figure, celle de Tàpies : cette reconnaissance va de pair avec un double enjeu, identitaire et culturel »[30].

Pour ce qui est de l'œuvre, « bien qu'invitant au silence et au recueillement en raison de la noblesse et la puissance imposante qu'elle dégage, lira-t-on onze ans après la mort d'Antoni Clavé dans le catalogue de sa rétrospective à l'Espace Paul-Rebeyrolle, sa peinture est pourtant emplie de bruit et de fureur, jusqu'à atteindre un équilibre fragile entre ordre et désordre, tension et fragilité ». Mais « il reste des secrets d'atelier » précisera peu après Aude Hendgen[31], et « c'est peut-être cela qui fait la force de son œuvre gravé : cette impossibilité à saisir pleinement le processus qui l'a mis au monde, qui laisse à Antoni Clavé un voile de mystère, une inintelligibilité un peu magique »[32].


Œuvre



Affiche de cinéma



Décor et costume de ballet, opéra, théâtre


Boris Kochno
Boris Kochno

Décor de cinéma



Thèmes picturaux


Les Guerriers aux points cardinaux, aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas.
Les Guerriers aux points cardinaux, aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas.
Monument du centenaire de l'Exposition universelle de 1888, Barcelone, parc de la Ciutadella.
Monument du centenaire de l'Exposition universelle de 1888, Barcelone, parc de la Ciutadella.

Sculpture


Il convient, pour trouver les racines relationnelles d'Antoni Clavé à la sculpture, de remonter à 1930 lorsque, avec son ami le peintre catalan Salvador Ortega, il commence à « utiliser des matières jusqu'ici laissées à l'écart : tissus usés, imprimés, macules, carton ondulé, flans d'imprimerie, coupures de journaux, étiquettes, papiers peints, etc. »[1]. L'ex-ouvrier de Tolosa « malaxe, colle, agence, incruste le plâtre dans la pâte, utilise l'ondulé avec les astuces et la main de l'artisan l'imagination et l'invention de l'artiste dont son Téléphone constitue l'un des premiers témoignages »[37], offrant à Pierre Seghers de le situer avec Marcel Duchamp et Pablo Picasso dans les précurseurs des recherches contemporaines[1], à Lluís Permanyer de souligner sa « fascination par les détritus, la ferraille, les fragments ou les pièces hors d'usage, mais qui ont une courbure naturelle et pure, qui, hors de leur contexte originel, prennent un sens aussi nouveau qu'insolite »[3].

La pratique de la sculpture, qu'il avait occultée depuis son arrivée en France, resurgit chez Antoni Clavé en 1960. « Le bronze, le plomb fondu, le bois, la glaise, sont autant de techniques visant à exalter le travail de l'empreinte et des matériaux assemblés »[15] et offrent à Pierre Daix de substituer le mot assemblages au mot sculptures pour cette part de l'œuvre[38] : « apparaissent des figures fantastiques et guerrières, exotiques et musicales, poétiques et royales. Clavé poussera très loin ce jeu avec la matière en allant jusqu'à exécuter une série hasardeuse composée de pinceaux, palettes, pigments séchés, ou encore de casseroles, caisses et outils »[15].

Œuvres

Fresque



Œuvre monumentale



Œuvre gravé


Joan Miró
Joan Miró

Antoni Clavé « fait partie des peintres graveurs du XXe siècle qui, comme Pablo Picasso ou Joan Miró, ont trouvé dans la gravure une pratique à part entière comme celle de la peinture et de la sculpture »[40]. Il est l'un des très rares artistes qui exécutent totalement par eux-mêmes lithographies et gravures, ayant installé chez lui plusieurs presses que lui seul fait fonctionner[3]. On recense cinq cent vingt estampes originales (compte non tenu des contributions bibliographiques ci-dessous) : lithographies, eaux-fortes, aquatintes, gravures au carburundum, gaufrages, collages et kraft lithographié[41],[5].

« D'abord il rend hommage, puis se singularise, explique Aude Hendgen : ses lithographies des années 1950 représentent souvent ses Rois bien connus, dans des tons noirs, marron, ocres, puis deviennent plus abstraites et sombres dans les années 1960 »[31]. Avec alors un goût prononcé pour cinq couleurs (blanc, gris, noir, bleu et rouge), toujours à la limite entre figuration et abstraction, « Antoni Clavé joue avec les effets de matières. Il gaufre du papier peint, estampe des petits motifs avec des moules à gâteaux », associe à ses eaux-fortes et à ses aquatintes des cordelettes, des coupures de journaux, des vis, des punaises, des trombones, des agrafes, des clefs, des clous, des serpillières ou des gants[42].

C'est ainsi en employant le terme de tri-dimensionnalité que l'on définit l'œuvre gravé d'Antoni Clavé. « Libérées de la bi-dimensionnalité, confirme Léone Métayer, ses œuvres abstraites se font écho par un jeu d'associations de matériaux divers et de motifs récurrents. Les recherches du peintre graveur, communes à celles d'autres artistes comme Joan Miró ou Antoni Tàpies, sont le signe d'une époque où l'estampe connaît un regain d'intérêt pour le renouvellement des formes qu'elle rend possible »[43].

Thèmes

Contribution bibliophilique


Jean Charles-Brun
Jean Charles-Brun
Saint-John Perse
Saint-John Perse

Expositions



Expositions personnelles



Expositions collectives


Pablo Picasso.
Pablo Picasso.
Manuel Viola.
Manuel Viola.
Antoni Tàpies
Antoni Tàpies

Réception critique



Collections publiques



Espagne



France



Irlande



Luxembourg



Pologne



République tchèque



Royaume-Uni



Suède



Suisse



Canada



États-Unis



Mexique



Afrique du Sud



Corée du Sud



Japon



Australie



Collections particulières référencées


Antoni Clavé recevant la médaille d'or du mérite des beaux-arts en 1984.
Antoni Clavé recevant la médaille d'or du mérite des beaux-arts en 1984.

Récompenses et distinctions



Références


  1. Pierre Seghers, Clavé, Editiones Poligrafa/Bibliothèque d'art hispanique, 1971.
  2. Registre des arts, Antoni Clavé
  3. Lluís Permanyer, Clavé sculpteur, Éditions Cercle d'art, 1989.
  4. Seghers et Cabanne 1989, p. 10
  5. Pierre Barbancey, « Antoni Clavé, œuvre gravé d'un artiste irrévérencieux », L'Humanité, 31 janvier 2018
  6. Les Muses, encyclopédie des arts, Antoni Clavé, Éditions Grange Batelière, 1971, tome 5, pp. 1532-1533.
  7. Seghers et Cabanne 1989, p. 15
  8. Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France, Le camp de Prats-de-Mollo durant la Seconde guerre mondiale
  9. Site Martin Vivès, Antoni Clavé
  10. Jean-Paul Crespelle, « Florès, Clavé, César », Montparnasse Vivant Librairie Hachette, 1962, chapitre 12, pages 287-319.
  11. Seghers et Cabanne 1989, p. 16
  12. Antoine Oury, « Les estampes d'Antoni Clavé exposées à la Bibliothèque nationale de France », ActuaLitté, 15 décembre 2017.
  13. Lydia Harambourg, « Disparition : Antoni Clavé », La Gazette de l'Hôtel Drouot, septembre 2005.
  14. Le Delarge, Gründ, 2001, page 250.
  15. Hervé Gauville, « Antoni Clavé a quitté son atelier », Libération, 2 septembre 2005
  16. René Huyghe et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, Larousse, 1970.
  17. Martinez-Novillo 1988, p. 206
  18. Raymond Cogniat, « Dans l'atelier de Clavé », Les Nouvelles littéraires, 1954.
  19. Seghers et Cabanne 1989, p. 24
  20. Jean Cassou, Antoni Clavé, Editorial Rauter, Barcelone, 1960.
  21. Seghers et Cabanne 1989, p. 20
  22. Seghers et Cabanne 1989, p. 37
  23. Jacques Busse, Dictionnaire Bénézit, Grund, 1999, tome 3, pp. 690-692.
  24. Pierre Cabanne, Clavé, Denoël, 1979.
  25. Éditions Skira, Antoni Clavé - Catalogue raisonné de l'œuvre gravé, dossier de presse
  26. (es) « Real Decreto 1727/1983, de 22 de junio, por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoría de oro, a don Julio Caro Baroja », Boletin Oficial del Estado, Madrid, no 150, , p. 18386 (lire en ligne).
  27. Find a grave, sépulture d'Antoni Clavé, cimetière du Montparnasse
  28. Harry Bellet, « Disparition : Antoni Clavé, peintre et sculpteur », Le Monde, 2 septembre 2005
  29. Arnaud Donnedieu de Vabre, « À Antoni Clavé », Discours et communiqués, Ministère de la culture et de la communication, 2 septembre 2005
  30. Catherine Xerri, « Antoni Clavé et l'exil », Les exils catalans en France, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2005.
  31. Aude Hendgen, Antoni Clavé - Catalogue raisonné de l'œuvre gravé, Éditions Skira, 2017.
  32. Art Media Agency, Antoni Clavé, multiple, 13 février 2018
  33. Musée national d'art de Catalogne, "Antoni Clavé, "Boliche"
  34. Musée national centre d'art Reine Sofia, Secreto de una noche, l'affiche
  35. Théâtre du Capitole, Roland Petit
  36. Musée national centre d'art Reina Sofia, Antoni Clavé, "Nature morte verte"
  37. Musée national centre d'art Reina Sofia, Antoni Clavé, "Téléphone"
  38. Pierre Daix, Antoni Clavé : assemblages, 1960-1999, Ides et Calendes, 2001.
  39. Monument du centenaire de l'Exposition universelle de 1888 court-métrage, YouTube (durée : 2 min 31 s)
  40. Céline Chicha-Castex, Aude Hendgen et Tomàs Llorens, Antoni Clavé - Catalogue raisonné de l'œuvre gravé, Éditions Skira, 2017.
  41. Anne Malary, « Antoni Clavé : une exposition et un catalogue raisonné », Exponaute, 10 janvier 2018
  42. Catherine Rigollet, « Antoni Clavé, estampes », L'Agora des arts, janvier 2018
  43. Léone Métayer, « Antoni Clavé, des estampes picturales », L'Œil, 12 février 2018.
  44. La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°45, 18 décembre 1987, page 32.
  45. Gérald Schurr, « Les expositions », La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°19, 12 mai 1989, page 77.
  46. La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°41, 24 novembre 1989, page 78.
  47. Art Aujourd'hui Info, Antoni Clavé à l'Espace d'art contemporain Fernet-Branca, 2006
  48. Art Point France Info, Antoni Clavé, 17 mai 2006
  49. Harry Bellet, « Antoni Clavé, entre l'imaginaire poétique et la matière », Le Monde, 27 août 2009
  50. Ville de Ljubliana, Pablo Picasso et Antoni Clavé à Ljubljana, 2010
  51. Officiel des galeries et des musées, Antoni Clavé, 2012
  52. PerformArtists, Les petits papiers d'Antoni Clavé, présentation de l'exposition, 2012
  53. Ville de Saint-Tropez, Saint-Tropez rend hommage à Antoni Clavé, juillet 2013
  54. Amitiés André-Malraux, Exposition Antoni Clavé, avril 2013 à Barcelone
  55. Kunstmuseum Pablo Picasso, Antoni Clavé, ein Spanier in Paris, présentation de l'exposition
  56. Scoletta dell'arte dei battioro e tiraoro, Antoni Clavé - Alchemia della matiera, communiqué de presse, 2015
  57. Sergio Compagnolo, Antoni Clavé, Studio Esseci, Padoue, 2015
  58. Galeria Marlborough, Antoni Clavé
  59. Guillaume Morel, « Antoni Clavé, maître de l'assemblage, à l'Espace Paul-Rebeyrolle », Connaissance des arts, 30 juillet 2016
  60. Jean-Paul Sportiello, « Exposition de l'Espagnol Antoni Clavé à l'espace Paul-Rebeyrolle d'Eymoutiers », Le Populaire du Centre, 18 juin 2016
  61. Bibliothèque nationale de France, Antoni Clavé - Estampes, présentation de l'exposition, 2018
  62. La Gazette de l'Hôtel Drouot, 2 février 2018, pages 160-161.
  63. Marie Akar, « Antoni Clavé, estampes », Art et métiers du livre, n°324, janvier-février 2018.
  64. Waldemar George (préface), La Marseillaise de la Libération - Catalogue éditions de la Galerie Roux-Hentschel, juillet 1945.
  65. Robert Tyler Davis, Yves Sjöberg et Jacques Lassaigne, New painters of Paris - Peintres nouveaux, 1950-1951, Éditions du Musée des beaux-arts de Montréal, 1950.
  66. Comité Montparnasse, Exposition de peintres et sculpteurs de l'École de Paris, catalogue vendu au profit des œuvres des 14e et 6e arrondissements, juin 1951.
  67. « Les dix portraits », Paris-Match, 15 décembre 1951 : cet article est assorti d'une photographie montrant ensemble dix des peintres, leurs modèles et leurs tableaux, dont Mick Micheyl et Patachou, Paul Aïzpiri et Nicole Courcel, Paul Rebeyrolle et Aline Adet, Michel Patrix et Françoise Dambier, Dany Lartigue et Brigitte Auber, Antoni Clavé et Mireille Lefèbvre.
  68. « French painters under sixty - Loan exhibition at Nottingham », The Times, 23 février 1955.
  69. National Gallery of Art, Antoni Clavé, "École de Paris, Galerie Charpentier"
  70. Contemporary Arts Center, Collection Julius Fleischmann, 1959
  71. Musée d'art moderne de Céret, Les expositions passées
  72. Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  73. « Le visage qui s'efface de Giacometti à Baselitz », revue Sociétés et représentations, no 27, 2009.
  74. Musée de Gajac, Espagne, les années sombres, 2010
  75. Musée de l'Hospice Saint-Roch, Tapissetries et cartons d'artistes contemporains, présentation de l'exposition, 2011
  76. Galerie DX, Matiera : Antoni Clavé, Antoni Tàpies, présentation de l'exposition, 2011
  77. Musée de l'Annonciade, De Daumier à Giacometti, la sculpture des peintres, présentation de l'exposition, 2012
  78. Raymond Cogniat, « Antoni Clavé », dans ouvrage collectif Les Peintres témoins de leur temps, Achille Weber/hachette, 1961, pages 98-99.
  79. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 185.
  80. Juan Manuel Bonet, « Antoni Clavé », Catálogo del Museu Fundación Juan March, Palma de Majorque.
  81. François Pinault, préfacier, Antoni Clavé - Catalogue raisonné de l'œuvre gravé, Éditions Skira, 2017.
  82. Musée Can Framis, présentation du musée
  83. La Caixa, Antoni Clavé dans les collections
  84. Fondation Palau, Antoni Clavé dans les collections
  85. Musée national centre d'art Reina Sofia, Antoni Clavé, "Le cirque"
  86. Musée national centre d'art Reina Sofia, Antoni Clavé, "Le captif"
  87. Musée national centre d'art Reina Sofia, Antoni Clavé, "La feuille grise"
  88. Musée-fondation Juan-March, Antoni Clavé dans les collections
  89. Musée Arxiu, présentation des collections
  90. Hôtel de Noirmoutier, présentation des collections
  91. Tate Gallery, Antoni Clavé dans les collections
  92. Victoria & Albert Museum, Costume, don de Madame Zizi Jeanmaire
  93. Dudmaston Hall, Antoni Clavé dans les collections
  94. Ariane Gigon-Bormann, « La collection Harl im Obersteg retourne à Bâle », Swissinfo, 13 février 2014
  95. Musée Laurier, la collection
  96. « Clavé, Antoni », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
  97. Art Institute of Chicago, Antoni Clavé dans les collections
  98. Musée des beaux-arts de Houston, Antoni Clavé dans les collections
  99. Musée d'art contemporain Tamayo, Antoni Clavé dans les collections
  100. National Gallery of Victoria, Antoni Clavé, "Les joueurs de cartes"
  101. Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud, Antoni Clavé dans les collections
  102. Thierry de Maigret, catalogue de la collection Jean Bouret, Hôtel Drouot, Paris, 28 octobre 2021.
  103. Lombrail-Teucquam, commissaires-priseurs à Paris, La collection Robert et Manette Martin, 9 juin 2016
  104. Whos'who in France, Antoni Clavé.

Annexes


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André Verdet
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Joan Perucho
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[de] Antoni Clavé

Antoni Clavé i Sanmartí (* 5. April 1913 in Barcelona; † 31. August 2005 in Saint-Tropez) war ein bedeutender zeitgenössischer spanischer Maler und Bildhauer.

[en] Antoni Clavé

Antoni Clavé (5 April 1913 – 1 September 2005) was a Catalan master painter, printmaker, sculptor, stage designer and costume designer. He was nominated for two Academy Awards (Best Art Direction and Best Costume Design) for his work on the 1952 film Hans Christian Andersen.[1]

[es] Antoni Clavé

Antoni Clavé i Sanmartí (Barcelona, España, 5 de abril de 1913 - Saint-Tropez, Francia, 30 de agosto de 2005) fue un pintor, grabador y escultor español.
- [fr] Antoni Clavé

[ru] Клаве, Антони

Анто́ни Клаве́ (кат. Antoni Clavé i Sanmartí, 5 апреля 1913, Барселона — 31 августа 2005, Сен-Тропе) — каталонский художник, график, скульптор. Двукратный номинант на премию «Оскар» за лучшую работу художника-постановщика.



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